le commissariat semble avoir été plutôt bien épargné par la pagaille qui règne en ville, on s'avance le plus prudemment possible dans les couloirs illuminés par les spots qui sont au plafond. On se sépare en deux, j'ouvre une première porte il n'y à rien, juste une table et une chaise je demande quand même si il y a quelqu'un en précisant que je ne peux pas voir les gens. Aucune réponse. J'ouvre une deuxième porte il y à quatre lits une place superposés deux par deux. Les draps sont blancs et propre. Je sors de la pièce quand un bruit sourd retentit à l'autre bout du couloir suivit d'un crie. Je fonce comme une malade quand, d'un coup je percute quelqu'un de plein fouet, je m'écroule sur le sol et j'entends la personne qui s'écroule en face de moi. Je me relève en vitesse et je m'assois sur ce je pense être la personne, je la sens se débattre en dessous de moi. J'appelle Warren que j'entends arriver, il me dit qu'il est juste en face de moi et me demande ce que je fais assise sur cette fille.
- Elle m'est rentrée dedans je ne voyais pas qui c'était alors j'ai préférer l'immobilisée pour être sure qu'elle ne me tue pas avant
- Oui c'est vrai que c'est un argument plutôt valable mais maintenant que je suis la et que je l'ai en joue avec mon pistolet tu peux peut-être te pousser
- Comment elle est ?
- Eh bien elle est rousse, elle à pas mal de tâches de rousseur sur les joues, elles a les yeux verts, elle fait un peux près ta taille, elle à un couteau à sa ceinture elle à un jean et un tee-shirt moulant elle est plutôt pas mal
- Elle est aveugle l'autre connasse ?
Je lui mets un coup de pieds du mieux que je peux mais c'est pas facile de viser sans voir, je l'entends crier donc je suppose que je l'ai touché ce qui me rend fière de moi
- Elle n'est plus vraiment aveugle elle ne nous voit pas mais elle...
- Tais toi ! Warren je t'en prie ferme là !
Il me regarde d'un air suspect, je ne lui ait pas dit ça pour être méchante je lui ait dit ça pour éviter qu'il vende la mèche sur mon don, si cette fille l'apprend nous pourrions nous retrouver en grand danger, ce que je ne veux absolument pas bien sûr.
- C'est pas la peine de mentir aux gens Warren, je suis aveugle, je suis aveugle, on va pas en faire tout un drame, je sais quand même me défendre
Il me regarde avec un air interrogateur,et, d'un coup comme sortie de nulle part une étincelle traverse ses yeux, il ouvre la bouche, la referme et me fait signe qu'il a comprit... C'est qu'il lui en faut du temps quand même.
- Je m'appelle Warren et voici Erza, on s'est rencontrè ce matin, tu t'appelle comment ?
- Ouna
-Tu viens d'où ?
- Je suis arrivée de Seattle y a environ une semaine, c'est vraiment le bordel ici
- Je te rassure c'est pas que ici, partout dans le monde c'est la merde. Dis-je
- Et ta vu ça comment ?
Elle pouffe de rire, elle m'énerve déjà, Warren lui propose de rester avec nous, à mon grand désespoir elle accepte, on s'enferme dans le commissariat pour la nuit, on découvre avec joie que les douches marchent, je prends ma douche dans la douche individuelle de la section réservée aux femmes, Ouna est dans une autre section individuelle et Warren est chez les hommes. On mange des boites de conserve et on va se coucher tous dans la même chambre, celle avec les quatre lits superposés du début. Je prends max de temps à m'endormir mais vers trois heures du matin je dors enfin.
