I missed you so so much

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J'ai instantanément regretté  mes paroles lorsque je la vis sortir de ses gonds. Sa mâchoire été serrée, tout comme ses points. J'ai cru un moment qu'elle allait me frapper avec ses petites mains. Au lieu de ça elle me frappa avec une arme bien plus mortel, ses mots.

-Ça fais 7 ans que j'attend de t'engeuler, de te mettre à terre et de te sortir tous ce que j'ai sûr le coeur. Tu m'as menti, je t'ai donné ma confiance la plus totale et toi tu m'as menti. Tu pensais que je n'allais jamais le découvrir ? Tu pensais que bâtir une relation sur un mensonge pareil était intelligent ? Parce que non ça ne l'était pas Julien. Elle marqua une pause puis repris plus calmement. J'étais amoureuse de toi. Mon premier véritable amour. Les quelques mois que j'ai passé à tes côtés on était les plus beaux que j'ai pu vivre. J'ai appris beaucoup de choses à tes côtés. J'ai appris à aimer, à lâcher prise, à être plus heureuse dans ma vie. Mais j'ai surtout à ne plus jamais faire confiance aux gens.

-Tu as fini ?

Elle observait la mer au loin comme si elle essayait intérieurement de se calmer. Elle ne répondait pas alors je continuais.

-Tu es partie parce que je t'ai mentis une fois en pratiquement 2 mois. Tu n'as même pas chercher à t'expliquer avec moi ni à me contacter en 7 ans. C'est pas moi le méchant dans l'histoire ,je voulais simplement te protéger.

-Je suis partie parce que la menace de mon père était beaucoup trop importante. Il fallait que je parte de toute manière, loin de lui. Et cette histoire de demi-frère été un prétexte parfait pour me faire plier de son côté. J'avais peur, et je n'avais plus personne en qui avoir réellement confiance. Alors je suis partie.

-Je t'ai attendu, je t'ai rechercher partout, je t'ai écrit des lettres, je t'ai appelé. Mais je n'ai eu aucun signe de vie. Même pas un ta gueule, rien.

Son regard se perdit dans le vide, ses traits se détendirent. Elle avait l'air coupable. Elle renifla ce qui me fis comprendre qu'elle pleurait. Merde Cha', tu vas me rendre dingue.
Je me rapprochais d'elle déterminé. Elle baissa la tête pour ne pas me faire face.

-Tu les as eu. Tous mes appels et mes lettres. Tu les as simplement ignorés. Genial. Comment tu peux me faire des reproches alors que tu fais bien pire que moi Charlotte ? T'es incompréhensible, incompréhensible !

Sûr mes dernières paroles mon ton devins plus autoritaire sans vraiment que je m'en rende compte. Avec une voix pleine de sanglots elle me dit

-Je ne pouvais pas rester là les bras croisés, j'étais entrain de t'entrainer dans des histoires beaucoup trop compliqués. Toi tu es le gentil et mignon footballeur que toutes les filles rêvent d'embrasser. Tu n'as jamais de problèmes tout vas bien pour toi. Tu ne dois pas sortir avec une fille comme moi. Une fille qui je te le rappelle à 50% d'un frère avec toi. Je t'apporte des problèmes, j'ai préféré m'en aller parce que moi aussi je voulais te protéger, Je t'aime Ju'. Et je ne veux plus te faire de mal, alors je t'en pris laisse moi partir. Laisse moi m'en aller ce soir et ne cherche plus à me recontacter je t'en pris.

Ses sanglots l'empêchèrent d'exprimer un mot de plus. Elle mit alors sa main devant la bouche et je la voyais tremblait, les yeux pleins de larmes. Sans vraiment comprendre pourquoi je l'ai prise dans mes bras. Et à ce moment là, la seule chose qui me vint à l'esprit c'était ces mots qu'elle avait prononcé quelques secondes plus tôt "Je t'aime Ju'" que voulait-elle dire par là ?
Je voulais lui demandais lorsque j'aperçus 2 personnes nous scruter depuis la porte fenêtre de ce petit balcon sur lequel nous nous étions réfugiés. Marie et Jo'. Ils s'approchèrent doucement et en un instant entourèrent le corp de Charlotte de 2 nouvelles paires de bras. Je la sentie sourire sur mon torse. Ma chemise été imbibé de ses larmes maintenant.

