Chapitre 8

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     Il ne faut pas que je reste sans rien dire.

     - Il m'a bien accueilli lui quand je suis arrivée, on ne peut pas dire que ça a été le cas de tout le monde.

     - Christopher n'apprécie personne sachez le.

     - Et la petite blonde qui vient de sortir de votre bureau, elle apprécie beaucoup de personnes elle? Vous peut être ? 

     Encore une fois, mes paroles on dépassés mes pensés et je regrette instantanément mes actes,  mais je dois rester calme et garder une position ferme. Si je ne suis pas prise au sérieux maintenant, ça n'arrivera jamais. Il me fixe un instant et se lève.

      Il s'approche tout d'abord de sa baie vitrée donnant une vue imprenable sur cette ville en perpétuel mouvement. Cela contraste clairement avec la scène qui se déroule dans ce bureaux où l'atmosphère est devenu pesante. Sa mâchoire se contracte le temps d'une seconde puis il se dirige vers une commode en bois ou repose une carafe et un verre tout deux travaillés. D'un geste sure, il transfert le précieux liquide de la carafe au verre puis le porte à ses lèvres.

          - Vous savez madame Clarck que vous jouez ici votre emplois. 

          - J'en suis consciente. 

     L'espace d'un instant il sourit, mais ce geste disparaît vite dans la multitude de petit pas qu'il a entrepris de faire vers moi réduisant considérablement la distance nous séparant. Il est proche, trop proche, à tel point que je peux sentir son souffle emprunt d'alcool effleurer mon visage. 

     - C'est étrange, à cette distance votre assurance semble disparaître, comme bon nombre de vos défauts. 

     - Mes défauts ? mais de quoi vous parlez. Il n'en est surement pas a son premier verre, mais j'ai envie d'enfin savoir ce qui nourrit cette haine qu'il a envers moi.

     - Oui, d'ici je ne vois plus vos horrible goûts vestimentaire, vos cheveux en bataille. De la je ne peux que voir votre visage si semblable au sien. Ses doigts finissent par se poser sur ma joue, et son visage se rapproche encore.

     Je ne peux pas le laisser faire. Je recule mais il avance encore jusqu'à me retrouver piégée entre lui et le mur.

     - James arrête. Une poigne virile le tire en arrière, et je découvre Christopher

Mr Taylor ou devrais-je dire James maintenant se recule et hurle

     - Et alors quoi ? Celle la aussi tu vas me la voler.

     - Je ne t'ai pas " volé " Jessica, elle a juste fait son choix. Qui te choisirai toi, l'impulsive, maniaque, lunatique et  possessif James Taylor.  

     James jette son verre qui se brise sur la baie vitrée qu'il regardait quelques minutes plus tôt. Je ne peux pas rester et quitte ce bureau. Seul le bruit de mes talons contre le carrelage se fait entendre suivit de près par ceux de  Christopher 

My Crazy BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant