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- Abby vient mettre tes chaussures ma chérie, nous avons un peu de route pour aller voir tes grands parents, s'il te plaît, dépêche toi.

Elle n'avait que quatre ans mais c'était vraiment une petite fille mature. Elle avait compris qu'elle ne verrait plus son papa qui nous avait quitté dans un accident de la route. Mais elle n'avait pas l'air d'être trop malheureuse.

Aujourd'hui, je l'emmène chez mes beaux parents, en Bretagne. Elle va y passer une semaine de vacances avant qu'ils partent se reposer dans leur maison secondaire en Sicile. Ils voulaient la prendre avec eux mais je ne peux pas la laisser encore toute seule à plusieurs milliers de kilomètres de moi. C'est plus pour moi car je sais qu'elle serait heureuse de passer tous l'été là haut mais je ne me sens pas prête à lâcher ma fille.

- Voilà maman, me dit elle. J'ai fini de mettre mes chaussures.

- C'est bien Abby, tu es une grande fille. Aller vient me faire un câlin, lui dis je en ouvrant mes bras.

Elle s'exécuta puis on sortit enfin de chez nous pour prendre la route.
Il n'y avait que quatre heures de route entre Paris et la Bretagne et j'avais l'habitude de faire ce trajet.

Et malgré la perte de mon mari, je continuais​ régulièrement d'aller voir mes beaux parents. Abby avait besoin d'eux et vice versa. Surtout qu'elle était leur seule petite fille. Ma belle sœur ne c'était toujours pas décidée à se caser. Elle préférait profiter de sa vie de célibataire à fond avant de fonder une famille.

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- Abby ma chérie réveille toi, on vient d'arriver.

Elle cligne plusieurs fois des yeux puis finit par être totalement réveillé. Elle enlève sa ceinture de sécurité et saute sur place d'impatience le temps que je vienne lui ouvrir la portière.

Je l'aide à descendre de la voiture et elle se dirige vers la porte d'entrée qui s'ouvre quand elle arrive devant. Ma belle mère nous avait entendu arriver. Abby lui saute dans la bras et l'embrasse affectueusement.

Je sors les valises du coffre et me dirige moi aussi vers la maison.
Je salue ma belle mère et mon beau père quand Abby finit par les lâcher puis se fut au tour de ma belle sœur.

- Vous nous avez manqué me dit celle-ci en prenant Abby dans ses bras.

- Vous aussi. La petite était impatiente de venir passer ces quelques jours ici surtout quand je lui ai dit que sa tante Carla était là aussi.

- Tata?

- Oui ma chérie?

- Je peux dormir avec toi?

- Mais bien sûr mon Amour. Tata a déjà préparé ton lit à coté du sien. Je savais qu'elle voudrait dormir avec moi, me dit elle.
Tu restes avec nous combien de temps?

- Je repars demain matin et je reviens la semaine prochaine. Je vous la laisse une semaine entière, lui dis je en rigolant.

Elle sais que j'ais du mal à laisser ma fille. Surtout depuis que mon mari n'est plus là mais je sais aussi qu'avec mes beaux parents et surtout ma belle sœur elle sera bien.

Je monte la valise de ma fille dans sa chambre et range ses affaires dans la commode. Puis je mets sa trousse de toilette dans la salle de bain.
Quand je descends, ils sont sur la terrasse à jouer au bord de la piscine.

Je me sers à boire et je les rejoins sur la terrasse. On discute pendant une heure avant de décider d'aller faire le repas. Je m'occupe de la salade pendant que ma belle mère prépare le plat et que ma belle sœur s'occupe du dessert. Quand tous est enfin prêt, je vais débarbouiller Abby dans la salle de bain avant de venir nous installer autour de la table.

Le repas se déroule dans la joie et la bonne humeur. Cela faisait un mois que je n'étais pas revenu et ils nous avaient manqué.

Après le repas je vais doucher la petite pour la mettre en pyjama avant de la coucher.

- Abby tu vas dire bonne nuit et au dodo.

- Je peux dormir avec toi ce soir?

- Bien sûr ma chérie, tu dormiras demain avec tata, cela ne la dérangera pas tu sais. Aller va leur faire des bisous et on va se coucher.

J'étais moi aussi fatigué, je décidais donc de me coucher en même temps que ma fille. J'avais de nouveau de la route demain à faire et je voulais avoir un peu de sommeil.

Quand elle eu enfin fini de faire ses bisous et câlins à tous le monde, on se coucha enfin et on ne mit pas longtemps à s'endormir.

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