Chapitre 12 ♡

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Salam Aleykum ♡

Youness.

Je regarde Feriza tournée en rond dans mon salon. Elle a pris ses aises la petite. Elle me file mal au crâne. Elle parle et elle marche. Par contre, en entraînement, elle l'ouvre plus sa bouche. D'habitude, cette fainéante aime trop s'assoir, mais là bizarrement, elle veut pas. Elle veut rester debout.

Youness: Calme toi nan ?

Feriza: Comment tu veux que je me calme ? Dis moi ?!

Elle stresse pour moi c'est mignon. Aujourd'hui, je devais faire un combat contre un russe, je ne sais plus son nom. Mais, il a été remplacé par Ismael. J'ai pas compris le délire au début, mais ça m'arrange, moi qui voulais me venger.

Youness: Y'a pas à stresser Feriza. C'est pas comme si que j'étais ton frère...

Feriza: T'as raison, y'a pas à stresser. C'est vrai, t'es pas mon frère, mais bien plus que ça. Youness. Tu t'en rends compte. Ismael joue le gars là. Pour lui, il va gagner haut la main. Toi, t'as encore des séquelles de la dernière fois...

Je la coupe dans son monologue. Elle s'inquiète pour rien. J'ai pas peur de lui, je ne suis pas inférieur à lui.

Youness: Donc, tu me soutiens pas là ? Tu préfères Ismael, c'est ça ?

Elle s'arrête de marcher et me regarde avec des grands yeux. Elle fronce les sourcils.

Feriza: T'es complètement fou. Ce gars est dangereux.

Youness: Comment ça dangereux ? C'est une petite tapette de cité, rien de plus. Et arrête de marcher, assis toi.

Feriza: Pas envie !

Youness: Feriza, on va parler comme des grands donc assis toi. T'es stressante.

Au moment où elle s'assoit sur le fauteuil, elle lâche un petit « aie ». Je fais comme si je n'ai rien entendu.

Feriza: Je veux pas que tu te bats contre lui.

Youness: Pourquoi ?

Feriza: Laisse tomber.

En levant son bras pour remettre une mèche derrière son oreille, j'aperçois un peu son ventre, il est de couleur violet. Elle me cache quelque chose, c'est obligé.

Youness: T'es sûre que ça va ?

Feriza: Oui, ça va bien, pourquoi ?

Je me lève et lui lève son pull. Je suis choqué, son ventre est complètement violet.
Je la regarde, elle baisse la tête. J'aime vraiment pas ça.

Youness: Feriza ! T'as eu quoi ?

Elle garde toujours la tête baissée. Je lui lève ses manches, ses bras sont bourrés de bleus.
Ça me met vraiment la haine de savoir que un homme à touché à Feriza.

Youness: La tête de ma mère Feriza, dis moi ce qu'il s'est passé. Je vais péter un plomb là.

Elle me regarde et commence à pleurer. De base, je m'en fous qu'une meuf pleure, mais là, j'ai l'impression que mon cœur s'est brisé en morceaux. Je comprends pas ce sentiment.
Je la prends dans mes bras, elle commence à pleurer encore plus.
J'ai le démon mais je dois le tempéré.

[II]  « Un crochet du droit en plein cœur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant