27 et 28 avril 2017

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Le 27 avril 2017, 22h, Paris appartement de Yann Barthes.

Point de vue Yann (en italique)

Ça fait 10 minutes que je suis comme un con devant mon portable avec les numéro de Harry affiché sur l'écran j'hésite entre l'appeler car j'ai peur que ce soit trop formel ou lui envoyer un message et ce coup si j'ai peur de passer pour un bouffon de service. J'ai aussi et surtout peur qu'il ne me réponde pas si je le textote.. Euh est-ce que ça se dit encore ça d'ailleurs ? Enfin bref..

|message de Martin Weill|

Slt, ça te dis de venir boire un verre chez moi ?

|réponse de Yann|

Euh j'ai pas trop envie de sortir mais tu peux passer si tu veux.

Bon je laisse tomber on verra demain j'improviserais.

Yann a encore une bonne trentaine de minutes avant l'arrivé de son ami il en profite pour allez prendre sa douche qu'il n'avait pas eu le temps de prendre se matin. Pendant que l'eau chaud mouillait ses cheveux il se surprit à penser a imaginer le jeune artiste.

La ça craint clairement je sais pas merde pourquoi lui.. Je suis entouré de beau mec hyper compétent dans ce qu'ils font mais nan.. Il faut que je fantasme sur un petit jeunot de seulement.. Il a quel âge d'ailleurs ? Argh et puis ça me gonfle toute cette histoire fait chier.

Il sort de la douche s'habille avec ce qu'il trouve c'est à dire un T-shirt blanc et bas de jogging rien d'hyper folichon. Il sort une bouteille de vin blanc du frigo au moment pile ou on sonne à la porte.

Martin: Salut.. *rentre*

Yann: Salut, vasi installes toi, tu connais la rengaine.

Martin: Ouais.. J'ai pensé que ça te ferai du bien de parler parce que ses derniers temps t'es clairement pas avec nous. Je me fais du soucis. Hugo l'a aussi remarqué ce..

Yann: Martin, Martin, Martin *sert les verres* tu parles beaucoup trop, vraiment tu te prends trop la tête je vais bien.

Martin: Mais ce midi t'étais..

Yann: Ce midi je réfléchissais au boulot que j'avais en retard.

Après quelques verre qui représente l'équivalent d'une bouteille et demi les deux amis sont beaucoup plus détendue et rient à gorge déployée.

Martin: Tu sais.. Je voulais te dire *rire* J'ai trouvé quelqu'un qui me plait...

Yann: Oula attention Martin Weill.. Que dis-je THE Martin Weill, le Don Juan de ces dames à trouvé chaussure à son pied. Et alors? elle est comment?

Martin: Bah enfaîte Yann.. C'est pas une "elle" mais un "il"..

Yann: *faillit s'étouffer* Qu..Quoi *tousse* ?

Martin: Yann je suis Bisexuel.. *se rapproche un peu plus pour taper dans le dos se son ami*

Yann: Ah *tousse* et depuis quand ?

Martin: Comment ça Yann depuis quand ? Depuis toujours c'est juste que je ne le cris pas sur tout les toits..

Yann: Ah et du coup c'est qui ? Je le connais ?

Martin: Ouuuais...

Yann: Nan c'est pas vrai Hugo ? Putain je le savais *rire*

Martin: Roh t'es con *tape dans les cotes amicalement*

Martin se rapproche de Yann et l'embrasse. Ce baissé ne veut bien-sur pas dire la même chose pour le jeune reporter que pour son patron. Yann prolonge cependant se baissé en se disant qu'il lui fera certainement oublier l'anglais avec son regarde si profond. Sauf qu'il ne s'arrête pas la et monte sur Martin qui le veut, il pense que c'est la seul solution pour oublier l'autre homme, le sortir de la tête. Cet homme qui le déconnecte du réel depuis deux jours. Un bout de lui s'en veut car Martin est vraiment quelqu'un de bien et qu'il ne mérite pas ça mais il continue. Il n'arrive pas à s'en empêcher. C'est trop Martin laisse son amour s'exprimer et Yann en oublie presque l'objet de son désir aux yeux émeraudes. Ce qu'il se passe hors du bureau reste hors du bureau après tout nan ?

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