La maladie d'Aristée

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Au matin, lorsque je suis sortie de ma chambre, j'avais croisé Aristée. Il venait de se réveiller lui aussi et avait les cheveux encore plus en bataille que d'habitude... c'etait mignon... mais ses yeux semblaient fatigués... beaucoup trop. Est-ce qu'il allait bien... ?
Lorsqu'il me vit il m'adressa un faible sourire.

-Bonjour, bien dormi?

Je suis passée à côté de lui sans rien répondre.
Je l'entendis tousser, il avait peut être pris froid...

-Amaryllis, tout va bien ?

Me dit il
Je lui tournai le dos

-Oui tout va très bien...

Oups... je ne voulais pas être si sèche non plus... mais bon... ce qui est fait est fait...
... Je n'étais pas fâchée sur lui... loin de là cependant... Je devais m'éloigner de lui. Je ne pouvais pas rester dans la même pièce que lui... sinon... Je ne tiendrais pas. J'avais donc décidé de sortir profiter de mon dernier jour au Lucis.

-... Amaryllis... vous êtes déjà prête ? Où allez vous?
-J'ai juste besoin de prendre l'air.
-Avec votre épée ? Vous savez, je ne suis pas pressé de partir. Et puis je dois faire  mes adieux à la famille Lucis souvenez vous... alors ne partez pas sans moi, je suis votre guide je vous rappelle.

Finit-il avec un petit sourire.
Il faisait un effort pour se montrer le plus agréable possible malgré sa fatigue ?

- De plus... Je me sens faible aujourd'hui... Je ne veux pas que vous finissiez par me porter jusque Chionée comme vous l'aviez fait dans la forêt d'Incipe... laissez-moi vous montrer que je peux être un guide digne d'une envoyée telle que vous.

Aristée...
En effet il était pâle... je devais avouer qu'il m'inquiétais beaucoup.
Sa forte fièvre à Azura et maintenant ça...

- Vous n'avez rien besoin de me prouver...

Car en toi sommeille une grande force, je le sens...

Je me dirigeais vers la sortie lorsqu'il me rattrapa et prit mon bras...

-Atten...
-Lachez-moi...

Je n'eu aucune peine à m'en défaire... sa poigne était assez faible... et ses mains tremblaient... et surtout... ses yeux semblaient étonné  de mon geste.

-Amaryllis...

Chuchota-t-il en tendant sa main vers moi à nouveau  mais je la repoussais, une nouvelle fois, j'ouvris la porte et la refermais  devant lui.

-Adieu...

Au moment ou je suis sortie de la maison j'entendis un grand boum derrière la porte et la voix de Clarus crier.

-Hein ?

Je rerentrais  et vit Aristée par terre inconscient la respiration faible.

-Amaryllis ! Ar.. Aristée est...

Je me precipitais vers lui.

-Aristée !! Seigneur Médéor! Venez vite !

Criai-je paniquée !

A peine l'avais je touché qu'il se mit à tousser du sang. Avant de retomber livide dans mes bras.

-Amaryllis...

Souffla-t-il.

J'étais paniquée et je m'en voulais ! Je ne savais pas qu'il était si faible et j'ai agis brusquement avec lui... Était-ce... de ma faute ? C'est moi qui lui avait fait ça ?

Le seigneur Medeor arriva assez vite et porta Aristée dans sa chambre. Je voulu rentrer avec eux mais fus arrêtée par Clara, la femme du seigneur Médéor.

Le Gardien et le Roi de CristalМесто, где живут истории. Откройте их для себя