No one fights for me

soft princess

Hey, j'ai changé la "couverture" de la fiction. J'en ai fait une exprès pour No One Fights For Me. Dites moi en commentaire si elle vous plait. Vous pouvez aussi me dire si vous n'aimez pas, au quel cas je la changerai ! Il est un peu court, c'est pour introduire la suite de la fiction mais il est important : Voici le nouveau chapitre :)

PDV Clarke

Ma main caressant ses cheveux, J'observais Lexa qui dormait contre moi. Je parcourais son visage de mes yeux, m'arrêtant à chacun des traits qui la rendait si belle. Je souriais quand elle grimacait à cause d'un rêve, éblouie par cet être si dur et en même temps si doux. Sa bouche rosée était couverte de blessures dû aux nombreuses morsures qu'elle s'infligait lorsqu'elle se mordait les lèvres dans les moments de stress que sa vie à 200 à l'heure lui offrait généreusement.
Ses longs cils couvraient ses magnifiques yeux verts qui tournaient parfois vers un gris profond. Son souffle contre ma peau semblait calme, constant. Elle était paisible et je n'avais pas souvent eu l'occasion de la voir comme ça. J'avais enfin retrouvé la chaleur de ses bras, son toucher qui faisait tant déraper mon coeur, son parfum que j'essayais de garder en mémoire à chaque fois que je m'éloignais d'elle. Pourtant hier soir, nous n'avons rien fait de plus que de s'effleurer, de s'embrasser. Rien ne sert de se presser.

Tranquillement je deposai un baiser timide sur sa joue, elle laissa transparaître un léger sourire qu'elle tenta de cacher rapidement mais je l'en empêchai en déclarant :
"- Ne le cache pas. Ton sourire est magnifique.
- Le tien est encore plus beau. Rétorqua-t-elle de sa voix endormie.
Je voulus me pencher pour l'embrasser lorsque quelqu'un m'arracha ce moment en toquant à la porte.
- J'ai pas envie d'aller ouvrir...
- Vas-y Clarke, on continuera ça plus tard c'est promis.
Elle s'enleva de moi puis me fit signe d'aller ouvrir tout en souriant.
Je me levai péniblement et ouvris la porte lentement.
"C'est pas trop tôt !
Raven se tenait là et affichai un air énervé pas du tout crédible.
- Qu'est-ce que tu veux Raven ?
- Ah salut Lexa ! Dit-elle en faisant signe à Lex qui était restée en retrait. Non c'était pour te dire que ta mère était en ville. Elle voulait te faire une surprise mais vu les circonstances ce serait pas super qu'elles tombent sur vous deux entrain de faire des bébés. On l'a croisé au café avec Octavia ce matin.
- Oh, merci Raven tu me sauves.
- Je t'en pris, bon je te laisse j'dois aller rejoindre Wick.
- Okay à plus tard.
- Tu me tiens au jus."

Je me retournai vers Lexa tout en affichant un regard inquiet et elle me proposa de simplement se faire passer pour une amie devant ma mère.
"Lexa t'es connue elle sait que je suis allée dans le camp.
- Et alors on est devenu amies et voilà, elle nous surprendra pas.
- Ca va être dur de me contenir.
- De te contenir ? Demanda-t-elle un sourire craquant traversant ses lèvres
- Oui je ne sais pas si j'arriverai à passer une seconde sans tes lèvres contre les miennes. Dis-je en m'approchant d'elle

Elle se mit à sourire de toute ses dents et pour la première fois je l'attrapai par la taille. Elle avait l'habitude de tout contrôler, même notre relation, mais pas cette fois, j'étais en charge. Je voyais bien à son air étonné qu'elle n'en n'avait pas l'habitude. Je deposai alors lentement un baiser sur ses lèvres et je l'approfondissais en posant mes mains de chaque côté de ses joues. Ensuite ma main droite vint se placer derrière son cou, nos langues se touchèrent. Le baiser devint de plus en plus intense jusqu'à ce qu'elle y mette fin. Elle se retira doucement.

" Ta mère risque vraiment de nous surprendre si on continue dans cette voie.
- Est-ce que c'est vraiment important si ca arrive ?
- Pas pour moi. Elle sourit gentiment
Je vais prendre une douche.

J'acquiescai et elle embrassa rapidement mes lèvres avant de s'enfuir à la salle de bain.

Ayant du temps à tuer, j'attrapai un de mes vieux enregistrements et le posai sur mon tourne-disque. Un objet que j'avais récuperé dans la maison de ma grand-mère et auquel je tenais beaucoup. Comme à chaque fois que la musique démarrait, je commençai à me déhencher.