Chapitre 11.

101 8 2
                                    

Nolan.

Je viens d'arrivé chez l'habitant de Paris. Sa maison ou devrais-je dire son appartement est assez grand, voir même très grand. La femme qui m'héberge est assez vieille, je dirais qu'elle doit avoir soixante-cinq ans, mais elle à l'air d'être distinguée et riche si j'en juge par les meubles qu'elle a. Elle me montre ma chambre à l'écart de tout ce qui me va très bien comme ça, je pourrais inviter Nadia, et elle me dit que si j'ai besoin de quoique ce soit, je peux le
lui demander. Elle m'apprend aussi que la journée, elle sera souvent absente. Elle m'a l'air très sympathique cette dame. Je la gratifie d'un sourire et elle me laisse m'installer. Nadia est rentrée hier chez elle, je la verrais donc demain. Cela me va, j'ai besoin de préparer nos sorties. Je ne pense pas que je la verrais tous les jours, je la verrais sûrement tous les deux jours mais c'est parfait.
Les jours où je ne verrais pas Nadia, j'en profiterais pour préparer ma rentrée en terminal ou pour découvrir Paris tout seul. Je compte bien m'inscrire dans une université proche de Paris pour être avec Nadia. On ne pourra pas se voir durant un an, mais qui nous empêches après de nous voir ? Rien. Du moins, je l'espère.

Deux heures plus-tard, mes vêtements sont rangé dans des tiroirs, mon mp3 charge à une prise ainsi que mon téléphone et je suis sur mon ordinateur en train de regarder le Facebook de Nadia. Celle-ci a mit une publication d'elle et de sa mère devant un magasin H&M il y a trois heures. Elle a l'air contente et à mon avis sa maman aussi.
Un bruit à la porte me fait faire volte face.

- Entrez ! Je cri.

La dame apparaît à ma porte.

- À table. Me dit-elle gentiment.

Je me lève et je la suis dans la salle à manger. Tout l'appartement est décoré de différentes nuances de bleu et de blanc.
Je m'assois derrière la table en observant le contenu des plats
devant moi. Rôti et haricot vert. Sincèrement, je ne pensais pas
qu'elle se donnerait tant de mal juste pour moi. Des raviolis réchauffer au micro-onde m'aurait amplement suffit.

- Vous savez, un truc vite fait m'aurait suffit. Pas besoin de me faire tout un festin. Je dis poliment.

- Un adolescent et surtout un adolescent masculin doit bien
manger. Me dit-elle en souriant.

Je lui rend son sourire avant de prendre une boucher de rôti. Il est
somptueux. Tendre à l'intérieure.

- Il est parfait. Je dis en avalant.

Elle sourit satisfaite avant d'en prendre une bouchée à son tour.
Nous mangeons sans trop parler. Elle finit par apporter le dessert une fois que nous avons finit. Pour le dessert, j'ai le droit à une mousse au chocolat. Je lui souris avant de lui servir trois cuillère dans son ramequin et de me servir ensuite.

- Alors, pourquoi est-tu venu à Paris ? Me demande-t-elle en savourant sa mousse.

Je suis assez surpris qu'elle me tutoie mais je préfère ça.

- Hé bien, pour tout dire, c'est pour une fille que j'ai rencontré à mon camping le mois dernier. Elle ne restait qu'un mois et nous habitons des régions différentes. Vu que nous nous aimons, que ces la première fois que je ressens ça, j'ai décidé de venir ici pour passer un mois de plus avec elle.

- C'est très gentil de ta part. Je vois que tu l'aimes vraiment alors. Peu de garçon aurait fait cela. Me dit-elle en regardant sa mousse.

En la regardant, j'ai l'impression qu'elle a l'air triste et fatigué. Ses
yeux gris ne reflète aucune joie seulement de la tristesse voir de la
nostalgie et quelques un de ses cheveux blond grisonnant s'échappent de son chignon encadrant son visage ridé.

Un amour d'été  Tome 1Where stories live. Discover now