-Tu foutais quoi ? Je m'avance.

Il ne réponds pas et semble gêner, puis il s'assoie sur son lit et pousse un grand soupir. Il décide ensuite de lever la tête et de m'observer.

- Tu n'est pas sensé être en train de dormir toi ?

Non, je complotais avec le diable pour savoir comment je pourrai te trucider.

- J'avais faim, je fini par dire. T'es malade ?

En remarquant les boîtes de médocs par terre, il se précipite pour les remettre dans le tiroir de sa table de chevet. Trop tard mon petit, j'ai tout vu. Je ne sais pas ce qu'il cache mais vue son air gêné, ça doit être un peu grave ou juste honteux. Sûrement il est juste constipé et moi je m'imagine des choses. N'empêche, je reconnaît pas ces boîtes, moi qui ai souvent été obligé de me soigner seule.

Il se lève, puis s'approche de moi. Arrivé à ma hauteur, il me scrute comme quelqu'un qui essai de comprendre un problème de math. L'incompréhension mêlée à la frustration se lis dans son regard, je ne sais pas ce qu'il a là maintenant mais si il me touche je le tue. Il s'avance, je recul et cela continue jusqu'à ce que je sois collé au mur non loin de la porte. Je ne comprend pas ce qui se passe, il ferme la porte avec lenteur toujours le regard posé sur moi. J'observe le moindre de ses faits et gestes, on se regarde dans les yeux. Un silence pesant envahi la pièce, Gabriel pose une main sur le mur près de ma tête. Il souri, c'est une expression de lassitude qui émane de ce sourire.

- Gabriel ? fis-je. Tu va bien ?

- Je ne sais pas, tu ne devrais pas être là.

C'est tout ? Il est devenu bizarre juste parce que je suis là ? Je pose une main sur son torse nue, son cœur bat extrêmement vite. J'essaie de le pousser mais il persiste à rester planté là, Je le sens qui tremble légèrement et sa respiration semble saccadée. Je le regarde, il continue de sourire comme un con, puis je me rappel la dernière fois quand il est tombé dans les pommes. En parlant de pomme je lâche celui dans ma main et dans un élan de curiosité je décide de m'éloigner rapidement de lui pour aller vérifié dans son tiroir. Les boîtes de médicaments indiquent " douleur, nausée et fatigue". Gabriel se précipite à nouveau vers moi, il m'arrache presque les boîtes de la main pour les remettre à leur place.

- Vas t'en d'ici, me dit-il. Tu dois te reposer, je t'ai dis que j'allais réfléchir et donc je dois être seul.

Il prit son temps pour articulé ces mots, comme si cela l'essoufflait encore d'avantage. ça y est je m'inquiète, si il est dans cet état je pense pas qu'il s'en sortira seul.

- Non, fis-je sous son regard ébahi. Je resterai tant que tu m'aura pas dis ce qui se passe.

- Il n'y a rien, je suis juste fatigué j'allais dormir.

Mais bien sûr, prend moi pour une conne.

-Gabriel, je hausse le ton. Je ne bougerai pas tant que tu me dira rien.

- En quoi c'est ton problème? il cri presque. Je suis chez moi merde.

- Et alors ? Tu es malade, on dirait presque un animal qui attend qu'on l'achève. Il me regarde comme si j'étais tarée. Dis moi ce qui ne va pas.

Il ne dit rien, mais continue de me scruté. Cet imbécile m'énerve putain, juste le fait qu'il ne parle pas ça me stresse encore plus car je ne peux rien faire si il persiste à ne rien dire. Soudain, j'en ai marre. Je lui fais un croche pied et il chavire sans rien comprendre, heureusement le lit n'était pas loin. Si il ne veut pas me dire ce qui se passe, j'aurai ma réponse autrement.

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⏰ Last updated: Apr 22, 2017 ⏰

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Belle sous la pluie.Where stories live. Discover now