Primā nocta.

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Primā nocta --> La première nuit 


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Say my name, then cry me a river. 


 Je n'aimais pas ce pouvoir et cette puissance qu'il avait sur moi.

Je me levais, pris mes affaires et partis me revêtir. Je fixais mes iris écarlates et soupirais.

Mon patron allait encore me faire chier avec ses réflexions à la con.


Une fois hors de l'appartement, j'eu l'impression de respirer à nouveau.

Je rallumais mon téléphone et le balançait dans mon sac. Les vibrations se faisant sentir malgré la toile séparant ma main de mon cellulaire.


Le temps était merdique comme tous les jours de cette sombre période qu'était l'hiver, le froid mordant ma peau avec véracité. J'étais couvert jusqu'à la pointe de mes cheveux et j'arrivais quand même à avoir envie de rejoindre mon lit plus vite que la normal.


J'arrivais finalement chez moi, me changeais, et repartais sans même aller voir comment allait ma moitié.

Mon cher et tendre dormant dans le lit conjugal, qui avait encore une fois été froid de mon absence. Quel genre de connard étais-je pour briser le coeur d'un garçon si tendre ?


Si éperdument amoureux, qu'il préférait laisser mes mensonges nous consumer plutôt que d'affronter l'horrible réalité qui faisait de moi un bel enfoiré.

J'aimais réellement ce garçon, j'aimais chaque parcelle de son corps, de son âme, de son rire à sa mine boudeuse.


Mais je ne l'aimerais jamais autant que ce que j'aimais HoSeok. Ce n'était même plus de l'amour à ce stade là, c'était de l'obsession. C'en était malsain et je le savais. Pourtant je n'avais pu me défaire de ce cercle vicieux depuis bientôt sept longues années.


Les portes de mon bâtiment étaient déjà ouvertes, je tapais mes chaussures couvertes de neige sur le tapis de l'entrée et descendis les quelques marches menant plus profond encore.


<<Combien de fois t'ais-je dis de ne pas faire la fête avant le travail ?>>


<<Oh la ferme>> grognais-je pour accompagner les paroles de mon Hyung.


Si seulement il savait que je n'étais pas partit faire la fête, si seulement il savait que j'étais partit prendre ma dose comme un drogué. Comme une pute étant prête à tout pour se sentir planer pendant quelques heures.

J'étais pathétique.


J'ouvris la porte de mon studio d'enregistrement personnel et balançais bonnet, manteau, écharpe sur mon canapé. Je m'assis sur ma chaise, attrapais mes lunettes de vue et entrepris de continuer mon travail d'hier.


La journée me parue longue et fade, les idols avec qui j'avais travaillé aujourd'hui n'étaient qu'une troupe de rigolo. Incapable d'aligner deux phrases correctement. J'avais perdu patience quand j'avais compris qu'en plus d'être idiots, ils ne connaissaient rien à leur métier.

Les échos du Crépuscule Where stories live. Discover now