Chapitre 21 ♡

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Salam Aleykum ♡

Feriza

J'entends le bruit de la douche. J'ouvre les yeux, je suis dans un lit que je ne connais pas. Je suis nue mais couvert d'un drap où il y a du sang. Les événements de la veille me reviennent à l'esprit. J'ai commis une énorme erreur.
Même si, je l'aime, on aurait pas dû faire ça. Ça fait pas partie de mon éducation. J'ai honte de ce que j'ai fait, j'ai sali mes oncles, mes grands parents, mes frères, mon père et surtout ma mère. Elle, qui me faisait confiance, si elle apprend ça, j'oserai pas la regarder.
Mais, j'assume ce que j'ai fait. Je m'en roule du drap, et sors du lit. Youness sort de la salle de bain, avec une serviette qui entoure son bas.
Il me regarde avec un sourire. Il me prend dans ses bras et me fait un bisou sur la bouche.

Youness: Ça va ? T'as pas trop mal ?

À vrai dire, j'ai un peu mal. Je regrette ce que j'ai fait. Mais, je ne vais pas lui dire.
Je baisse les yeux.

Feriza: Oui, hum ça va. Et toi ?

Youness: Tranquille. J'ai passé la meilleure nuit de toute ma vie.

Dans son ton de voix, il y a de la joie. C'est pas un mensonge. Il relève mon visage, pour que je le regarde dans les yeux, avec ses doigts au niveau de mon menton.
Il caresse ma joue, ses yeux brillent.

Youness: Je sais Feriza que t'as honte, mais ça restera entre nous. En plus, je te promets de venir demander ta main. Je serai toujours là.

Feriza: C'est sûre ? C'est pas un mensonge ?

Youness: T'es sah (sérieuse) ? Je vais pas mentir à ma femme.

Feriza: J'avoue. Je vais me doucher. Par contre, j'ai pas de vêtements de rechange.

Youness: Je sais, je t'ai laissé un jogging à moi sur le meuble de la salle de bain.

Feriza: Mais, il va être trop grand.

Youness: Tranquille, tu seras mignonne.

[...]

Je rentre chez moi, le combat de Youness est seulement à 21h, j'ai du temps devant moi.
Je m'avance jusqu'au salon. Je vois ma mère allongée sur le fauteuil. Je m'abaisse à son niveau et lui caresse la joue. Je me sens sale, j'ai envie de pleuré. J'aimerai avoir une machine à remonté le temps.
Elle ouvre les yeux, me regarde et me prend dans ses bras. Elle éclate en sanglot. Ça me fend le cœur, je la vois très peu pleurer, mais je déteste ça.

Luna: T'étais où ? Je me suis , j'ai pas dormi de la nuit. Je t'ai pas élevé comme ça Feriza, t'aurais pu me prévenir. Si je te perds, je serai toute seule, tes frères sont jamais là comme ton père.

Elle s'arrête de pleurer, sauf que je prends la relève et pleure à mon tour. Elle essuie mes larmes avec ses doigts, et me serre fort contre elle. Elle faisait la même chose quand j'étais petite dès que je faisais un cauchemar.
Elle me caresse le dos.

Luna: Calme toi ! C'est bon, une fois pas deux maravillosa.

Je peux pas lui cacher que j'ai fauté. Je suis obligée de lui en parler. C'est ma mère, mon diamant, je dois rien lui cacher.

[II]  « Un crochet du droit en plein cœur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant