Chapitre 2 (aka chapitre 24)

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PDV CHELSEA

Mon patron arriva à mon bureau, énervé avec pleins de documents dans ses mains. Merde. Je me leva de ma chaise à roulettes par politesse.

  - La ponctualité est un atout Mlle Smith, commença à me dire l'homme. Et j'ai l'impression que vous ne l'avez pas acquis

  - Ça ne se reproduira plus monsieur. Je suis désolé pour ce retard

  - J'espère bien que vous l'êtes et que ce retard ne se reproduira plus sinon je suis sûr que quelqu'un d'autre se fera une joie de travailler pour moi

Mes collègues aux bureaux voisins me jetèrent des regards choqués par ce que venait de prononcer mon patron.

  - Oh vous pensez ça ? lui demandais-je. Tout le monde serait content de travailler ici pour dire vrai mais certainement pas sous vos ordres. Vous avez beau être le patron ça ne change rien au fait que vous êtes un gros con

Les mots qui venaient de sortir de ma bouche m'etonnerent moi même. J'essaya de ne pas montrer trop de signe de fierté devant mon patron définitivement sous le choc de mes mots aussi, comme tout le monde.

  - Je veux que vous remplissez les dossiers avant 11h, déclara-t-il.

  - Il est déjà 9h30 ! Je ne vais pas réussir à faire tous les dossiers avant 11h ! Retorquais-je

  - Vous n'aviez qu'à arriver à l'heure. Oh et.. Une fois terminé je veux que vous prenez vos affaires. Le "gros con" ne veut plus de vous désormais

Les dossiers de ses mains claquerent sur mon bureau puis tourna les talons. 

  - Remplissez les vous mêmes vos putains de dossiers de merde, annoncais-je en faisant tomber la pile de dossier de mon bureau. J'ai des affaires à emballer

PDV JUSTIN 

Je mis les clés de ma voiture dans ma poche en passant la porte d'entrée. Sabrina était en train de déjeuner pendant que Ricardo était en train de jouer à la play.

  - Ooouuuh y'a de la tensiooon, rigolais-je en me mettant à côté de mon meilleur ami.

  - Ooooouh y'en a un qui a baiseeeee, me répondit Ric sur le même ton moqueur

Je lui offrit un sourire parfait pour lui faire comprendre qu'il avait tapé dans le mille et attrapa la seconde manette de jeu.

  - Mec je crois que j'ai envie de me poser, confiais-je à Ricardo

  - Mais... Tu l'es déjà non ? Me dit-il en tournant son attention sur moi.

Je lui lança un regard d'incompréhension puis le déclic dans ma tête s'activa : il croit que je veux me poser genre.. Être assis. Ce débile sérieux.

  - T'es con ou quoi ? Pas m'asseoir couillon !  lachais-je dans un fou rire. Me poser du style : un appartement avec ma copine et mon fils

  - Tu vas t'en aller ? S'écria Sabrina dans mon dos. Oh dieu merci

  - Toi la pute je t'ai pas parlé donc t'es gentille va faire la cuisine, lui cachais-je au nez afin qu'elle comprenne bien le message

Les yeux de mon ami s'allumerent en mode mitraillette. Je marmonna un "désolé" sans le penser et repris la partie avec Ricardo qui n'avait pas partagé son opinion sur mes paroles.

  - Et tu comptes trouver un appartement où ? Fini enfin par me demander le garçon. Ici ?

Je porta ma manette à son front et le tapa délicatement avec. Il émit un grognement.

  - Oui ici,  je peux pas aller autre part de toute façon. Et faut aussi que je demande l'autorisation pour savoir si je peux, lui expliquais-je. Et c'est pas gagné.

  - Tant que tu te casses c'est le principal ! Siffla la connasse dans la cuisine. Parce que tu me casses légèrement les couilles

  - Je me disais aussi que c'était pas possible que tu sois une fille. Tu prévois l'opération quand ?

  - Ha ha ha tu te crois drôle en plus

  - Je ne le crois pas, je le suis blondasse

  - Je ne suis pas blonde connard ! S'enerva la fille

  - C'est dommage que tu puisses pas faire une couleur à ton cerveau, il en aurait bien besoin

Ricardo souffla violemment à mes côtés et claqua dans ses mains comme un professeur qui fait taire les bavardages dans sa classe.

  - Moi au moins je n'ai pas été assez conne pour tomber enceinte d'un fils de pute comme toi, mais Chelsea si donc celle qui a besoin d'une couleur au cerveau c'est ta petite copine !

Je pinça mes lèvres ensemble et eut un rire mauvais. Je posa la manette de jeu sur le canapé et entendis Ricardo me dire de me rasseoir, rien à foutre de ce qu'il dit. J'ai une pétasse à tuer.

Je m'approcha de Sabrina en souriant. Je l'examina du regard un long moment puis pencha ma tête vers son oreille.

  - Parle encore une fois de ma copine comme ça et je me ferais un plaisir de t'egorger puis de te balancer dans les poubelles, là où tu mérites d'être salope. Compris ?

Je me recula d'elle assez vite, on sait jamais si elle a une maladie et remarqua son teint pâle. Elle n'osa même plus me dire un mot.

  - Tu vois quand tu fermes ta gueule c'est génial, lui dis-je

Je me fis incendier de leçons de morale par mon meilleur ami durant mon trajet jusqu'à la salle de bains. Le silence régna autour de moi en fermant la porte.

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Y'a tellement envie scènes comiques dans ce chapitre que ça m'a fait rire tout le long. Je ne sais pas si vous aimez déjà mieux cette fin alternative mais pour ma part ça me fait plaisir de l'écrire !

(oh et j'ai eu trois poissons rouges aujourd'hui, tout le monde s'en fout je sais 😂😂 je devais juste le dire 😂)

Warning (tome 3) : Fin alternativeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant