Les jours passèrent, je devais souvent rester à l'hôpital, à ce que j'ai entendu, Clayton et Adonis me réclamaient beaucoup, ils me manquent mes petits amours.. Je m'inquiète beaucoup pour Adel, il vient me voir tous les jours quand je suis à l'hôpital, il parle rarement, la dernière fois que j'ai entendu sa voix elle était horrible, on dirait qu'il n'avait pas parler pendant plusieurs mois ! Il paraît aussi qu'il a démissionné, ça m'étonne !
Sa tête était posée sur ma poitrine, il pensait, je caressais ses cheveux.
— Adel.. Ne te rends pas malade pour moi mon bébé..
— Si tu es malade, je suis aussi malade que toi.
— Arrêtes.. Tu vas te remarier.
— Non.
— Si, tu vas trouver une femme, tu vas l'aimer et la demander en mariage !
— C'est impossible ! Je n'aime que toi Amber..
— ..
Il a raison, depuis que je me suis remis avec Adel, il ne m'a plus été infidèle.. Aimer une autre femme que moi doit être compliqué pour lui maintenant.
— Je suis désolé, au lieu de travailler, j'aurais dû passer du temps avec toi..
— Ah ça je te le confirme.
Il me regarda de travers, je ris avant de déposer un baiser sur sa joue.
— Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas embrassés..
Je souris, c'est vrai que ça fait bientôt deux mois.. Il se redressa, nos yeux se noyèrent dans ceux de l'autre, il posa ses mains sur mes joues lentement avant de m'embrasser, c'était magique. Je n'veux surtout pas le quitter dans de mauvais termes, je l'aime tellement..
..
— Adel, lâches moi, allez !
— Non...
— Allez Adel, tu dois aller chercher les enfants chez ma mère !
— J'veux pas, j'veux rester avec toi..
— Adel..
Je soupira fortement, cet homme est vraiment têtu ma parole ! Je lui pinça le bras pour qu'il me lache, cela marcha à merveille.
— Aie ! Mais t'as craqué ou quoi ?!
— Vas chercher nos enfants !
— C'est bon hein..
— Non c'est pas bon, tu es encore plus têtu qu'Adonis !
— Comment j'en ai rien à faire.
— Ta gueule.
Il bondit sur moi et se mit à me chatouiller, vous devez savoir que je suis très très chatouilleuse !
— Hahaha, arrêtes !
— Fais moi un bisou alors.
J'étais tellement perdue dans mon rire que je lui fis sans chipoter, il me fit un gros câlin, le silence pesait, seule sa respiration accélérée se faisait entendre.
Puis un reniflement, deux, trois, et aussi de l'eau qui glissait sur la naissance de ma poitrine, Adel pleurait dans mes bras..
— Je suis désolé..
— Adel ! Ce n'est pas de ta faute d'accord ? Et arrêtes de pleurer sur ma poitrine, j'ai l'impression de voir Clayton quand il perd quelque chose !
