2 | Calixte

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Mes parents croient en dieu mais moins en moi.
Étonnamment, je n'ai jamais vraiment souffert pas de leur manque de confiance en moi ou bien le fait qu'ils n'aient jamais vraiment eu raison d'être fière de moi. Si j'étais les gens, je ne me ferais pas du tout confiance. J'ai la fâcheuse habitude ( selon les adultes) à m'en contre foutre de tout. Les responsabilités, je ne connais pas et la sécurité encore moins. J'aime faire des expériences et découvrir des choses, alors excusez-moi mais je doute que l'exploration soit aussi alléchante quand elle est encadrée. Autrement dit ; j'adore profiter de la vie et foutre un max de bordel dans celles des autres. Je le vis bien, il y a des docteurs, des râleurs, des matheux, des généreux et des chieurs. Je sais que ce n'est pas un role très apprécié au quotidien, mais je pense que c'est un rôle qui a besoin d'être endossé. Et ça, je sais pertinemment que c'est un rôle fait pour moi. Pas à plein temps bien-sûr, j'ai d'autres sources de divertissant. Je ne suis pas lavé facette dee l'ado rebelle qui en veut à toute la planète pour cacher au fond un mal-être plus personnel. Je ne suis pas non plus cette enfant meurtrie et mal-traitée par le passé qui déverse sa haine sur autrui, des gens n'aillant rien demandé. Là, vous pensez aux méchants Disney. Je pourrais vous faire un exposé sur pourquoi ces personnes là ne sont que des pleurnicheurs et non pas des méchants, et pourquoi il est important de justifier les mauvais comportements des antagonistes, mais j'ai sacrément la flemme. 

Souvent, mon caractère peut surprendre. Déjà parce que mes parents sont certainement les gens les plus "parfaits" et gentils du monde, dans le consensus commun, soyons d'accord là-dessus. Tout le monde sait que la façade d'une maison ne ressemble absolument pas à ce que vous pouvez apercevoir derrière les rideaux. Et puis, je suis à la messe tous les dimanches, bien habillée et bien coiffée. Secrètement, j'ai cette théorie que mon prénom qui pue l'aristocratie et la vieille époque y est pour quelque chose. Calixte la sainte ça sonne mieux que Calixte la pute. 
Sauf que j'aurais pu m'appeler Marie-Jeanne et coucher avec tout le pays, ça choquerait pas moins de gens. C'est juste un prénom. Et si vous êtes adeptes de la théorie " Un prénom, une signification" je vous en prie ; Barrez-vous. On choisit le prénom d'un enfant avant sa naissance, donc à moins d'avouer que la prédominance comportemental existe, expliquez moi comment caractère d'un gosse recouvert de merde venant de sortir du vagin de sa mère pourrait être prédit par un simple nom? C'est totalement stupide. Il y a une infinité de prénom possible, je pourrais même en inventer un. Si je décide d'appeler le gosse que je n'aurais jamais Yuliopéa ;  que va t'il passer ? Que penseront les autres ? Rien, parce que ce prénom existe pas. Ambroise m'a déjà dit que j'avais une tête à m'appeler Calixte. Même ma petite soeur, que j'aime beaucoup ce n'est pas le problème, est tombée dans le pièges des prénoms. Ma "tête de Calixte" est parsemée de tâches de rousseur au niveau de mon nez et mes joues pour s'effacer peu à peu sur mes pommettes. Je les aime bien mes tâches de rousseur surtout depuis que j'ai espionné notre voisine Marguerite s'en dessiner en cachette par la fenêtre de la cuisine. Marguerite était le genre de femmes à en faire beaucoup trop pour quasiment aucun résultats. Son parfum me donnait toujours la nausée et elle avait ce blush à la couleur bien trop flashy. Ah, et elle était également adepte de la technique ; Rabaisser une femme pour se valoriser elle. Cela faisait des années qu'elle se moquait des fluctuations de mon poids, pas directement bien-sûr. Toujours par des remarques passives agressives comme ; "Tiens, ton jean a rétréci au lavage! Ah non... Oups? " Mais encore ; "Eh bah, je vois que Madame a de l'appétit je comprends mieux maintenant. " Bref, des remarques futiles et franchement peu réfléchies. J'essayais de la croiser le plus possible, histoire de flatter un peu ma répartie.

Je n'ai jamais eu de problèmes avec mon apparence, je suspecte que c'est uniquement pour cela que j'attire la gente masculine et féminine. Avec mon nez retroussé, j'ai l'air malicieux pareille à une fouine. Avec Ambre on a les mêmes yeux, deux iris bleues ou grises teintées de jaune. Avant, j'avais la même teinte de blond cendré, le genre qui semblait aspirer les rayons du soleil et s'éclaircir en été.  Depuis ma couleur presque platine, je n'ai aucune honte à avouer que je me trouve nettement plus belle. Ça m'a évidemment fait un choc au début, d'ordinaire je ne m'attarde pas trop sur mon reflet. Ne me trouvant pas spécialement jolie auparavant, je prenais maintenant un certain plaisir à m'apprêter les matins. J'ai grandi. Ça fait bizarre d'en prendre conscience. J'ai toujours eu les cheveux longs, par flemme de les couper, sur un coup de tête je choisis une coupe juste en dessous des oreilles, bien trop court au gout de ma mère ce qui était d'autant plus jouissif. Ça avait aussi perturbé Ambroise. Si mon analyse est bonne, ce qui la tourmente c'est d'avoir de plus en plus de mal à s'identifier à moi.

