Chapitre 15

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Voici le chapitre 15, mes chères lectrices qui me donnent le sourire ! Je tiens à remercier ma correctrice qui se reconnaîtra.Ton aide m'est très précieuse, je te remercie énormément.Bien  trêve de bavardage , je vous laisse lire ce chapitre à plus...Votre ami Alek.

PDV Alaya.

Seigneur, cet homme venait de poser sa lame sur le haut de mon sein! Il ne manquait pas de toupet!

_Croyez vous que je puisse poursuivre mon geste, Lass? Entendis-je d'une voix aux connotations plus que suggestives.

Un frisson me parcourait d'ores et déjà l'abdomen, et je ressentais le contact de cette lame acérée outrageusement froide et déstabilisante. J'implorais mon corps de se mouvoir mais je ne pouvais que garder les yeux rivés sur ce visage qui semblait me dévêtir sans même un geste. Pourquoi diable ne puis-je plus bouger? Une main ferme enserrait ma taille et je ne pouvais qu'observer. J'avais la vague et subtile impression que mon corps n'était plus sous mon contrôle. Un second bruit de vêtement me surprit et un souffle chaud me caressa lentement la clavicule, pour remonter près de mon oreille. Chaque parcelle de mon corps semblait s'animer d'une chaleur mordante et mon cœur n'avait de cesse que de battre en un rythme effréné. Lorsqu'une voix emplit d'un feu ardent me souffla...

_Vous devriez fermer vos petites lèvres Lass, je pourrais prendre cela comme une invitation. Déclara mon assaillant avant de me relâcher.

Je m'offusquais en revenant à la réalité. Que venait-il de se produire!?

_Ne bougez pas, Lass. Me soufflait cette voix qui me paralysait autant que ce parfum de noix si enivrant qui me rendait malgré moi toute chose.

Prise de panique, je fermais les yeux me sentant trembler comme une feuille battue par le vent. Une sensation de glissement de tissu me donnait alors quelques frissons. Passant de mes mains à mes épaules, j'écarquillais les yeux en ressentant le souffle chaud du Comte proche du mien. En l'observant je remarquais ses longs doigts qui s'attelaient à refermer le dernier bouton d'une chemise bleu qui me tenait maintenant chaud.

_Il serait dommage que vous preniez froid, Lass. M'assura Le Comte en entrelaçant ses doigts aux miens.

Je demeurais interdite, et le laissais me guider vers le manoir, stupéfaite par la tournure que prenaient les événements. Que cherchait-il à me faire au juste? Était-il en train de se jouer de moi? Et par dessus tout, Pourquoi diable était-il torse nu!? Je me reprenais en réalisant avec beaucoup de honte que la chemise que je portais était tout bonnement la sienne. Quelle idiote je faisais!

Quelques heures plus tard.

_Que vous arrive-t-il Lass? Vous n'avez pas faim? M'interrogea Le Comte, en portant une coupe de vin blanc à ses lèvres, vêtu d'une veste à queue de velours rouge sombre.

J'examinais un court instant les lieux, une grande table comme il se devait pour un homme aussi riche. Tout à fait digne de son arrogance, pensais-je. Le tout en bois noir, des chaises sculptées en détails. Une cheminée communicatrice à cette grande salle, pour tenir au chaud les convives. L'argenterie clinquante et reluisante, des mets aux parfums alléchants et cela seulement pour deux personnes.

_Le goûter m'a largement suffit, Monsieur Le Comte. Assurais-je d'une voix neutre en prenant soin d'éviter ses iris aux lueurs ambre et feu.

Lucifer 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant