Chapitre 24

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J'enfile mes Vans afin d'aller rejoindre Hanna dans notre bar « La Roche et Elle ». J'ai toujours été amusée par le jeu de mot, du nom du bar, qui fait référence à la Rochelle où nous habitons.

Sur c'est pensés qui me font bêtement sourire, je sort de mon appartement laissant Marc vaquer à ses occupations. Il m'a informé qu'aujourd'hui, il n'allait rien faire, simplement attendre mon retour.

Je monte dans le bus, que j'ai failli manquer, avant d'aller m'assoire sur un siège au fond avec la musique dans les oreilles.
Aucun embouteillages à l'horizon grâce aux vacances d'été, où la plupart des familles, on quittés la pluie pour une destination plus ensoleillée.
Après une dizaine d'arrêts, je suis la seule à descendre dans la rue « des bars », comme les plus jeunes l'appelle.

De loin, j'aperçois Hanna qui m'attend sur notre table habituelle. Elle a l'aire stressée et se cesse de se ronger les ongles.
À ma vue, elle m'éclipse un sourire.
Je pénètre dans le café et tout en demandant un cappuccino au barman, je part m'installer devant mon amie.

       - Salut, me lance-t-elle timidement.

       - Salut.

Je réponds simplement car je ne sais pas quoi ajouter de plus. Elle me lance un regard de culpabilité marqué par des cernes prohubinantes. Ses yeux sont rouges vifs : elle à certainement du pleurer toutes la nuit.
Comme à son habitude, elle porte un collier en argent qui supporte un médaillon en forme de cœur.

Elle ne cesse de jouer nerveusement avec celui-ci, avant de reprendre la discussion.

       - Je suis désolée... dis-t-elle la gorge nouée, ce qui trahit ses larmes.

       - Hanna...

Je me lève de ma chaise afin d'aller l'enlacer. Elle se met aussitôt à éclater en sanglots dans mes bras, ce qui alertes les autres clients.

Toutes les têtes sont rivées sur nous, tandis un groupe d'adolescents murmurent entre eux.
J'entends faiblement un garçon dire : « La cocu », tout en éclatant de rire, ce qui met mes nerfs à vifs.
Je paye l'addition avant de quitter les lieux, avec toujours Hanna dans mes bras.
Elle sanglotte tout en reniflant du nez.
Je me met instinctivement à lui caresser les cheveux dans l'espoir que ce geste la réconforte.

Nous partons nous installer sur un banc face au bar, et toujours les larmes aux yeux, elle reprend la discussion.

       - Tu dois me détester...

       - Non, pas du tout.

Elle essuie les gouttes salés qui perle sur ses joues, avant de m'adresser un regard surpris.

       - Tu... Tu ne m'en veux pas ?

Je lui sourit chaleureusement tout en replaquant une mèche de ses cheveux courts​, derrière son oreille.

       - Non et je veux toujours être ton amie, si tu veux bien, bien-sûr.

Ses larmes de tristesse se change en joie, avant qu'elle me saute dans les bras. Je prends sa réponse comme un «Oui», et après avoir parler un moment, elle m'explique sa situation :

       - Une semaine avant qu'on se rencontre au parc, j'ai reçu un appel du secrétaire de l'entreprise ou j'avais postulé pour mon stage de troisième année. Il semblait tout connaître de ma vie car il m'a tout de suite proposer de l'argent. L'entreprise était : « Park industrie », m'informe-t-elle avant de poursuivre. J'ai acceptée dans chercher plus amples détails. J'avais vraiment besoin d'argent et la somme qu'il me proposait... Était vraiment importante. Donc comme un accord, il m'a envoyé ta photo par email, tout en m'expliquant que j'avais juste à veiller sur toi.
Le reste de la semaine je t'ai cherchée, il m'avait informé où tu habitais alors, j'ai attendu que tu sorte de ton appartement. J'ai profitée que tu aille au parc pour faire une première rencontre et la suite... La suite, tu l'as connais.

Pour toujours - Tome 1Where stories live. Discover now