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Je regardai l'heire et vis qu'il étais déjà midi. Je commençais à avoir faim...
J'abandonnai l'idée de continuer à écrire et pris soin de mettre mes partitions dans mon cartable. Je me levais et quittai mon bureau en fermant la porte derrière moi, d'humeur légère.
Lorsque je fus hors de mon bureau, j'eus une vision plutôt... agréable.
Antonio me tournait le dos juste en face de moi , il fermait également la porte se son bureau, le laissant une vue imprenable sur son magnifique postérieur.
J'arrêtais à regret de le regarder et sortis du palais afin d'aller jusqu'au restaurant aucun de mes amis tenait. Lorsque j'arrivai, il m'accueillit avec un grand sourire.
Je lui commandai une viande avec des pommes de terre et il m'offrit un verre de vin. Je le remerciai et regardai autour de moi.
Lorsque je me tournai vers la gauche, j'aperçus...Antonio à une table. Parfaitement.
Je me demandais réellement si la situation tournait en ma faveur en ce moment.
D'autant plus que lorsque mon ami me servit, je me sentis observé. Il ne fallait surtout pas que je regarde Antonio, sinon j'allais me noyer une fois de plus dans ses yeux chocolat...et ça allait me chambouler.
En général lorsque je le regardais, j'avais du mal à me décrocher de lui, de son visage. Et l'Empereur l'avait remarqué, me sortant de ma rêverie.
J'espérais seulement qu'il ne nourrissait pas de soupçons pour mes sentiments suite à ça.
Je me mis tout de même manger, et je ne pus m'empêcher de regarder discrètement Salieri. Comme par hasard, il avait pris la même chose que moi.
En vérité, je me sentais impoli en l'observant de la sorte et avec une telle intensité, mais en vérité, il n'était pas vraiment mieux que moi...
Alors celui qui prétendait ne rien faire pour moi mangeait au même restaurant que moi, m'espionnait et faisait exprès de commander le même plat que moi.
Cet homme était un mystère de la nature. Je finis de manger en arrêtant de fixer mon collègue musicien et appelai mon ami. Je le payai et quittai le restaurant sans jeter un regard derrière moi.

Ta musique, c'est toi- OS MolieriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant