Chapitre Vingt-Cinq : « Sortie entre filles »

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Coucou ! 

Et voilà, un nouveau chapitre vient d'apparaître. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais la fin arrive à grand pas ! J'ai déjà commencé à écrire les remerciements et tous ces bonus que je vous ai promis :) Si jamais je vous manque lorsque cette histoire sera finit, vous pourrez toujours aller lire ma seconde, Combat Mental !

En espérant que cette partie vous plaira.

XxX

« -Tu sais, ma chérie, la vie, c'est comme le métro. Lorsqu'une porte s'ouvre, il faut foncer.   »  

06 Août, Lundi, revenue depuis 14 jours     

Aujourd'hui, il pleuvait. À flots, même. Et pour embellir encore plus cette journée si merveilleuse, je ne faisais que me tourner les pouces. Jonny était partie avec Zalikha et la famille de cette dernière à Toronto pour un repas de famille et Josh avait pris une journée de congé pour passer du temps seul à seul avec Chloé. Ces deux couples filaient le parfait amour, ce qui me faisait quelques fois grincer des dents, la jalousie n'étant jamais très loin. Et bizarrement, cette jalousie n'était pas du tout en rapport avec Josh, mais plutôt envers leur bonheur, celui que je ne pouvais pas avoir.

Durant ces moments où je ne savais plus où mettre la tête avec tous ces sentiments, je m'enfermais dans ma chambre, la musique à fond dans mes écouteurs, étendue sur mon lit tout en essayant de me vider l'esprit. Je voyais bien que mon comportement inquiétait légèrement ma mère. La pauvre, elle était perdue. Mais pas autant que moi. Je ne me comprenais plus du tout. 

Ce fut donc sans surprise que je la vis ce matin m'interpeller.

-Ma chérie ? l'entendis-je m'appeler.

Je me tournais vers elle. Elle vint s'asseoir à mes côtés tout fixant le rideau de pluie dehors, comme je l'avais fait un peu plus tôt.

-Est-ce que tout va bien ?

Je m'apprêtais à répondre avec une affirmation, mais je m'arrêtai. Je n'avais plus envie de faire comme si tout allait bien. Parce que ce n'était pas le cas. Je n'étais pas au stade de la dépression, c'est sûr, mais l'envie de sourire commençait tout doucement à disparaître de mes journées.

-Je ne sais plus trop, en fait, répondis-je en un soupir.

Ma mère hocha la tête, comme si elle s'était attendue à cette réponse vague, mais pourtant si claire.

-Je crois qu'il est temps de passer un peu de temps ensemble, toutes les deux. Tu ne crois pas ?

Je la regardai, perdue.

-On est lundi... Tu ne travailles pas ?

Elle secoua la tête tout en me couvant d'un regard maternel.

-Non, pas aujourd'hui. J'avais déjà prévu de sortir avec toi, même si je devais te tirer par la peau des fesses.

Un sourire moqueur s'afficha sur mes lèvres et je secouai la tête, amusée. J'avais bien envie de faire quelque chose avec mère. Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas retrouvées toutes les deux.

-Que pourrait-on faire ? demandai-je tout de même à ma mère, indécise, tout en montrant l'averse qui se déroulait dehors.

-Ça te dit, d'aller au cinéma avant d'aller souper à l'extérieur ? Disons, à Pacini ?

Je haussai les épaules, n'y voyant pas d'inconvénients.

-Quel film ?

-La nouvelle adaptation du film Tarzan par Disney ? Tu sais, avec l'acteur Alexander Skarsgård, celui à croquer avec ses abdominaux.

Sortir de l'OmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant