chapitre 6

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ou suis-je ? Je... Je vois toujours ! Lorsque je suis née les médecins avaient dit a ma mère que ma maladie était incurable si elle ne se soignait pas avec le temps elle ne se soignerait jamais, il n'y avait que trois cas connus dans le monde, on ignore si dans les population d'Afrique ou d'Amazonie les plus reculés il y a des cas. Je n'ai jamais rencontré les deux autres cas, je ne sais même pas si ils sont encore en vie, en effet, la maladie n'attaque pas nos yeux mais notre cerveau qui altère notre vision des choses, nous ne sommes pas aveugle. Il y a juste ce virus dans notre cerveau, dans la zone des neurones de la vue, qui a de faux airs avec la maladie de la cataracte ( la cataracte dépose une fine peau sur l'oeil qui altère la vision ) sauf que nous les médecins ont eu beau chercher ils n'ont rien trouver à la surface de nos yeux. Ils disaient que avec le temps il était possible que le virus meurt ou que la vue nous revienne, mais ils étaient incapable de nous donner la moindre certitude nous vivions dans un espoir quasiment nul.

Je ne sais pas du tout ou je suis, les murs sont dévastés et la pièce est en désordre les meubles sont renversé et il n'y a personne. Je sors du lit et fait le tour de la pièce. J'ai vraiment peur je ne connais pas vraiment ce monde, je ne l'ai jamais vu, je n'ai que de minces repères qui ne me permettent pas de savoir précisément ou je suis. Le problème est que je ne le saurais pas tant que je serais enfermé ici, mais j'ai bien trop peur pour sortir alors je reste dans la pièce. Je dois faire l'inventaire de mes ressources, je me mets à ouvrir tous les placards un par un. Sur un des meubles il y a une carafe remplie d'eau, quatre pommes rouges. Dans un des tiroirs je trouve une sorte de mini couteau en métal, il n'a pas l'ai bien solide mais ça peut toujours servir. Je voudrais bien le mettre dans ma poche mais je n'ai pas de poches, je porte une robe bleu clair qui ne couvre presque rien et qui me donne froid. Je m'approche de l'unique fenêtre de la chambre, il fait tout noir dehors et la lune brille énormément. Je me recouche, on verra bien demain.


Il fait jour dans la petite chambre, je sors de mon lit, je range toutes les affaires que j'ai trouvé dans un sac à dos que j'ai trouvé près d'un tas de poussière. Je n'ai ni chaussures ni pull, j'ai juste trouvé une longue blouse blanche avec des stylos accrochés à la poche de devant, après tout ils pourront peut-être me servir à un moment ou un autre. Je suis face à la porte qui est fermé, l'éclairage dans le couloir est très faible. Je pousse lentement la poignée de la porte et je sors...

magic eyesWhere stories live. Discover now