12. L'attraction

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Un spot s'allume sur une estrade à l'extérieur du parc grillager. L'homme qui est venu me parler tout à l'heure se trouvait sur l'estrade un micro à la main et un sourire malsain se dessine sur son visage.

"- Mes chers compères, j'ai l'honneur de vous annoncer que la chasse festive va pouvoir enfin commencer ! N'oubliez pas que vous aurez une vue imprenable sur tout ce qu'il se passe sur les écrans prévus à cet effet. Bien sûr pour ceux qui n'ont pas été sélectionnés ce soit le serons pour la prochaine fois ne vous en faites pas mes amis vous aller pourvoir tous participé à votre chasse ! Bien sûr que vous pourrez prendre part à ce plaisir à mes côtés ! Bien évidemment ! Bon assez de blabla ! Nous allons nous équiper et préparer le chronomètre ! J'ai hâte de m'amuser mes chers amis je vous l'avoue à chaque chasse l'excitation s'empare de moi ! Mes chers régisseurs mettez en marche les manèges ! Et que la chasse commence !"

Je regarde autour de moi les manèges commencent à ce mettre en route, une sueur froide prend part de moi. Où est-ce que j'ai atterri ? Je cherche un endroit pour pouvoir me cacher je remarque dès mouvement autour de moi je crois bien que je ne suis pas le seul. Est-ce que les gens de la communauté se trouvent également ici ?

On voit des caméras qui sont disposées un peu partout dans le parc je vois une maison hantée je me glisse à l'intérieur diverses automates font leurs grimaces et leur rire se font entendre. Je me mets dans un cercueil qui est disposé verticalement contre un mur. Des suées me coulent le long du dos. J'essaye de calmer ma respiration, je pense que ces gens ne vont pas seulement faire une partie de cache-cache avec nous...

J'entends des bruits de pas je me fige et essaye de voir à travers les trous grillager du couvercle du cercueil je reconnais un gars qui était avec nous lors de l'expédition. Et merde ils sont tout ici avec nous ! Il faut que je retrouve Thalima et Chao.

Un autre mec armer d'une arbalète le poursuit. Ils courent tous deux dans la maison hantée. J'attends qu'ils n'y ait pas de bruit et sort de ma cachette. Je ne vais pas rester là comme un animal apeuré ! Je vais bouger mes fesses et trouver mon frère.

Je parcours donc le terrain, j'entends à plusieurs reprises des cris et cela me glace le sang. Il faut que je trouve une arme pour me défendre et vite ! J'entends des pas derrière moi je vois un homme, crâne rasé pipe à la bouche, Marcel et jean et dans sa main se trouve une magnifique machette. Putain de merde ! Je me mets à courir et je me faufile dans un palais des miroirs je me faufile entre différents miroirs et ne bouge plus il faut que je le repère, j'entends les bruits de ses pas calmes, il commence à siffloté ce qui me fait dresser les poils.

"- Tu sais mon p'tit gars, cela ne sert à rien de te cacher de toute façon tu vas mourir. C'est comme ça tu n'y peux rien, mais t'n'en fais pas tu ne va pas mourir sans souffrir d'abord. Tu vas pouvoir profiter de la douleur pour te sentir pleinement en vie avant de perdre la vie. Quelle chance que vous étiez sur notre territoire ! Vraiment je m'amuse comme un fou ce soir !"

Il se retrouve en face de moi un sourire plein de méchanceté, et un regard pervers me scrute. Je me jette sur lui et lui assène un coup de poing, mais il ne se laisse pas faire il me coupe Le Bras avec sont arme, mais l'adrénaline ne me fait rien sentir. Je lui donne un gros coup de genou dans les parties cela lui fait lâcher son arme. Pas de règles de combat ce soir, tout est permis!

Je m'empare de l'arme et je lui plante dans la cuisse cela le fait crier, du sang coule le long de sa jambe il essaye de se relever avec un grognement il prend de l'élan, mais je lui mets un coup de boule, ko il tombe par terre. Je repars de cette pièce, munie de mon arme et je recherche désespérément mes compagnons.

Je vois au loin la silhouette de bodar une joie s'empare de moi je cours jusqu'à lui.

"- Bodar ! Mec est-ce que ça va ?

- Je... je ne sais pas trop, un mec m'a fait avaler un truc, je ne sais pas ce qu'il ce passe. Je suis dé...désolé on aurait dû faire plus attention on se retrouve tous ici chasser comme du gibier. Désolé..."

Il titubé je le soutenais et l'on s'est posé pas loin, d'un self. D'un seul coup le corps de Bodar est pris de spams ses yeux se retournent dans leur orbite est il tombe à la renverse. J'essaye de réfléchir à ce qu'il faut faire dans ces cas-là, mais je ne sais pas. Je le mets sur le coter et d'un seul coup il se met à vomir. Et il tombe dans les pommes, je vérifie s'il respire toujours et je sens son souffle je le traîne dans les buissons et le cache en dessous des feuillages. Je viendrais le récupérer plus tard.

Je continue l'expédition du parc, il est assez grand je ne pensais pas qu'il était aussi grand. Je vois Thalima de dos assise à terre je cours vers elle. Je pose ma main sur son épaule.

"- Thalima est-ce que ça va ?"

Des larmes coulées sur sont visage je n'avais pas remarqué, mais à terre il y avait une silhouette, mon coeur se serra. Mon frère gisait là à terre, couvert de sang. Non ! Je me penche pour voir s'il respira il respire encore, je lui donne une claque et il se réveilla.

"- Hunter.... Je suis désolé mon frère je n'ai pas su me défendre assez.... Il m'a pris par surprise.

- Non ne dis pas ça tu va survivre. Des larmes me montent aux yeux.

- J'ai pris un coup de couteau dans le flanc, rend toi à l'évidence je vais mourir... Je t'aime Hunter, tu... tu diras à papa et à maman que je les aime aussi. Des larmes coulaient le long de ses joues.

- Non! Non ! Non. Un cri de désespoir s'empare de moi. Je t'aime Chao s'il te plaît vis ! Je ne me le pardonnerais jamais.Mon frère ferme ses yeux et pousse un soupir.

- Thalima, je t'aime et je suis désolé que ça se finisse comme ça.

- Je t'aime Chao. Thalima pleuré de plus en plus.

- Désolé de ne pas te l'avoir dit plus tôt et désolé de ne pas avoir pus vécut de notre amour. Je vous aime et... et battez-vous jusqu'au bout..."

Le dernier souffle s'empare de mon frère. Une douleur déchirante s'empare de moi, mon coeur a littéralement implosé je n'entends plus rien je ne vois plus rien. Je veux partir loin d'ici, je veux que tout ça se finisse. Je me reprends il faut qu'on se casse d'ici.

D'un seul coup je remarque qu'à l'extérieur du grillage les gens s'agitent des lumières sont apparues et j'entends des coups de feu au loin. Je prends Thalima par là mains et nous montons dans une cabine de la grande roue.

"- On va pouvoir, voir ce qu'il ce passe de là-haut ! Tu tiens le coup ? Il faut qu'on soit fort on fera notre deuil dès qu'on sortira d'ici ! Ils vont me le payer crois moi et ils vont souffrir.

- Je vais essayer, je participerais volontiers à ce massacre je crois que c'est la communauté, regarde ce sont les mêmes camionnettes que celle qu'on a prises pour venir en ville."

Elle avait raison, la communauté était en train de tirer sur les gens qui étaient posés autour des grillages, je regarde dans le parc et je vois que nos alliés ont pu forcer le grillage et sont rentrés dans le parc.

L'espoir monte en moi, tout n'est pas perdu.

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Les InfectésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant