Suleyman: Petit, t'es entrain d'écrire l'histoire.

Youness: Sur 4 rounds, j'en ai gagné que 2.

Suleyman: Oublie pas que ton adversaire, c'est Creed, t'es pas Mohamed Ali. Ça parle de ton combat sur les réseaux sociaux. T'as pleins de fan.

Youness: Je sais pas si je vais y arriver.

Suleyman: Faut croire en toi petit. On est tous avec toi.

Il me tapote l'épaule et descend du ring. Je suis vraiment fatigué. Il a beaucoup d'expérience Creed.
Je me repositionne et remet ma garde.
Il fait de même. La retentit pour déclarer que c'est le début du 5 eme Round.
Direct, il m'attaque, j'essaie d'esquiver mais j'y arrive pas. Je reçois toutes ses droites. Je vois flou. Il m'envoie un uppercut, je tombe Ko. J'entends la voix de Suleyman, il m'encourage. J'entends aussi une petite voix, c'est celle de Feriza. Elle crie mon prénom.
J'entends aussi la cloche sonnée. La public acclame Creed je crois.

Je sens qu'on me relève, j'ouvre les yeux et vois Creed. Il entoure ma taille avec son bras, pour me tenir. Les journalistes sont montés sur le ring pour prendre des photos.
Creed prend le micro.

Creed: Je voudrai féliciter Youness, petit t'as peut être pas gagner ce combat, mais t'as gagné tout mon respect. Je vous annonce que j'ai enfin trouvé mon poulain, je me fais vieux, j'ai besoin de quelqu'un pour prendre la relève. D'où l'intérêt de ce combat. Je vous présente mon poulain Youness alias Le Lion de l'atlas.

[...]

Ça fait 3 jours que le combat s'est passé. Mais, j'ai toujours des courbatures.
3 jours que j'ai pas vu Feriza, je lui ai dit de venir chez moi, vu qu'il y a personne. Je dois lui parler de son métier. Je veux pas que ma femme pose.
J'entends que ça sonne à la porte, je pars ouvrir et je vois Feriza. Elle me fait un sourire et un bisou sur la joue.
On se dirige vers le salon.

Feriza: Tu m'as manqué Youness.

Youness: Toi aussi.

Je commence à lui faire des bisous dans le cou. Elle frémit. J'y ai goûté une fois, j'en suis devenu accro maintenant. Mais, elle me repousse.

Youness: T'es sérieuse là !

Feriza: Oui, on fait plus rien avant le mariage. On a déjà commis l'erreur une fois pas deux.

Youness: Donc, pour toi c'était une erreur ?

Feriza: On aurait jamais dû faire ça avant le mariage.

Je suis vexé. Je lui donne du plaisir mais elle est pas contente.

Youness: Ok, ok.

Feriza: Si tu m'as appelé pour ça, je pars.

Youness: Je t'ai appelé parce que on doit parler de ton putain de métier. Je veux pas que ma femme montre son corps.

Feriza: On en a déjà parlé, mon métier, c'est mon métier, j'ai bossé dur pour en arriver là.

Youness: Je veux pas que des hommes voient ton corps. C'est un métier de pute.

Feriza: Donc, je suis une pute et ma grand mère aussi ? D'où tu juges les gens toi ? Mais, t'es qui toi pour juger ?

Youness: Ouais, je confirme t'es une grosse pute. T'es même plus vierge et tu montres ton corps.

Feriza: Tu me fais vraiment pitié. La plus grosse salope ici, c'est toi, tu m'as déformé. Ils ont peut être raison les autres.

C'est bizarre mais d'un coup, j'ai la haine contre elle. Je lui mets une grosse claque.
Sa joue est devenue rouge. Je reviens vite à la raison.
Elle s'éloigne.

Youness: Feriza...

Feriza: Me touche pas, m'approche plus et oublie moi.

[...]

Doha: Je t'avais prévenu Youness. Aller, oublie là. Elle en vaut pas la peine. Il y a des milliers de filles sur terre. Concentre toi sur ta carrière.

Je m'en veux, j'ai commis une erreur. Plus jamais, elle voudra me regarder et me reparler.
Je dois l'oublier, c'est une obligation.
Enfaite, j'ai pas le choix.

« Un crochet du droit en plein cœur »

[II]  « Un crochet du droit en plein cœur »Where stories live. Discover now