Chapitre 28

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Summer.

    Je me réveille avec une grosse douleur à la tête. Tout est très flou dans mon esprit comme si je me réveillais d'une longue sieste sous 39 de fièvre. J'ouvre les yeux tout doucement, j'ai l'impression que ce moindre geste m'épuise. Dès que mes yeux sont suffisamment ouvert pour voir quelque chose, la lumière m'aveugle, je ressens la douleur tout le long de mes nerfs optiques. Mais qu'est-ce qu'il met arrivé ? Je tente de bouger mais mon corps est entièrement courbaturés, chaque parcelle est douloureuse. Je suis abasourdie, qu'est-ce qu'il se passe ? Mes yeux finissent par s'habituer à la lumière, ce qui me permet de regarde autour de moi. Je suis allongée dans un lit une place, dans des draps blancs que je ne connais pas. L'endroit où je me trouve a des murs jaunis. Mon nez perçoit une forte odeur de désinfectant et de maladie. J'ai du mal à me concentrer, j'ai l'impression de voir des fragments d'images. J'ai une perfusion dans le bras et je porte chemise de nuit vraiment laide. J'arrive enfin à comprendre ce qu'il m'arrive, je suis à l'hôpital. Pourquoi ? Allez Summer, réfléchis. Des flashs me reviennent peu à peu, une baignoire. Je cherche encore plus loin... Des anti-inflammatoires, j'ai pris des anti-inflamatoires. Les souvenirs de ma tentative de suicide refont surface. Je me suis ratée ou alors je suis morte. Non, si j'étais morte je ne pense pas que je serais à l'hôpital. Je tourne la tête et vois mon téléphone posait à côté de mon lit. Je l'allume sans vraiment savoir à quoi m'attendre. Un message d'Ashley s'affiche immédiatement : "Summer, je suis vraiment désolée, je ne pensais pas qu'une simple dispute puisse déclencher quelque chose d'aussi désastreux. Je suis désolée de ne pas avoir pris en compte le fait que tu souffres en permanence. Je suis désolée de ne pas avoir cherché à comprendre ce qu'il s'était passé entre toi et Zac. Je suis ta meilleure amie et je n'aurais pas du te juger, et je sais que Zac est un moyen de te sentir mieux car tu peux te confier à lui. Bien que j'espère que tu n'es pas assez idiote pour sortir avec un connard doublé d'un salaud. Je sais que tu as besoin de lui parce que tu te sens mal et je le comprends mais la prochaine fois que tu vas mal viens me voir moi, ne t'inquiète pas tu ne me dérangeras pas, je veux juste que tu me parles, je t'aime." Je me sens mal, elle semble croire que je m'entends bien avec Zac juste parce que je vois en lui un réconfort, elle ne semble pas avoir pris conscience de ce qui se passait entre lui et moi. Bien que la culpabilité de lui mentir revienne, je ressens un poids en moins en moi. Je n'ai pas perdu Ashley pour toujours. Je suis tout de même perdue, je n'arrive pas à savoir si je suis heureuse de m'être ratée ou non. Je sais que c'était un choix égoïste, que derrière moi je laissais Zac, Ashley, mon père et James, mais la réalité c'est que je n'ai plus envie de vivre. C'est trop dur. 

    Alors que je me remets peu à peu de mes émotions, un poids se fait sentir sur mes genoux. Étrange que je ne le ressente que maintenant d'ailleurs. Je baisse la tête et découvre Zac endormi sur mes genoux. Je suis surprise, que fait-il ici ? Quel jour on est ? Depuis combien de temps suis-je endormie ? Je suis étonnée de ne pas l'avoir vu depuis tout à l'heure mais vu que je suis dans un étrange état, ça doit être normal. Je lui caresse les cheveux doucement, je suppose qu'il attend mon réveil donc autant qu'il sache que je suis réveillée. Au bout d'une dizaine de minutes, il se réveille enfin. Au début, il n'a pas l'air de me croire réelle. Il ne bouge pas et me fixe, puis il se redresse et me prend dans ses bras.

    -   Je me sens si coupable Summer...

    J'ai un mouvement de recul, pourquoi se sent-il coupable ? Il n'y ait pour rien. 

    -   Zac, tu n'y es pour rien, c'était mon choix.

    -   Bien sûr que si, si j'avais été là, si...

    En voyant son visage creusé, mon coeur se serre. De puis combien de temps n'a-t-il par mangé ou dormi ? Je culpabilise immédiatement de lui avoir fait vivre ça. Je n'ai pas réfléchi une seule seconde à ce que lui aurait pu ressentir si j'étais morte pour de bon. 

LOVE OR HATE ?Where stories live. Discover now