10. Rencontre

2.1K 94 7
                                    


J'étais toujours agrippé à lui, je le sentais bouger, il se dirigeait vers l'échelle de la piscine.
Il me lâcha et je posa mes mains sur l'échelle et je sortis de la piscine, suivis de Sulivan.

-Bon dieu, tu aurais pû me tuer. Dis-je en le regardant mal.

-Si seulement.. Chuchota-t-il en souriant.

Énervée, je partis du jardin et je rentra dans la Villa en claquant la baie-vitrée, ce qui fit sursauter Gabin qui était toujours sur le canapé.

-T'as pris ta douche ? Se moqua-t-il.

-J'ai pas de vêtements de rechange pour demain ! Ni pour maintenant, Sulivan a oublié de m'emmenée en chercher dans mon appartement. Lui dis-je en faisant les 100 pas.

-Débrouille toi avec lui, je dors chez Emy ce soir. Dit-il en se levant du canapé.

-Non non non, me fais pas ça Gabin ! Dis-je en m'accrochant à son t-shirt.

-C'est bon, il est pas si terrible que ça. Dit-il en rigolant.

Je marmonna des choses incompréhensibles, et je lâcha son t-shirt pour le laisser prendre ses clés de voiture et sa veste.

-Attends si tu prends la voiture, comment nous on fait ? Lui demandais-je soudainement.

-Il à une voiture dans le garage. Dit-il en me souriant.

-Ah ok. Dis-je simplement.

-Bon courage Évy. Dit-il en me lançant un bisous avec sa main.

Je rigola à ce geste et il claqua la porte d'entrée, signe de son départ.
Me laissant avec mon pire cauchemar.
Ok j'exagère peut-etre un peu..

Je retourna dehors, il était là, assis sur un transat avec son téléphone.
Je me racla la gorge, pour lui montrer ma présence.

-C'est bon, tu boudes plus ? Dit-il en me souriant bêtement.

-J'ai besoin que tu me conduise chez moi, pour prendre mes vêtements. Dis-je en évitant sa question.

-J'suis pas un chauffeur de taxi. Dit-il en se tournant vers son téléphone.

-Bon bah au pire je prends ta voiture, t'étonne pas si elle revient en morceaux. Dis-je en lui tournant le dos pour partir.

-Jamais tu poses une de tes main sur ma voiture. Dit-il avant de se lever.

Je le suivis jusqu'à sa voiture qui était dans le garage, comme m'avait dis Gabin juste avant.
C'était une voiture juste magnifique, encore plus belle que les autres que j'avais pu voir.

-Arrête de la regarder comme ça, j'vais être jaloux à force. Dit-il en rentrant dans la voiture.

Je rigola, puis je monta à mon tour dans le véhicule.
Les sièges étaient en cuir.
L'intérieur était tout noir, il y avait un petit cheval je crois, au milieu du volant, sûrement la marque.
Il démarra et et sortit dû garage puis de la cour de la Villa.
Et il arriva sur la route, je me fis propulser en arrière quand il accéléra.
Il conduisait plutôt bien, vite, mais bien.

Je lui indiquait là où il fallait passer.
Une fois arrivé devant mon appartement, je decendis de la voiture pour rentrer dans le bâtiment.

Sulivan avait décidé de venir, au qu'à où ça se passerait mal.
Je monta le 3 ème étages, car oui, il n'y avait pas d'ascenseur.
Une fois arrivé devant la porte, je fourra les clés dans la serrure, mais la porte était déjà ouverte.
Je poussa la porte, et je fis signe à Sulivan de rester là où il était.
Je partis dans le salon, personne.
Personne aussi dans la cuisine.
Je décida de partir vers ma chambre.
Je pris en vitesse un sac et j'enfournais mes maigres affaires dedans.
Je partis de la chambre et je longea le couloir.
Mais quelqu'un me plaqua contre le mur.
Mon père..

-C'est de ta faute si ta mère est partit ! Dit-il en me giflant.

Il me pris par le col de mon t-shirt et il me balança contre le sol.
Un gémissement de douleur sortit de ma gorge.
Il s'approcha dangereusement de moi, et il m'envoya des coups de pieds dans le ventre.

-Sulivan ! Criais-je difficilement.

J'entendis la porte s'ouvrir dans un fraqua.
Et les coups sur mon ventre s'arrêta.
Sulivan était déjà sur mon père, et il lui envoyait son poing dans sa mâchoire.
Il était encore plus énervé que la dernière fois à la fête.
Il ne s'arrêtait plus.
Je rampa vers lui, et je posa ma main sur son dos, ce qui le stoppa dans ses gestes.

-Arrête s'il te plaît, ça sert à rien. Lui dis-je en couinant de douleur quand j'essaya de me relever.

Il souffla puis il se releva, son t-shirt était tâché de sang.
Il partit chercher mon sac et il me pris dans ses bras.
Je passa mon bras derrière sa nuque pour me tenir, par réflexe, parce-que je savais très bien que je n'allais pas tomber.
Et il sorta de l'immeuble, dans un silence pesant.
Comme si rien ne c'était passé, et juste le sang sur son t-shirt me rappelais la scène qui c'était déroulé.

"je te déteste" Onde as histórias ganham vida. Descobre agora