Partie 1

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- Maman s'il te plaît, arrêtons ces pratiques, on a quasiment fait le tour de tout les marabouts du Sénégal et ça ne mène à rien, tu as dépensé toutes tes économies, ça ne vaut plus la peine

- Ma fille que ne ferais-je pas pour que tu guerisse regarde toi, tu ressembles plus à rien, tu ne ris plus toi qui était si joyeuse si joviale regarde toi..... ça me tue de te voir ainsi. Siga tu n'as plus d'amis, tu refuse de sortir, tu refuse d'affronter le monde, j'ai peur que cette maladie te détruise à jamais tu es si jeune si belle je Je.....

Ces phrases moururent dans un sanglot qui dechira le coeur de Siga, voir sa mère pleurer lui mettait dans tous ses etats. Elle la prit dans ses bras et pleura un bon coup avec elle.

Elles venaient de rentrer d'un long voyage effectuer dans un village voisin. Elles y avaient passés toute la journée, attendant leur tour dans une longue file d'attente, pourtant, le premier chant du coq les avaient trouvé en route mais cela ne leur avait pas empêcher de trouver du monde laba. Elles etaient venu pour une consultation au niveau de Pa Samory, un marabout guérisseur réputé du village grâce à sa compétence, il suffit juste qu'il te regarde dans les yeux pour détecter la maladie dont souffre son patient. Ce dernier leur remit des sachets contenant du poudre ainsi que des bouteilles remplies de toutes sortes de liquides. Il leur donna un autre rendez-vous avant de s'occuper des autres patients qui remplissaient sa maison.
Les médecins n'ont rien trouvé raison pour la quelle sa mère s'est tournée vers la médecine traditionnelle.
C'est ainsi qu'elles reprirent la route sous un soleil de plomb capable de faire fondre une couche de glace.

La vie de Siga n'a jamais été rose, depuis son plus jeune âge, elle traînait avec elle une maladie qui lui a gâché la vie, qui la tuait à petit feu, qui la sombrait dans un silence, un mitisme sans fin, une dépression totale, elle passait le plus clair de son temp à s'enfermer, à fuir le monde, à remettre en cause son existence; pourtant, elle aimerait remplir sa vie, faire des activités, s'éclater comme les jeunes de son âge mais elle n'y arrivait pas.

La nature l'avait forgé et fait d'elle une personne joviale pleine de vie qui pour un rien on voyait toutes ses dents blanche et bien rangé dehors, toujours en bonne humeur mais, le temps l'avait rendu calme, timide, réservée et renfermée. Pourtant cette maladie l'avait pri de court. Jusqu'à ses 15ans elle était la jeune fille active,  intelligente et très polie que toute mère desirerait enfanté de par sa douceur, sa gentillesse et son éducation hors du commun, qualités qu'elle garde toujours. Elle incarnait presque la perfection même si cette dernière n'est pas de ce monde, elle en touchait une infime partie. Elle était âgée de 19ans et venait de reussir son examen de baccalauréat avec une mention très bien. Elle était la star du lycée de par sa beauté et de son intelligence. Elle était une élève brillante, bosseuse et à toujours été première de sa classe du primaire au secondaire. Elle était connue aux villages grâce aux nombreux prix qu'elle remportait. Tous les professeurs l'appréciaient, elle était la protégée du proviseur qui s'était decarcassé pour lui trouver une bourse à l'étranger, tout était réglé par ce dernier mais Siga n'était pas du même avis et refusa catégoriquement, pour elle c'était hors de question qu'elle passe la nuit loin de sa mère. Le proviseur ne comprenait rien de son entêtement ne lui ayant fourni aucune raison valable. Il se demandait pourquoi cette dernière refusait cette opportunité qui faisait rêver tous les jeunes du villages. Tous les professeurs ont essayés de la convaincre mais, elle campa sur sa décision disant qu'elle ne voulait pas quitter sa mère. M. Sarr fit apelle à sa mère pour qu'elle l'aide à convaincre sa fille parce qu'il etait persuadé que seule sa mère pourrait la faire entendre raison mais cette derniere sobstinait à aller lui répondre remettait toujours leur rencontre au lendemain ne sachant pas quoi lui dire. Pourtant elle aussi avait tenté de parler à sa fille mais la conversation finissait toujours par un bain de larmes.

Tours Du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant