Chapitre 13 ♡

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Salam Aleykum ♡

Feriza.

Dounia: Feriza, regardes bien l'objectif et restes naturelle.

Feriza: Mais Dounia, j'en ai marre.

Ça fait plus de 6h, que nous travaillons. Franchement, ça me fatigue. En plus, j'ai pas réussi à dormir. Vu que Azzedine est partie, j'aime pas être seule chez moi. Amira est punie de sortie donc, elle aurait pas pu venir. En plus, ça fait 2 jours, que je stresse pour Youness.
Le photographe s'arrête et regarde les photos qu'il a pris.

Photographe: C'est bon ! On a terminé. Merci Feriza.

Je souffle enfin. Tout le monde commence à applaudir. C'était assez dure à cause de la fatigue.
Dounia se dirige vers moi.

Dounia: Feriza, je sais que t'as pas encore de voiture, donc j'ai demandé à un de tes amis de venir te prendre.

J'ai pas vraiment d'amis. J'ai juste Amira, Youness et Chaima, c'est pas vraiment une amie mais c'est tout comme.
Mon papa m'a toujours dit que  « Dans la vie, il y a très peu de vrai et beaucoup de faux ».
Il m'a aussi dit que  « Les vrais se comptent sur les doigts d'une main » .
Il a raison mon papa. Donc, j'essaie de ne pas trop être proche de certaines personnes.

Feriza: T'as demandé à qui ?

Dounia: Un grand un peu balaise. Il m'a dit qu'il s'appellait Youness un truc comme ça.

Feriza: Ah d'accord.

Je trouve ça un peu bizarre parce que je sais qu'il se prépare à son combat, il m'avait même dit qu'on pourrait pas se voir.
Je lui fais la bise, et lui fais un signe de tête.
Tout le monde est partie du studio, je suis seule.
Je prends mon téléphone et mets Si tu savais de l'Algérino, j'aime trop ce son.
Je finis de me rhabiller en dansant, ce son est entraînant.
Mais je sens une présence derrière moi.
Je me retourne avec un sourire et à ma grande surprise, je vois Ismael.
Le plus gros relou que cette terre est connue. Il me sourit et me regarde avec un regard pervers.

Feriza: Mais tu fais quoi ici ?

Ismael: Tu peux au moins me dire bonjour.

Feriza: Je t'aime pas donc je te dis pas bonjour.

Ismael: Feriza...

Feriza: C'est bien, tu connais mon prénom. Tu veux une médaille ?

Ismael: T'es une migraine.

Feriza: Ah ouais ? C'est bien ! Pourquoi t'es là ?

Ismael: Je suis venu te chercher...

Feriza: Ah donc, tu t'es fais passer pour Youness. Pff, t'es pitoyable comme gars mais, vraiment.

Je sens qu'il commence à s'énerver, son regard à changer mais vraiment. Il est plus noir, ses traits du visage se sont durcis.

Ismael: Je te fais une surprise et tu réagis comme ça.

Feriza: Mais, moi, j'en veux pas de ta surprise. C'est pas comme si que tu était important.

[II]  « Un crochet du droit en plein cœur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant