Adriel chapitre 5 - 2

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Je n'entends plus le bruit de la douche, depuis combien de temps je me flagelle les méninges?

Au diable les raisonnements censés, de toute façon ça ne me mène nulle part, j'ai envie de la voir, de l'entendre et de la toucher !
Quand j'arrive dans le couloir, la lumière tout au bout est allumée, celle de ma chambre, la seule pièce dont je n'ai pas encore fait mention. À mesure que j'avance, je peux la voir debout devant mon lit, caressant mes draps de la main.

Une certaine fatalité m'envahit, comme si tout venait de prendre un sens qui m'avait échappé jusque-là. Tout semble comme prévu pour l'accueillir ici, jusqu'à la chemise qu'elle porte à nouveau, paraissant avoir été choisie pour elle. Tant pour souligner ses hanches aguicheuses et ses fesses rebondies sous le tissu que pour ses longues jambes magnifiques.

Je ne suis plus qu'à quelques centimètres d'elle. Quand elle se retourne, les yeux aussi brûlants de désir que les miens, je la rejoins en une enjambée. Nos corps se percutent, se serrent et se caressent, avides l'un de l'autre comme au premier soir. La tête enfouie dans son cou, j'arrache une première série de boutons, prenant en coupe sa poitrine gonflée d'envie afin de la dévoiler hors du tissu devenu encombrant alors qu'elle empoigne mon sexe au travers de mon boxer et il ne m'en faut pas plus pour me libérer de mon unique vêtement.
Elle s'arque contre moi, me laissant la coucher facilement, au dessus d'elle je suce avidement les pointes érigées de ses seins, son bassin vient spontanément à la rencontre du mien, enroulant une jambe autour de moi. Je la sens déjà trempée et, à peine quelques secondes plus tard le temps d'enfiler une capote, mon gland glisse en elle, je peux la sentir palpiter, étroite, autour de moi.
Putain que c'est bon...
En deux trois mouvements, je la pénètre complètement, la sensation est divine et ses gémissements me font perdre la tête. J'ai besoin de la prendre avec la même brutalité de ce qu'elle me fait ressentir.
Sans prendre la peine de la ménager, je la retourne sur le ventre, glisse sa chemise à mi-bras et la noue. Instinctivement son dos se cambre, m'offrant la vision parfaite de la soumission. Sans préambule, je la prends encore et encore avec plus de vigueur à chaque poussée et ses cris étouffés dans l'oreiller m'excitent au plus haut point. Essayant de ne pas jouir trop vite, je ralentis. Mes doigts courent le long de son dos avant d'atterrir en un claquement sec sur ce cul offert. Entre chaque gémissement, je l'entends en redemander. Je reprends un rythme intransigeant, la fessant en même temps. Á chaque mouvement, je la sens se serrer contre ma queue et son cul se tendre davantage vers moi. Il me suffit de glisser un doigt sur son clitoris pour qu'elle se fige, ses cris se transforment en un tas de trucs incohérents pendant que je sens ses spasmes déferler sur moi et enfin je trouve ma jouissance dans la sienne.

Détachée, calmée et tous deux sur le dos, elle caresse tendrement mon torse et mes côtes, descend sur mon ventre puis du bout des doigts, mon érection coriace.
Cette fille a le sex appeal le plus insatiable que je connaisse et je me demande si nous arriverons à sortir de ce lit les prochains jours !
Avec un sourire machiavélique, elle se frotte contre moi, glissant dans le lit jusqu'à ce que sa bouche arrive pile au niveau de ma queue. Elle se met à en lécher le bout lentement, l'aspire légèrement et coulisse tout le long de ma verge, ma main dans ses cheveux accompagne son rythme entêtant.

Combien de fois compte-t-elle me faire jouir exactement? Je n'en sais rien mais chaque seconde est un délice auquel je suis incapable de mettre fin.
Tandis qu'en même temps, elle commence à malaxer délicatement mes couilles, ma deuxième main empoigne ses cheveux et la pousse à me prendre entier en bouche. J'en veux plus, j'en ai carrément besoin, le tumulte de sensation qu'elle fait naître en moi est bénédiction et malédiction à la fois !
Ses yeux se lèvent vers moi, pétillants, d'un seul coup je comprends mieux. Elle compte prendre le contrôle comme moi tout à l'heure, tout était prévu pour m'exciter sans me laisser jouir à ma guise ! La garce !
Alors que je suis désespérément tout près, elle se redresse pour me chevaucher, frottant d'abord sa fente contre le bout de ma queue, sa respiration dans mon cou est de plus en plus forte, m'excitant au-delà de l'imaginable. Putain de préservatifs, où sont ils... ?! De toute évidence je ne suis pas le seul à vouloir mettre la main dessus, quand elle en attrappe un sur la table de chevet juste à côté je ne suis pas mécontent de l'érotisme que m'offre sa main habile qui résout ce problème. Sa bouche vient s'écraser sur la mienne tandis qu'elle s'empale sur ma verge, telle une drogue, jamais je ne pourrais me lasser de la baiser.
Dès que mes doigts se crispent sur elle, elle ralentit ses va-et-vient avant de reprendre un rythme rapide, prolongeant le plaisir le plus longtemps possible.
Je lui chuchote qu'elle est si étroite que je peux sentir chaque parcelle d'elle, que c'est trop bon et qu'elle me va rendre dingue !
Accélérant à chaque mot que je prononce, elle finit par me dire de continuer, qu'elle y est presque. Quelques mots crus plus tard, elle me laisse enfin trouver ma délivrance en même temps qu'elle !

Elle roule sur le côté, entrave mon corps d'une de ses jambes et en cet instant je voudrais que la terre s'arrête de tourner, que nous conservions cette proximité complice.
Par sa respiration je comprends qu'elle s'est endormie et je glisse sur le côté pour prendre une douche. Les jets brûlants me détendent davantage et je repousse à demain toute remise en question, tout ce dont j'ai envie pour l'instant c'est dormir !

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