Chapitre 12.

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Nolan.

Ce matin en me réveillant, Diana est déjà partit. Où ? Je ne sais pas, mais un petit mot traînait sur la table.

« Le lait est dans le frigo, le café à côté de la cafetière dans un pot blanc. Les gâteaux dans le placard au dessus. Si tu veux des céréales, c'est dans le placard à côté. Sinon, fouille un peu
partout, tu finiras par trouver de quoi te nourrir. Je rentrerais ce soir vers dix-sept heures mais je pense que tu ne seras pas là alors bonne journée à toi. »

Je ne sais pas ce qu'elle peut bien faire tout ce temps dehors mais bon. Elle est grande. J'ai donc déjeuné tout seul puis j'ai pris une douche avant d'envoyer un message à Nadia lui disant de me retrouver devant la Tour Eiffel à treize heure. Il est déjà midi,
j'avais dormis longtemps comparé à quand j'étais au camping. Je devais être extrêmement fatigué. En même temps, je ne dormais pas beaucoup, j'étais surtout hanté par des cauchemars.

***

- Nadia ! Je cri en la voyant arriver au loin.

Elle porte un mini short en jean noir avec un débardeur vert kaki.
Elle me remarque et elle court vers moi en se jetant dans mes bras. Je la serre fort contre moi avant de poser mes lèvres contre les siennes. Elle m'a tellement manqué. Cela ne fait que deux jours que je ne l'avais pas vue, alors qu'est-ce que ça va nous faire de nous séparer pendant un an ou peut-être toujours ?

- Tu m'as manqué. Me dit-elle à l'oreille ne voulant pas quitter mes
bras.

- Tu m'as manqué aussi Princesse. Je lui dis en la serrant.

Quand nous nous relâchons, je remarque que ses yeux sont un peu
rouge. Je fronce les sourcils et elle comprend.

- J'ai mal dormi cette nuit. Je n'ai fais que me tourner dans tous les sens en cherchant une position. Me dit-elle.

Je hoche la tête en signe de compréhension. Elle me sourit de son sourire enchanteur et elle me fait un signe vers la Tour Eiffel.

- On monte ? Me demande-t-elle.

Je le regarde et je vois qu'elle n'a pas peur. Elle n'a donc pas le vertige. Je lui prend la main et je l'emmène dans la file d'attente. Elle n'est pas bien grande heureusement et nous attendons seulement trente minutes dans la file. Notez l'ironie car j'ai bien cru que Nadia allait péter un câble au bout d'un moment.

Une fois en haut, je regarde tout autour de moi. C'est juste impressionnant d'être tout là haut et de voir tout ces gens en bas.

***

- Alors, C'est différent de Bordeaux ? Me demande Nadia.

Nous sommes en ce moment en train de marcher à travers le Camp de Mars main dans la main en mangeant une glace.

- Oui. Disons que à Bordeaux c'est plus campagnard, ici c'est vraiment la ville. J'aime bien l'ambiance quand même. Je répond.

Nadia me sourit avant de manger un peu de sa glace. Elle reste aux aguets, comme si elle avait peur de quelque chose ou de quelqu'un. Elle se tourne toutes les cinq minutes et j'avoue que c'est assez perturbant. Mais j'essaie de ne pas en tenir rigueur. Elle est avec moi, c'est tout ce qui compte.

- Que feront nous après demain ? Je lui demande alors qu'elle s'assoit sur un banc.

- Après demain ? On ne se voit pas demain ?

- Je pensais que ta mère...

- Non ma mère est partit aujourd'hui chez sa mère jusqu'à la fin du mois donc je suis seule chez moi. Mon père travaille de huit heure le matin à vingt et une heure le soir. Donc la journée j'ai quartier libre. M'informe-t-elle.

Un amour d'été  Tome 1Where stories live. Discover now