chapitre 10

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On reste plantés là pendant un long moment sans que personne ne parle, on n'entend aucun bruit sauf celui du vent, il fait plutôt froid , je ne suis même pas sure que Warren est encore là vu qu'il ne fait pas de bruit et que je ne le vois pas il pourrait très bien être partis

- Warren ?

- Oui

- Il fera bientôt nuit on ferait mieux de se trouver un abris pour la nuit,  il faudrait un endroit éloigner de la ville, les gens doivent être devenus complètement cons à cause de cette pseudo fin du monde

- C'est pas faux mais comment se rendre aussi loin, tu sais conduire ?

- Non j'ai été aveugle toute ma vie je te rappelle, et puis si jamais il y avait des gens sur la route je ne les verrais pas et toi tu sais conduire ?

- Oui mais on peut pas dire que je sois très doué donc conduire de nuit me semble plutôt risqué, de plus le temps qu'on trouve une voiture, ta déjà l'air d'être morte de froid donc si en plus de ça on reste dehors pendant des heures....

- On a qu'a se réfugier par ici mais pas dans l'hôpital, c'est trop grand, les attaque peuvent venir de partout, on pourrait pas se défendre

- Ta raison on a qu'a s'installer dans le commissariat, il y a des lits des douches, de l'électricité et peut-être même des armes, on y sera en sécurité si on barricade toute les entrées on y sera en sécurité

- Il est loin d'ici ?

- A seulement deux ou trois kilomètres, si ce n'est que cette distance je peux conduire

- Ou vas-tu trouver une voiture ?

- Il y en a plein les rues on a qu'a se servir, après tout personne ne dira rien

Warren s'approche d'une des voiture garés sur le trottoir, il enroule sa main dans sa veste en cuir et il explose la vitre, il ouvre la voiture et s'engouffre dedans il me fais signe de la main de venir le rejoindre. J'ouvre ma portière et m'assoit à l'intérieur il bouge les fils de la voiture qui démarre au quart de tout. Il me dit de m'attacher parce que on va aller très vite. Il pousse le moteur au max et on démarre a 200 kilomètre heure, il évite du mieux qu'il peut tous les obstacles qui sont sur nôtre route, mais il en percute quand même pas mal. On arrive enfin devant le commissariat, j'ai vu ma vie défiler devant mes yeux, vous voyez Warren est le genre de personne qui pense que la route lui appartient, je n'imagine même pas comment il aurait conduit dans la vie réelle. On pousse la porte en verre du commissariat et là...

magic eyesWhere stories live. Discover now