Recueil de fanfictions ( Junjou Romantica et Sekaiichi Hatsukoi )

Anniversaire.

-An-chan ! Que fais-tu là ?

-Comment ça ce que je fais là ? C'est ton anniversaire !

-Anni...versaire ?

Je ris nerveusement. Takano-san regarde, étonné, An-chan qui tient un cadeau et un gâteau dans les mains.

-J'avais oublié...

-Comment as-tu pu oublié ton propre anniversaire ? Rentrons chez toi ! Il ne fait pas si chaud ce soir...

Je regarde mon téléphone : 27 mars. C'est bien mon anniversaire. J'étais tellement obnubilé par le travail que j'en ai oublié quelque jour nous étions.

-Ritsu ! Tu m'écoutes ? Excusez-moi, vous êtes bien son chef ?

-Oui, c'est bien moi, répond calmement Takano-san.

-J'espère qu'il n'est pas comme ça au travail ! Quel honte sinon ! Ritsu, je ne compte pas rester dans le froid toute la nuit alors entrons !

-O-oui désolé...

-Et vous appelez ça galant...

Elle rentre en claquant des talons. Mon Dieu...Je ne m'attendais pas à ce qu'elle vienne. Nous sommes à trois dans l'ascenseur. Une ambiance très étrange se met en place mais je me demande si je ne suis pas le seul à la ressentir. An-chan regarde attentivement les portes de l'ascenseur et Takano-san...a sa tête habituelle d'inexpressif.
Les portes s'ouvrent et nous nous dirigeons chacun devant nos appartements. Alors que j'étais entrain de penser que ça devait faire mal à Takano-san, An-chan prit soudain la parole.

-Vous voulez venir avec nous ? Plus on est de fous, plus on rit dit-on et puis...Ritsu est un idiot. Je ne veux pas passer la soirée seul avec lui.

Tu n'avais pas qu'à pas venir ! Takano-san l'observe septique alors que je garde le tête baissée vers le poignée de porte. Il range ses clés dans sa poche et sourit.

-Ça me ferait très plaisir !

Comme c'est étonnant...Je soupire et ouvre la porte. Je pose mon sac sur la table et enlève mon manteau.

-Do-donnez-moi vos manteaux. Je vais les mettre dans ma chambre.

-Dis-moi Ritsu...Depuis quand n'as-tu pas rangé cet appartement ?

An-chan et sa manie de tout garder propre et bien rangé...J'avais oublié...Heureusement que j'avais au moins ramassé les vêtements qui traînaient par-ci par là ce matin.

-Je, je ne sais pas.

-Tss...Tu es répugnant !

Takano pouffe discrètement derrière elle et me tend son manteau. Je me dirige rapidement dans ma chambre et pose les manteaux sur mon lit. J'enlève ma chemise et la remplace par un pull confortable.

Quand je retourne au salon, An-chan nettoie la cuisine relié au salon.

-Tu as de la chance que ce soit ton anniversaire ! Sinon je t'aurai fait ranger ton appartement de A à Z.

Oui, quel chance ! Je m'assieds dans mon canapé et ma tête tombe en arrière sur le dossier. Je peux donc voir mon amie d'enfance préparant quelque chose dans la cuisine, les sourcils froncés. C'est une belle jeune femme, je dois l'avouer. Mais je ne peux m'imaginer avec plus qu'une simple relation amicale avec elle, ni avec aucune femme. Ça m'est juste impossible.
Personne ne m'a jamais vraiment attiré, à part...Cet homme aux cheveux ébénes qui me fixe depuis tout à l'heure avec un sourire. J'étais obnubilé par lui au lycée et je me demande encore comment j'ai finis par avoir un quelconque lien avec lui, surtout une relation amoureuse, à cette époque. Il me manque quelques brides de souvenirs de mon passé. Je ne me souviens pas de tout. Le principal.
Aujourd'hui, je me dis que le destin est mesquin. C'est bien un de ses tours qui a fait en sorte que je travaille pour lui. Niveau professionnel, je suis inférieur à lui et ça m'énerve sincèrement ! Je suis le genre de personne à détester mêler vie professionnelle et vie privée, non seulement à cause de mon expérience. Le travail que mon père m'avait offert. Je me faisais détesté par mes collègues et j'étais aveuglé. Je ne l'ai même pas remarqué ! Finalement je me dis que j'aurai préféré rester à travailler avec le grand Usami-sempai. J'hésite encore quel est le meilleur des deux. Entre se faire détester par ses collègues puisque l'on a un bon travail offert par papa, ou mêler constamment sa vie privée et son travail parce que l'on a retrouvé son ancien premier amour qui vous drague, le choix est rude.