Qu'est ce que je disais déjà  ? Ah oui, c'est bon. J'ai la fâcheuse habitude de me perdre dans ce que je dis lorsque c'est un peu trop banal pour moi, je préfère les sujets à controverses. Vous l'aurez compris, j'ai du mal avec le conformisme et un sérieux problème d'addiction, notamment à l'adrénaline. Ce que je déteste le plus dans ce monde, c'est l'hypocrisie de chacun. Tout le monde s'affairera à vous rabâcher qu'il ne faut pas juger un livre sur sa couverture. Alors que, tout le monde possède un cerveau, certains plus doté d'un plus efficace que d'autres, mais on reste tous humains. Ce n'est un secret pour personne, le cerveau humain fait sans cesse des comparaisons, que ce soit pour s'organiser ou analyser une chose ou un concept en particulier?. Alors ceux qui prétendent ne jamais juger personne ; ce sont d'eux dont il faut se méfier, car ce sont les plus hypocrites. Rien que au pensionnat, l'apparence compte. Un lycée féminin est la demeure parfaite pour renoncer aux idées patriarcales et dire non à cette oppression, et pourtant... 

Après je restais Calixte Dumas. Je n'allais pas changer du tout au tout pour autant. Je pense même que cette année aller être l'occasion de tester mes limites sans franchir la limite de l'expulsion. J'allais simplement poser un orteil sur cette limite. Responsable dans l'irresponsabilité, tel étai mon mantra. De toutes façons, je ne pouvais rien faire de majeur tant que cette abrutie de Jasmin Wheeler sera dans mes pattes. Petit résumé de l'affreuse personne qu'était Jasmin Wheeler : déléguée principale qui aime abuser de son pouvoir, court désespérément après le succès et les compliments, n'hésite pas à faire sa dure à cuire et gonfler ses muscles inexistants devant les premières années afin de les intimider, prête à tout pour se faire bien voir du corps enseignant. En plus, elle adore également battre des cils ou ricaner ─ que dis-je, brailler comme une dinde qu'on égorgerait, bouche ouverte et gorge déployer devant n'importe quels garçons du village environnant. Pas que cela me dérange en soit, cela me dérange uniquement parce qu'on parle de Jasmin Wheeler. Rien que penser à revoir sa touffe de cheveux noir aussi sec que son âme me donne la nausée. Ou bien c'est le mélange alcool et drogue dure qui ne passe pas bien... M'ouais, je parie tout de même sur Jasmin Wheeler. 

Alors que la fête est morte depuis longtemps, même pour les junkies du coin, je fume ma cigarette tranquillement, profitant de ce moment où le soleil a envahi la ville bien avant ses habitants. Le ciel est d'un bleu presque gris, plutôt réconfortant. Je renifle grossièrement en constatant que dans quelques heures c'est la rentrée. Ça me dérange pas vraiment de n'avoir pas dormi, j'apprécie trop la la nuit pour perdre mon temps à roupiller, puis je trouve ça jolie les cernes sur moi. A force de frotter mes yeux, mon mascara a coulé plus bas que mes récentes cernes. J'ai l'air d'une punk dans les années New Age, j'adore. Encore quelque chose qui va faire jaser les commères aux alentours si je rentre comme ça à pieds. Fais chier, je vais devoir demander à un de ses idiots de me ramener. Mes deux choix sont ; , Eduardo la pilote périlleux qui n'arrête pas de m'harcèle pour qu'on recouche ensemble ou bien, Tim le relou qui est invité juste pour son porte-monnaie et sa naïveté... La route n'est que de quelques minutes, je lui demanderai de me déposer près de chez Marguerite, je suis sûre que les losers sont son type. Le genre d'homme qu'elle peut garder près d'elle sans craindre qu'il ne s'en aille car au fond, elle sait qu'il ne la mérite pas. J'espère simplement que Ambroise ne sera pas levée, elle se réveille de plus en plus tôt c'est assez flippant. 

Après avoir secoué ce que je pensais être un corps inerte, Tim sort enfin de son coma et avant un petit détour par la case vomi, il accepte de m'embarquer dans sa voiture. Bizarrement, j'espère que l'on se fera contrôler ou que quelqu'un nous aperçoive. C'était Calixte Dumas l'auto-sabotageue, le matin de la rentrée, en direct de Wellington. Over and out. 

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⏰ Última actualización: Aug 24, 2022 ⏰

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