Le journal d'une bipolaire, borderline et TDAH

Le psychiatre drastique, mais gentil.

Je devais lui expliquer mon mal.
C'était important.

Le 25 août 2016
Ce sentiment étrange.
Ouais, cette journée là c'était tellement bizarre. Ma meilleure amie était une personne extrêmement négative et renfermé. Hypocondriaque fois 1000. C'était un jeudi, ma seule journée de congé. Il était tout à fait normal que j'allais passer la journée à l'hôpital avec ma meilleure amie qui encore, n'allait pas bien. Durant l'attente, je m'endormais tellement. Je travaillais le lendemain. Nous sommes partis à 3h du matin. Encore une fois, seulement antibiotiques et tout allait être réglé pour elle. Bien sûr, environs 4h à 9h30. J'en avais assez pour me reposer selon moi.

Le fameux vendredi, le 26 août 2016.
Il se passe quoi, allez dites moi?
Mon chiffre de la journée était de 11h à 20h. Habituellement, c'était si facile, mais là, non!
Mes pieds étaient lourds, j'étais fatigué, brûlée. Je voulais pleurer tous les larmes, tout le liquide en trop dans moi. Bon, mon 15 minutes de pause n'était nettement pas assez pour me reposer... ma collègue m'en a donner 30 mins pour me reposer. Les gens voyaient que ça n'allaient pas. Moi je comprenais pas. Ok. Je vais me faire plaisir, ça va passer hein. Un achat et un gros high? Une belle télé 32" écran plat. Aucuns sentiments. Qu'est-ce qui se passe? Le soir même, je ne voulais pu vivre. J'avais trop mal. Je ne voulais pas mourir, je voulais juste mieux aller! J'ai pris une corde, j'ai été dans mon garage je l'ai attaché, incapable. Mon oncle s'était suicidé 3 ans auparavant de cette façon et je lui en voulais... je ne peux pas laisser ma filleule de 2 ans comme ça. En mode panique je texte tout le monde, mais je me suis sentie seule. Ma meilleure amie n'avait pas envie de venir me voir. Même malgré ma détresse. Je suis retourné me coucher. Et j'ai dormi 13h.

Ce samedi, le 27 août 2016.
Trop un vide, je dois partir.
Tentative de suicide. Ma meilleure amie ne veut pas venir avec moi à l'urgence, elle dit avoir mal au coeur et ne veut pas attendre. Moi je veux mourir. Ma belle-soeur est venue avec moi à l'urgence, car je savais que c'était pas normal ce sentiment. J'ai passé en 5 mins. Avec une mère en détresse au téléphone. Je ne suis aucunement proche de ma mère alors il était difficile de lui en parler alors le médecin l'a communiqué au téléphone.
Résultat ; arrêt de travail.
Elles vont penser quoi mes collègues? Elles m'aimeront plus. Mais faire 10 pas, c'était si difficile. Je m'étais attaché à 3 figures maternelles. Des profs que j'avais côtoyés. Elles m'appréciaient beaucoup. Mon arrêt de travaille était jusqu'à mardi. J'allais rencontré mon psychiatre.

Mardi le 30 août 2016.
Pour vrai?
Après presqu'un an de rencontre, ce jour là. C'était le jour où que je devais tout raconter. Tout d'écrire mon mal intérieur. En mode crise la veille, j'avais écris une lettre, car après chaque crises, je ne me rappelle à peine des sentiments que j'ai vécu. J'ai apporté la feuille avec moi. Il a voulu que je la lise. Bien sûr j'ai pleuré. Je l'ai encore même, je ne l'ai jamais relu.

Mon psychiatre ; tu es malade. Ne cherche pas à comprendre. Nous avons tous fait les examens et les recherches. J'attendais ce moment pour me le prouver. Tu es bipolaire, personnalité limite et TDAH. Bien sûr TDAH, je le savais déjà je prenais du ritalin déjà.

Bipolaire
Personnalité limite?
Je suis.... bizarre? Anormale...?

Je ne pouvais même pas commencer l'école et arrêt de travaille pendant 1 mois. J'ai suivi une thérapie de groupe pour mon TPL.

La suite ; 4 décès en 3 mois. Les émotions me jouaient des tours.

Je continue? Aimez