Chapitre 21

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Hola !!!

J'espère que vous allez tous très bien ! Perso je commence ma semaine de vacances, donc ça va plutôt bien !

Je vous laisse avec un chapitre... Comment dire ?

Lisez vous verrez !!

*****

Alors qu'il s'éloigne, les larmes coulent lentement, silencieusement, sur mes joues.

J'aimerai hurler.

J'aimerai le rattraper.

J'aimerai m'effondrer.

J'en suis incapable. Je ne peux tout simplement pas bouger. Je ne peux pas parler.

Comme si tout, hormis mes larmes, s'était arrêté.

Mon cœur, ma circulation sanguine, mes influx nerveux.

Rien.

Mon monde interne vient de voler en éclat.

Il jette un dernier coup d'œil par dessus son épaule avant de démarrer et partir pour de bon.

Je ne prend conscience du temps que je suis restée figée quand ma voisine arrive devant le palier. On ne se connaît que de vue, pourtant elle vient aussitôt me voir.

C'est une dame d'une soixantaine d'année, qui va toujours faire ses courses le mercredi après midi à quinze heure.

-Ça ne va pas ?

Aucun mot ne peut quitter mes lèvres.

Elle ne pose pas plus de questions et me raccompagne jusqu'à ma porte. Elle attend que je sois rentrée dans mon appartement pour repartir.

Une fois la porte fermée derrière moi, je tombe à genoux.

Mes larmes ne cessent pas, elles continuent leur course jusqu'à tomber sur le sol. Je ne perçois pas le chat se blottir contre moi.

J'ai mal.

Pitié.

Arrachez mon cœur. Arrachez le.

S'il vous plaît.

Quand mes larmes tarissent, il fait nuit noire. Je n'ai toujours pas bougé.

J'ai encore mon manteau, mon sac à dos, et mes chaussures.

A genoux dans l'entrée.

Je ne ressens plus aucun souffle de vie.

Je n'ai pas faim.

Je n'ai pas froid.

Je n'ai pas soif.

Je n'ai pas sommeil.

Je suis incapable de penser. Incapable de me lever.

Une heure plus tard, je me sens capable d'aller jusqu'à ma douche. J'enlève péniblement mes chaussures, ma veste et mon sac.

Je me relève précautionneusement, et je commence à me déshabiller totalement.

C'est pénible.

J'allume l'eau et me hisse difficilement dans la douche.

Une fois dedans, je me laisse tomber au sol.

Le dos appuyé contre le mur, je prend mes jambes entre mes bras et laisse l'eau frapper sur le sommet de mon crâne.

Je ne sais pas comment je parviens à m'asseoir en tailleur sur la table de ma cuisine, emmitouflée dans ma combi et un plaid.

Fille de glaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant