Chapitre 1

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L'alarme sonnai et tout le monde coura chez eux. Le soleil se couchait peu à peu sur la petite ville de Vorxille. Une petite ville où tout le monde pourrait venir vivre mais pas depuis quelques années. Cette ville connaissait maintenant mille deux cent cinquante habitants. Un nombre qui diminuait petit à petit. Le chaos régnait dans cette ville. La nuit était le pire cauchemar que cette ville pouvait connaître.

Mon père enclencha l'alarme et notre maison se retrouva couvert d'acier. L'acier était notre seul bouclier, notre seule arme contre ces créatures.

La nuit beaucoup de créatures sortaient de sous terre et venait se nourrir, de nous, évidemment. Ce n'était pas des loups garous, ce n'étais pas des vampires, c'était un mélange des deux, ils étaient appelaient des Vamolflood. Avec une seule morsure ils vous tuaient, avec une seule main ils vous arrachaient le cœur. Buveur de sang et mangeur d'organes, leur préféré le cœur.

Je montai dans ma chambre et me mis sous la couverture. Tout ça devenait insupportable. J'ai voulu m'enfuir des millions de fois mais le courage n'était jamais là. Je pris mon Ipod et appuya sur play. One Republic dans les oreilles. La tête tournait vers l'acier qui recouvrait la fenêtre de mon balcon. Je ne bougeais plus, je ne respirais plus. Les habitants de la ville, apprenaient petit à petit à vivre avec eux. Ces monstres. Moi c'était tout le contraire. Il y avait des nuits où je ne dormais jamais. Des nuits où ces cauchemars tournaient en boucle.

La musique dans les oreilles, je réussis à entendre un énorme bruit provenant de mon balcon. Mon cœur se mit à battre tellement vite que je pense qu'il aurait pu se détacher de ma poitrine. J'enlevai mes écouteurs et sortis tout doucement de mon lit. Je m'approchai petit à petit de la grande fenêtre et je l'ouvris doucement. Je collai ma tête sur l'acier, le contacte gelé de l'acier m'envoya des milliers de frissons dans tout le corps. Je levai la tête et ouvris la meurtrière pour voir dehors, rien, personne à l'horizon. J'allai refermer la meurtrière quand des yeux aussi rouge que le sang apparurent devant. Je sursautai complètement apeuré, je voulu hurler, pleurer ou encore fermer la meurtrière mais c'est comme si mon corps était paralysé à cet instant. Ses yeux me regardaient intensément comme si il essayait de me faire quelque chose de son esprit. Je fermai les yeux et quand je les ré-ouvrirent, ils n'étaient plus là. Les yeux avaient disparus. Je fermai de suite la meurtrière ainsi que la fenêtre.

« Kristy, viens à table. » je sursauta à l'entente de la voix de ma mère.

« J'arrive. » criais-je en retour, un peu confuse des événements passés.

Je descendis les escaliers et m'installa à table. Je commençai à manger en silence, tandis que mes parents parlaient affaires. Mes parents tenaient une bijouterie qui appartenait à mon arrière-arrière grand-mère. Ils l'avaient eu suite au décès de ma grand-mère il y a 7 mois de cela. Nous étions donc venus vivre ici. Maintenant depuis 7 mois, c'est l'enfer tout les soirs. Voilà, pourquoi mes parents ne voulaient pas quittés cette maudite ville. Pour une bijouterie familiale.

« Kristy, ton anniversaire est dans quelques semaines, qu'aimerais-tu? » souris ma mère.

« Partir d'ici. » grognais-je.

« Kristiana, tu partiras quand tu seras majeur donc cesse de râler. » me gronda-t-il.

« Je déteste cette ville, je déteste ma vie depuis que nous sommes venus vivre ici. » gueulais-je en m'enfuyant dans ma chambre.

Je m'écroulai sur mon lit et me mis à pleurer. Ma vie d'avant me manquait. Pourquoi a-t-il fallut que nous venions vivre dans cette ville où tout le monde finit par se faire tuer? Et pourquoi le reste du monde nous aide pas? Pour un stupide contrat. La journée nous appartenait, la nuit leur appartenait. Je m'endormis peu à peu effondré par cette vie que je ne veux pas.

Blood LoverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant