| Bonus citron #3 |

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Tommy lâche mes poignets et moi je glisse ma main derrière moi pour atteindre son épaule et je le tiré contre moi, pour que nous ne fassions plus qu'un. Ses derniers coups de reins tremblants et sa tête enfoui dans mon cou, il s'abandonne à son tour à cette jouissance divine qui nous laisse totalement pantelant sur le lit.

Il se glisse hors-de-moi pour s'allonger sur le dos et moi avec les quelques forces qui me restent je me retourne pour venir m'allonger à ses côtés.

- Bon dieu, soufflé-je en glissant ma main dans mes cheveux.

Je tourne ma tête vers Tommy, il ne dit rien et se contente de fixer le plafond. Je sais que quelque chose ne va pas et ce n'est certainement pas avec le sexe qu'on va régler ça. Sans compter la frayeur qu'il vient d'avoir avec cet intrus qui est venu jusqu'à la maison.

- Eh parle-moi, murmuré-je en caressant sa joue.

Il tourne sa tête et vient m'embrasser sur le front avant de déposer un autre baiser sur mon nez et finalement sur mes lèvres. Ah j'ai enfin l'impression de le retrouver.

- Désolé.

- De quoi ?

- J'ai l'impression de t'avoir utilisé là. J'étais à cran, stressé et peut-être aussi apeuré et la seule chose qui me soit venu à l'esprit c'était de te baiser là sans rien te demander.

- Ça ne me gêne pas, et puis j'ai adoré, dis-je pour le rassurer.

- Je n'aime pas t'utiliser de cette façon aussi... bestiale et primaire. Ce n'est pas mon genre. Laisse-moi me rattraper.

Il se penche pour se placer entre mes jambes et m'embrasser délicatement alors que je sens à nouveau son désir s'appuyer contre mon intimité et je ne peux m'empêcher de sourire. Il détache ses lèvres des miennes puis se redresse pour l'observer longuement, ses doigts parcourant voluptueusement mes bras puis mon ventre et finalement mes cuisses.

- C'est pour lui que tu as mis ces sous-vêtements ?

Et bah voilà nous y sommes, le problème Thomas. C'est possible en soi de s'embrouiller juste après un orgasme phénoménal ? Parce que j'ai l'impression que c'est ce qui va se passer sauf que moi j'ai vraiment pas envie de parler de lui surtout quand je suis à moitié à poil offerte à lui et qu'il est complètement nu et prêt à me faire l'amour comme un dieu encore une fois. Pour couper court à la conversation, je tire son bras pour qu'il se retrouve juste à quelques centimètres de mon visage.

- Ces sous-vêtements, moi, mon corps et mon cœur sont à toi, pour toujours c'est compris ? Alors maintenant tu la fermes et tu me baises comme tu l'as parfaitement fait il y a quelques minutes, lui ordonné-je.

Il éclate de rire et j'ai enfin l'impression de retrouver l'homme dont je suis tombée amoureuse. Son sourire et son regard me font craquer à chaque fois et plus le temps avance, plus je me vois finir ma vie à ses côtés. Il repose ses lèvres sur mon cou et vient murmurer à mon oreille :

- Je ne vais pas te baiser cette fois, je vais te faire tendrement et lentement l'amour nuance.

- Dommage j'ai bien aimé ta façon de faire tout à l'heure, soufflé-je contre ses lèvres tout en glissant ma main sur son sexe.

Il ferme les yeux et savoure tout autant que moi cette sensation. Ses paupières se ferment tandis qu'il colle son front à moi et qu'il glisse aussi une main vers mon intimité où il fait des miracles mais j'ai à peine le temps de m'en délecter qu'il retire sa main et la glisse derrière mon dos pour dégrafer en un rien de temps mon soutien-gorge. Avec ses doigts il fait descendre délicatement les bretelles rouges le long de mes bras et rien que ce léger contact m'électrise totalement.

- Le rouge te va divinement bien, il met en valeur ta peau. J'aime ta peau, je pourrais m'en délecter pendant des heures et des heures.

Il dépose d'abord un baiser sur mon épaule, puis au niveau de mon cou, puis entre mes seins alors que mes mains se baladent dans sa chevelure complètement décoiffée.

- J'aime aussi tes seins. Ils sont parfaits.

Il embrasse mon téton droit.

- Et ils sont à moi.

Puis il embrasse celui de gauche.

- Tout comme ça....

Ensuite il descend sur mon nombril.

- Et ça encore plus.

Ses doigts redessinent la dentelle de ma culotte et je dois faire preuve d'un sang-froid exemplaire pour ne pas lui sauter dessus directement. Il ne fait rien, me touche à peine et pourtant c'est comme si ses mains étaient partout sur moi et ses lèvres sur chaque parcelle de mon corps. Trop impatiente et à bout de nerf, je soulève les hanches pour lui indiquer silencieusement de rapidement m'enlever cette barrière entre nous mais il n'en fait rien et se contente de poser sa main à plat sur mon bas-ventre pour m'obliger à rester sagement allongée.

Cet. Homme. Veut. Ma. Mort.

- Si tu savais à quel point je t'aime, s'en est presque douloureux, m'avoue-t-il en embrassant minutieusement chacune de mes cuisses.

- Moi aussi je t'aime, articulé-je difficilement alors qu'il s'affaire à m'enlever ma culotte.

Une fois complètement nue, il se redresse pour me regarder, me contempler telle une œuvre d'art. C'est la première fois qu'un homme me regarde de cette façon, comme si j'étais spéciale, précieuse à ses yeux. J'aime ça, j'aime me sentir spéciale pour lui.

Il s'approche de mon visage et vient lécher sensuellement ma lèvre inférieure avant de continuer son chemin jusqu'à s'insinuer entre mes cuisses et à partir de ce moment-là plus rien n'existe à part lui et moi dans ce lit. Il a à peine commencé que je sens déjà l'orgasme pointer le bout de son nez si bien que j'essaie de me défaire de son emprise mais ses mains sur mes hanches m'empêchent tout mouvement alors je n'ai plus qu'à m'abandonner en criant si fort son prénom que j'aurai probablement perdu ma voix d'ici ce soir.

Avec le peu de forces qu'il me reste je me redresse pour le tirer vers moi et l'embrasser sauvagement. Merde j'en ai marre d'attendre !

- S'il-te-plait, minaudé-je.

- Oui ? me provoque-t-il avec son grand sourire.

- Tu sais que tu fais chier ?

- Mais c'est pour ça que tu m'aimes, rétorque-t-il en m'embrassant dans la nuque.

Oh que oui... Et il cède finalement à mes supplications en m'aimant comme il sait si bien le faire depuis le début et une fois de plus je me rends compte, telle une évidence que c'est lui et personne d'autre.

Capture Me Where stories live. Discover now