Chapitre 12

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« Quand tu.. Tu seras prêt. Viens. S'il-te-plait, Julien. Tout ça, c'est de notre faute. Parce que certains ne le sont pas. Pose pas de questions.. »
Il soupira, constatant rapidement qu'il n'allait pas venir.
Sans ne rien dire, il raccrocha.
Il rangea son téléphone dans sa poche de son manteau,
Il pénétra dans le bâtiment, qu'il détestait tant. Il n'aimait pas les hôpitaux, tout était blanc, vide et dépressif. Des milliers de personnes apprenaient de tristes nouvelle sur ces sièges, alignés dans la salle d'attente.
Et Léo en faisait parti de ces personne.
Quelques heures avant, il su que son ami survivait grâce à des machines.
Il y avait peu de chances qu'il s'en sorte. Avait dit le médecin qui s'occupait du cas d'Alexandre.
Les yeux tristes de Léo avait vite touché le médecin, lorsque celui-ci lui montra les centaines de cicatrices, sur sa cuisse. Parfois profonde, parfois récente. Il se mutilait.
Mais seule une cicatrice ornait son avant-bras, datant de quelques mois.
Oui.
Ça faisait presque quatre mois qu'Alexandre était couché sur ce lit. Bientôt quatre mois que Léo passait son temps dans cet hôpital. Quatre mois qu'il suppliait Julien de venir à l'hôpital.
Quatre mois qu'il n'avait pas vu les yeux bleus océans d'Alexandre.
Néanmoins, il gardait espoir.
Il espérait qu'Alexandre lève les paupières et que ce ne soit qu'une mauvaise blague.

La réalité était devant lui.
Un Alexandre, pâle, vide.. Mort.

Il fixa les machines, causant un bruit insupportable, mais qui maintenait son ami vivant.
Et si, tout ça servait à rien?

Au fond.. Il est peut-être déjà mort.
Une larme coula sur la joue du blond, qu'il s'empressa d'essuyer avec sa manche.
Il observa Alexandre depuis le fauteuil sur lequel il avait passé le plus de temps ces quatre derniers mois.

Pourquoi il a fallu s'en prendre à lui ?
Pourquoi avait-il accepté ce putain de pari ?

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Très vite après la tristesse, la colère.

It was a mistake - SiphagielUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum