ESCAPE [en pause]

c h a p t e r - 1

nda : le live instagram de Justin hier était génial oh mon dieu. enjoy xx.

PDV ABIGAIL JONES
Je regardais ma montre toutes les 5 secondes, les rétroviseurs et essayais de reconnaître les environs. Mais à cause du noir de la nuit, je ne pouvais pas reconnaître grand chose. L'homme.. non le jeune homme.. je ne sais même pas comment l'appeler, semblait énervé par ma présence.

-Je crois les avoir semés, dit-il d'une voix rauque qui me fit sursauter.

Je ne savais pas quoi répondre, alors je me suis simplement tue. Certes c'était un stress en moins, mais je ne lui faisait pas encore confiance. Je serais beaucoup trop naïve si c'était le cas. Je sentais de temps en temps son regard sur moi, ce qui me déstabilisait assez. Il se mit soudainement à rire.

-Un problème ? lâchais-je un peu trop brusquement.
-Tu penses que je vais te tuer hein ? dit-il en me jetant un coup d'œil.
-J'ai dit ça ? dis-je agacée.
-Parles moi encore une fois comme ça et je te laisse sur le bord de la route, dit-il, le regard noir.

Je déglutis en m'enfonçant un peu plus dans mon siège. Il avait raison, pour qui me prenais-je ? Laissons ça sur la faute du stresse voulez-vous ? Mon regard se déplaça sur lui, il était vraiment beau et ses bras musclés étaient remplit de tatouages ce qui rendait le spécimen plus séduisant.

-Je ne te connais pas alors je pense que j'ai le droit de penser ça, brisais-je le silence en regardant l'horizon.
-C'est vrai, dit-il, un sourire en coin.

Ce mec est complètement lunatique.

-Si tu le penses, saches que c'est pas mon but ma belle, dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je roulais des yeux face a ce surnom et le silence retentit à nouveau dans toute la voiture jusqu'à destination.

1:30AM, destination inconnue.

Le tatoué déplaça soudainement la voiture sur le bas-côté de la route, ou une énorme maison se trouvait.

-On y est poupée, dit-il en coupant le moteur. Bienvenue chez les Bieber, dit-il en me lançant un grand sourire avant de sortir.

Après quelques secondes je décidais de sortir à mon tour. Peut-être une fois à l'intérieur je retrouverais ma vie d'avant ou bien je finirais mes jours enfermée dans une cave bien cachée. Évidemment l'autre idiot ne m'avait pas attendue et était partit je ne sais où. Je traversais alors une allée avant de retrouver celui-ci devant une porte qui semblait être la porte d'entrée.

-T'en a mis du temps putain, dit-il en fixant chaque mouvement que je faisais.
-C'est toi qui m'a laissée là-bas je te signale, dis-je en croisant les bras.
-Je savais pas que t'avais besoin d'une nounou, dit-il sarcastiquement.

Et avant que je ne réplique quelque chose, la porte d'entrée s'ouvra sur un jeune de je dirais mon âge, au sourire Colgate et aux yeux bleus océans. Il était putain de beau.

-Oh salut ma belle, dit le blond en me souriant chaleureusement.
-Salut, dis-je poliment.
-C'est la fille de Monsieur Jones, Brad, donc je te déconseille de tenter quoi que ce soit, dit le tatoué d'un ton menaçant.
-T'inquiètes mon pote, dit-il en riant.

Un silence gênant s'installa. Être le centre de la conversation n'était pas quelque chose que j'aimais particulièrement. Ceci dit je ne comprenais pas le comportement du châtain.

-Bon rentrez, vous devez être crevés, surtout-toi, dit Brad en me fixant.
-Appelles moi Abigail ou Abby, dis-je en lui souriant.
-D'accord Abby, dit-il en me rendant mon sourire.

Le tatoué roula des yeux et bouscula son amis par l'épaule pour avancer. Quel était son problème ? Brad lui, était vraiment gentil avec moi.

-Après-toi, dit-il toujours le sourire aux lèvres.
-Merci, dis-je timidement.

Une fois les deux pieds à l'intérieur, mes yeux s'agrandirent et ma bouche forma un "O". Cette maison était magnifique, je dirais même a coupé le souffle.

-Pas mal hein ? dit le blond.
-C'est magnifique, dis-je d'un ton presque inaudible.

Brad me souriait toujours pendant que j'admirais cette somptueuse maison.

-Bon magnes toi je dois te montrer ta chambre, interrompt le tatoué qui semblait être visiblement agacé par le petit rapprochement entre moi et Brad.

Je regardais Brad qui me faisait signe de rejoindre le tatoué, et je reposais mon regard sur celui-ci.

-Hm d'accord, dis-je en fronçant les sourcils.

Je le suivis jusqu'à un escalier pour enfin monter les marches et arriver devant une porte qui je devinais était maintenant ma chambre.

-Tu dormiras là, dit-il d'un ton sec, en entrant en premier dans la pièce.

Je mordais mes joues en ignorant son impolitesse.

-C'est vraiment beau ici, ça change de mon ancienne maison, dis-je en scrutant la pièce, tentant de l'ignorer.

Un silence s'installa à nouveau, mais ce n'était cette fois ci pas désagréable.

-Je peux te poser une question ? demandais-je soudainement.
-Quoi ? dit-il en plantant ses iris noisettes dans les miennes.
-Comment je suis censée t'appeler ?
-Justin, dit-il simplement.

J'hochais la tête encore une fois en tournant ma tête vers le lit.

-Je.. je crois que je vais dormir, dis-je en remettant nerveusement une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Il me lança un regard en hochant la tête lui aussi. Je le dérangeais et ça se voyait beaucoup trop. Il ne faisait même pas un effort pour le cacher.

-Pareil pour moi, dit-il en commençant à repartir.

J'hésitais à le remercier, parce qu'à chaque fois que j'ouvre la bouche, il s'énerve. Mais tant pis, je le fais quand même.

-Justin ? dis-je avant qu'il ne referme la porte.
-Quoi encore ?
-Merci, dis-je timidement.
-Ouais, pas de soucis. Ma chambre est en face si t'as un problème, bonne nuit, dit-il en fermant finalement la porte.

Ce mec m'énerve, je ne sais pas combien de temps je vais tenir sans lui hurler dessus honnêtement. Justin et Brad ont l'air d'être des personnes de confiance même si l'un d'eux est assez désagréable.  Je recontacterais mon père demain pour en savoir plus, dans l'espoir d'avoir des infos sur la situation. Il m'avait d'ailleurs dit que des affaires étaient déjà ici. Mon regard se déplaça alors vers l'armoire en bois sur ma droite, qui contenait de nombreux vêtements et en sortit un long t-shirt que j'enfilais par la suite, car le pyjama que je portais était maintenant sale.  Je balançais mon corps fatigué sur mon lit, avant de m'enrouler dans les couvertures et de me faire emporter dans les bras de Morphée.