Chapitre 11 ♡

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Salam Aleykum ♡

Feriza.

Je me lève de bonne heure. Je vais sortir voir mes oncles Suleyman et Othman. Ils tiennent une salle de boxe.
Hier, sachant que Youness n'avait plus de salle pour s'entraîner et vu qu'il n'avait jamais eu d'entraîneur, en voyant l'interview de Creed, j'ai pensé à lui. Je suis sûre qu'il est très talentueux. Je crois en lui. Donc, j'ai décidé de le présenter ou plutôt de le proposer à mes oncles.
De plus, les deux sont à la recherche d'un "poulain" donc c'est donnant donnant.
J'enfile mes bottes et mets ma veste. Je descends et pars vers la cuisine. Je fais toujours attention à ma ligne, mais on va dire que je me fais plaisir.
Il y a Azzedine, je lui fais un bisou sur le front et prends un paquet de cookies.

Azzedine: T'es pas censé faire attention à ta ligne ?

Feriza: Si, mais j'ai le droit de manger ça.

Azzedine: Tu vas où ?

Feriza: Je voulais aller voir tonton Suley' et tonton Othman. Et toi ?

Azzedine: Rien, viens on sort à deux, et après tu vas les voir.

Feriza: Je sais pas.

Azzedine: Aller, en plus, on se voit pas souvent.

Il a pas tort. Ça fait longtemps, qu'on est pas sortie se balader.

Feriza: Vas-y, mais dépêche toi.

Il se lève de sa chaise, m'embrasse la joue et part en direction de sa chambre.

[...]

Je sais pas où nous sommes. Je suis jamais venue ici en tout cas. C'est un endroit un peu éloigné du centre ville.
Je tourne ma tête vers Azzedine.

Feriza: On fait quoi ici ? On est où ?

Il tourne sa tête vers moi, il a les yeux qui brillent et un grand sourire aux lèvres.

Azzedine: Tu verras Feriza, tu verras.

Il descend de la voiture. Je le suis, il rentre dans le bâtiment.

Feriza: Attends moi nan ?

Azzedine: Bouge ta race Feriza.

J'avance un peu plus vite et arrive à sa hauteur.

Feriza: T'abuse, t'aurais pu m'attendre.

Azzedine: Tu peux pas t'arrêter un moment ?

Feriza: J'ai même pas commencé.

Il me met une petite tape sur la tête. Il aime trop faire ça.
Je regarde en face de moi et vois pleins d'enfants joués ensemble.
Je pose mon regard un peu partout et vois écrit « Orphelinat ».
Je me tourne vers Azzedine mais il n'est plus là.
Je sens qu'on me tire vers le bas ma veste. Je regarde d'où viens cette force et vois une petite, elle ressemble à boucle d'or.

...: Coucou toi !

Je m'abaisse à sa taille. Elle est trop mignonne.

[II]  « Un crochet du droit en plein cœur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant