We are sisters. [Camren]

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Impossible de fermer l'œil avec cette inconnue qui n'arrête pas de gémir le prénom de ma grande sœur dans la pièce juste à côté. Le lit tape contre le mur, ce qui ne m'aide pas à m'endormir. Depuis ma dispute avec Lauren dans la voiture l'autre jour, elle ne m'adresse même plus un regard, elle fait comme si elle était seule dans cette putain de maison qui est celle de nos parents. Je décide de me lever et de commencer à faire ma rebelle moi aussi, de l'emmerder. Il est deux heures du matin, j'ai cour demain et j'ai besoin de sommeil. Ce que je vis au collège est déjà assez dur à vivre, j'aimerais qu'à la maison ça soit un peu plus facile. J'allume le haut-parleur de ma chambre, je connecte mon portable et je décide de mettre une musique rock, bien puissante et bien emmerdante pour elle. J'ai envie de lui gâcher son plan cul, que tous ce bordel s'arrête. Je pousse le son à font, les stylos sur mon bureau en tremblent tellement le son est fort. Je n'écoute plus du tous les gémissements de l'autre pute, seul la musique se fait entendre pour moi, rien d'autre. C'est déjà mieux que les gémissements du plan cul de ma sœur, mais ce n'est toujours pas l'idéal pour dormir.

La musique s'arrête, à cause de mon téléphone qui se met à sonner. Sans surprise c'est le prénom de Lauren qui s'affiche, avec une photo de nous et nos parents. Je décroche, un sourire diabolique sur mon visage.

- Oui ?

- TU VAS M'ÉTEINDRE CETTE MUSIQUE DE MERDE ! IL EST DEUX HEURES DU MATIN BORDEL !

Sans me contrôler, j'éclate de rire. C'est elle qui a commencer.

- Arrête de rire.

Je ris encore plus fort en voyant qu'elle prend un ton autoritaire. Comme si elle me faisait peur. C'est sûrement la dernière personne qui pourrait m'effrayer un jour, tellement je connais toutes ses faiblesses, tellement je la connais beaucoup trop pour croire à ses aires de bad girl.

- Camila, mon rendez vous vient de se barrer à cause de toi.

Je pars m'assoir sur mon lit, toujours au téléphone avec la connasse que j'ai en guise de grande sœur.

- Je m'en bat les couilles, je dis, lentement pour que chaque mots rentrent dans sa petite tête vide.

Elle soupire.

- T'en à même pas, espèce de merde.

Elle raccroche, me laissant avec le silence d'une nuit bien mérité. Je souris, car j'ai gagner ce soir. Maintenant je sais quoi faire quand elle ramène une meuf à la maison, pourquoi je n'y est pas penser avant ? Je suis une génie.

..

- Cabello !

Je cours dans les couloirs du collège. Hansen et sa bande me courent après, j'essaie de me dépêcher. J'ai peur, qu'ils me fassent encore du mal, d'être encore traiter comme cette merde.
Je pars dans les toilettes des filles, il n'y a personne car tous le monde est en cours à cet heure ci. Je ferme la porte à clé,  je tremble et m'enferme dans une cabine de toilettes. J'entends la porte s'ouvrir en claquant, je me plaque contre le mur des toilettes en priant pour ne pas qu'ils réussissent à ouvrir cette porte. Quelqu'un donne un violant coup de poing sur la porte, je sursaute.
- Ouvre cette porte Cabello ! Je te jure que si tu l'ouvres pas, je t'arrache les deux yeux !

Je panique, je ne sais pas quoi faire. Je sais que ça va l'énerver encore plus si je ne lui ouvre pas cette porte. Alors je déverrouille la porte de ma main tremblante. Les trois filles me sautent dessus, je sens des coups sur tous mon corps, je sens que quelqu'un tient mes cheveux, les tirants pour que je reste debout. Je gémis de douleur, je ne peux même pas m'effondrer au sol à cause de Cara qui tient mes cheveux. Elles me donnent des coups dans le bassin, l'estomac, les seins. Je ne sens plus mon corps tellement j'ai mal. Elles arrêtent tout d'un coup, Cara relâche mes cheveux. Je tombe au sol, a genoux, les deux mains devant moi pour me retenir de toucher le sol dégoûtant avec ma tête. Elles rient, elles se moquent de moi, de ma position de faiblesse. Je n'ose même pas les regarder pour les insulter, ils n'en valent même pas la peine.