-Tu nous as manqué Cha'.
-On est désolés. Balbutia Jo'.
-Je ne vous en veux pas. Je vous adores, mais il va falloir que je m'en aille.
-Pas maintenant Cha ' ! Supplia Marie.
-Une dance. Pour remettre nos histoires à 0. Et ensuite on te demandera plus rien.

Elle releva la tête vers moi. Lorsqu'elle plaça ses yeux dans les miens je ne pu avoir qu'un soupir. Parce que je l'aime. Parce qu'elle me manque. Parce qu'elle doit partir. Elle hocha la tête et tenta de prononcer un "ok". Je lui pris la main pour l'emmener sur la piste. Les nouveaux mariés nous suivirent. Je déposais une main dans le creux de son dos et une autre dans la paume de sa main. Nous étions si proche que je pouvais sentir son parfum. Comme avant. Ses cheveux sentaient la vanille. J'adore ça.

-Tu es avocat maintenant d'après Marie ?

Ses yeux Etaient encore rouge et sa voix un peu casser mais son sourire, lui, restais toujours le même.

-Oui, j'ai montée ma boite avec un amis de la fac. Et toi ? Qu'est-ce que tu es devenu.

-Je suis organisatrice de voyage, pour une compagnie.

-C'est génial ! Tu es caler au moins.
-Plutôt oui. Elle ria de toutes ses dents.
-Et si tu me faisais un résumé de tes 7 dernières années ?
-Très bien. Alors je suis partie en France avec l'argent destiné à mes études. J'y suis resté 1 ans. J'ai étudié la philosophie là-bas dans une fac public. En revenant ici je suis aller un peu partout. Portland, New York, Los Angeles. Je faisais des petits boulots et j'essayer de me débrouillais comme je le pouvais pour vivre une grande vie de voyageuse. Un jour je suis partie au Canada. J'étais serveuse dans un resto mytheu. J'y ai rencontré  un homme, un de mes clients. Il s'appelle John. Il est artiste peintre. Je suis tombée amoureuse de lui. Mais un amour qui n'était pas assez fort je pense. On avait rien. On vivait comme on pouvais.

Je tentais de faire abstraction de la colère noire dans laquelle j'étais intérieurement. Savoir qu'un autre homme lui as dit je t'aime, à toucher son corp, ses lèvres, me mettais hors de moi. Mais surtout, et c'est le plus important, il n'a pas réussi à lui offrir tous ce qu'elle mérite.

-Tu n'as pas demandé de l'aide à ta mère ?

-Elle a toujours subvenu à mes besoins, je ne voulais pas lui en demander trop. Et puis je ne voulais plus être la petite fille riche. Je voulais m'en sortir, pour une fois. Enfin, pour finir Un jour il à vendu une toile très cher et à acheter une bague pour me demander en mariage.

-Il l'as fait ?

-Il l'as fait.

-Et tu as répondus ?

-Oui.

Mon corp entier se crispa sous cette déclaration. J'arrêtais de danser. Comme si elle lisait dans mes pensée elle continua.

-mais lors de sa demande, la seule chose que je voyais c'était ton visage. Je voulais que ce soit toi ouvrant l'écrin, un pied à terre devant moi. Je voulais que ce soit toi qui m'embrasse. Je te voulais toi. Alors j'ai décidée après de nombreuses heures de réflection de venir te voir. Pour comprendre pourquoi j'avais eu cette idée en tête.

-Et tu as trouvé ?

Elle marquait un temps de pause.

-Je suis encore amoureuse de toi Julien ça c'est évident. Mais je ne pourrais jamais être avec toi. Parce qu'on a un frère en commun et que c'est une chose que l'on ne peux pas rétracter.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 23, 2016 ⏰

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Mon inconnue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant