~ Chapitre 7 ~

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Je fais ça pour le plaisir, dit-il.

La ceinture fouetta violemment son visage, des larmes par dizaines perlaient le long de ses joues, atterrissant,pour la plupart, sur son t-shirt. Certaines se déposaient sur ses petites lèvres.
Un deuxième coup l'atteignit, cette fois-ci sur sa jambe. Son petit corps était étalé sur le grand sol froid du salon, son souffle était coupé par les nombreux coups qu'Il lui avait asséner.
Il s'approcha d'elle et baissa sa braguette, elle ferma fortement ses paupières, ne pouvant rien faire d'autre. Elle ne vit rien, mais elle senti tout; sa grande bouche, piquante à cause de la barbe de deux jours qu'il arborait, son haleine puant l'alcool et sa voix rauque et perverse.
Elle ouvrit les yeux, découvrant son odieux visage la regardant. Ses yeux sombres et cernés reflétaient le mal qu'il voulait lui faire. Elle vit son reflet dans sa grande pupille, ce ne pouvais être elle, la jolie petite fille qu'elle était auparavant était partie, laissant place à une fille au visage beaucoup trop fin parsemer de contusions.

Quand ses yeux s'ouvrirent, elle était dans un autre endroit, cette fois plus accueillant. Sa tête lui faisait très mal, et ses yeux piquaient, comme si elle avais pleuré toute la nuit.

T'es enfin réveillée petit dragon.

Elle se tourna vers la source de la voix. Andrew était assis sur le lit, il approcha sa main de son visage, mais elle se dégagea. Il lui caressa tendrement le bras, tout ses membres tremblaient, et elle était dos à lui.

Je suis désolé, vraiment désolé. J'aurais tellement voulu t'aider.

Il se leva et parti de la chambre, Jaenys éclata en sanglots.

***

Alors ? Elle est réveillée ? demanda Marie.

Oui mais, elle veut pas me parler, elle est encore sous le choc.

Eh t'inquiète,elle va finir par te parler, je pense que c'est juste ses mauvais souvenirs qui sont revenus.

Elle va m'en parler ?

Oui sûrement. Au fait, mon ami arrive dans 5 minutes.

D'accord, je vais prendre une douche.

Andrew entra dans la salle de bain et se déshabilla, des marques violacées étaient présente un peu partout sur son corps, sa blessure cicatrisait correctement, mais une sensation de démangeaison le parcourais à chaque fois qu'il y touchait.
Il se mit sous la douche et senti l'eau froide lui taper le dos, il se savonna et sorti quelques instant plus tard.
En sortant de la salle de bain, il tomba nez à nez avec Jack.

Salut, bien dormis ? demanda Andrew, souriant.

Ouais super, j'espère que tu n'a rien fait de mal à Jys pendant qu'elle dormait.

Écoute, tu ne me connais pas, parce que si tu me connaissait, tu saurais que jamais je n'aurais fait de mal à une fille.

Il parti, ne voulant pas que tout ceci ce finisse mal. Le médecin sorti de la chambre de Jaenys et ferma la porte.

Les blessures ne sont pas internes, elle est juste secouée. Si elle a encore mal donner lui un antalgique le matin et le soir.

Il les salua et parti.

Je vais voir comment elle va, dit Marie.

Elle entra dans la chambre, laissant Jack et Andrew seuls à seuls. Un lourd silence régnait, Andrew jetta un coup d'œil à son portable, il était 09h30. Il n'avait reçu aucun message et décida donc de faire un tour sur les réseaux sociaux.

Désolé pour tout à l'heure, dit soudain Jack.

Pas grave.

A vrai dire, Andrew ne voulais pas trop lui parler; il était plus préoccuper par son frère, qui ne donnait aucune nouvelle, qu'autre chose.

Bon,commença Marie en fermant la porte de la chambre, je dois aller travailler, donc reste près d'elle toute la journée et surtout s'il y a un problème tu m'appelles.

Il acquiesça de la tête et les accompagna jusqu'à la porte. Enfin seul, il allait préparer le petit-déjeuner, qu'il mit sur un plateau pour aller le donner à Jaenys.

T'a faim ? demanda-t-il en faisant passé sa tête par l'ouverture de la porte.

Oui, avoua-t-elle d'une petite voix.

Il ouvrit la porte, et entra le plateau en main.

Waouh, je pense pas pouvoir manger tout ça, dit-elle.

Je mangerais avec toi,dit-il en s'asseyant sur le lit, alors, tu va me raconter qu'est-ce qu'il y a ?

Elle prit une longue inspiration.

J'ai jamais connue mon père, ma mère m'a eu très jeune et il n'a sûrement pas assumer. Donc les premières années de ma vie je les ai vécus avec ma mère et ma grand-mère. Je ne sais pour quelles raisons, ma mère décida de partir de chez ma grand-mère.
Elle n'a jamais été le genre de mère attentionnée et gentil;elle ne me parlais presque jamais et j'ai du me débrouiller seule dès que j'ai eu assez d'autonomie.Mais quand j'ai eu 12 ans, ma mère a connu quelqu'un, il était plus vieux qu'elle et avait déjà eu une femme. Au début il était sympa, mais il est vite devenu violent. Bien sûr ma mère ne me protégeais pas quand il me frappais, et il a vite commencé à la frappé elle aussi. Je me disais que ça pouvais pas être pire mais... elle s'arrêta,des larmes coulaient le longs de ses joues.

Tu peut arrêter si c'est trop dur, dis-je.

Elle inspira profondément et continua :

Mais un jour il m'a violée. Il me touchais, me chuchotait des mots horribles à l'oreille et me frappait si je me débattais. Le pire c'était quand il buvais; il me frappait encore plus fort. Je ne pouvais rien dire à personne, sinon il me tuerai, alors j'ai enduré ça durant 4 ans, les professeurs me demandaient souvent ce que j'avais, mais ma mère venait leurs donné des excuses complètement inventées.
Tout ça a arrêter quand un voisin l'a vu me frapper avec une bouteille de bière.

Elle souleva sont t-shirt dévoilant une longue cicatrice sur son ventre,partant en diagonale.

On m'a emmenée à l'hôpital et placée dans une famille d'accueil, depuis je ne les ai plus jamais revus.

Andrew, ne sachant que lui dire, la prit dans ses bras.

Si jamais je le voit un jour, tu peut être sûre que je le tue, lui dit-il.

Drogues.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant