La sorcière et l'Alpha

Chapitre 2

En entrant dans la voiture Amber me demande ce que je souhaite faire de ma première journée, je lui propose alors un resto et du shopping, j'insiste sur le fait que nous en avons grand besoin, surtout moi. Elle acquiesce.

Sur le trajet pour aller jusqu'à Saint Andrews, je regarde par la fenêtre, et j'essai de ne pas penser à tout ceci.

- Tu es bien silencieuse Lally.

- J'admire la vue, c'est si paisible.

- Au fait, ça c'est pour toi, elle me tend une pochette en cuir noir.

- Merci, mais c'est quoi ?

- Ouvre.

C'est ce que je fais, mes nouveaux papiers son a l'intérieur, passeport, permis de conduire, papiers d'assurance maladie, plusieurs certificats, et deux cartes de crédit.

- Pourquoi deux ?

- Une pour l'argent que tu as sur un compte courant, tu te souviens de la somme dont nous avons parlé dans l'avion ?

J'acquiesce.

- La deuxième ?

- Pour l'argent à venir, c'est le reste de ton héritage, et la somme est beaucoup plus conséquente que ce que tu sais déjà.

- Conséquente comment ?

- Euh...

- Quoi ?

- Et bien l'héritage de tes parents, ce qui équivaut à... tu es multi milliardaire.

Je déglutis et me sens blanchir.

- Comment ça ?

- En fait ton père avait des intérêts, mais avec son décès on a du changer les actions en bourse pour que personne ne sachent ou allait l'argent, en brouillant les pistes, mes collègues ont fait de ton portefeuille le résultat d'aujourd'hui. Je te montrerai tout ça à tête reposée, tu veux bien ?

- Ok, juste le temps que je m'en remette alors !

Le silence est revenue dans la voiture, un silence trop pesant pour moi.

- On peut avoir de la musique, s'il vous plait ? demande-je au chauffeur.

Sans répondre, il allume l'auto radio. De la musique classique sort des haut- parleur,

J'étouffe un rire, il n'a pas la tête de quelqu'un qui écoute du Bach, je le sens qui m'observe, une fois de plus j'en ai des frissons dans tout le corps, je continue de regarder dehors sans lui prêter attention.

Nous arrivons enfin dans Saint Andrews.

- C'est beau !

- Oui !

- Combien de temps restes-tu ?

- Peut-être trois semaines.

Je ne montre pas mon mécontentements.

- Tu pourras me faire visiter la ville avant de repartir ?

- Bien sûr, mais d'abord n'oublie pas qu'on doit aller à l'université et à ton appartement. Quand tout sera régler on visitera les environs.

- Pas de problème, connais-tu un endroit sympa ou manger ?

- Oui une petite brasserie à quelques rues d'ici.

- On peut y aller à pied ? j'ai besoin de prendre l'air.

- Bien sûr !

- Garez-vous là, dit- elle au chauffeur.