Texte juste comme ça

Instrument de musique

Et si la vie n'était pas ce que l'on pensait réellement, qu'à chaque accord de guitare, on en perdait une, que ce passerait-il ?

Et si la mort n'était pas ce que l'on pensait réellement, qu'à chaque percutions sur la batterie, on en voyait une, que ce passerait-il ?

Si chaque passage de ma vie n'était qu'un brouillon pensez-vous que l'on pourrait recommencer, qu'à chaque sons du clocher elle s'effaçait et recommençait, que ce passerait-il ?

Si cela pouvait s'arrêter, toutes ces questions sans réponses. Mon cœur ne comprend plus, mes sens sont affaiblie, mon sourire s'éteint, mes yeux se ferment pour laisser les larmes couler. Ces traces qui gâchent ma vie, ces traces sur le papier du destin, ce papier que je voudrais brûler. 
Partir en fumé avec, sans penser au lendemain, mais ma santé s'empire, mon souffle est haché par de stupide soubresaut, chaque mouvement m'es difficile.

Mon cœur ne répond plus qu'à tes mensonges, il ne veut plus m'entendre et ma conscience se débats pour me faire entendre raison.

Le soir, j'attends, non pas un miracle mais un signe de ta part. Et si les violons continuaient de jouer le soir lorsque je pleure mon enfant loin de mon cœur, que ce passerait-il ?

A chaque fois que je regarde le ciel, je pense à toi. Et si les flûtes jouaient pour le vent et que chaque maman pensait à leur parcours, que ce passerait-il ?

Sur la carrousel, je tourne, encore et encore. Et si les notes de piano s'envolait dans les airs dès qu'une personne pleure, que ce passerait-il ?

NON, ELLES NE S'ARRÊTERONS PAS, POURQUOI ? Parce que c'est comme ça.

Les étoiles flamboyantes dans cet océan qu'est le ciel. Et si les battements des claves cessait lorsque un litre de sang se vidait d'un corps, que ce passerait-il ?

Son sourire, ses cheveux brun, ses yeux bleu. Et si les harpes se désaccorderait pour les opéras de Paris tard dans la nuit, que ce passerait-il ? 

Ce café le matin. Et si le fracas des maracas faisait hurler les chiens à la mort, que ce passerait-il ? 

Son jogging sur le bas de ses hanches parfaites. Et si le bruit de l'orgue lors des mariages stoppait le temps, que ce passerait-il ? 

Son chant sous la douche, vingt-cinq minutes pas plus pas moins. Et si le brouhaha des saxophones lors des soirées Jazz s'endormait, que ce passerait-il ? 

Ses cauchemars la nuit. Et si la coulisse des magnifiques Trombones disparaissait, que ce passerait-il ? 

Si nos légendes, nos inventions, nos rêves, nos illusions, nos desseins, nos sanglots, nos arias, nos aspirations, nos mascarades dans le salon sur de vielles chansons nulles, nos querelles stupides, nos batifolages sous la tente installé dans la cuisine, nos tentations pour la nourritures étrangères, notre existence étaient irradié de la terre, que ce passerait-il ?

À ton humble avis ?