Leur première mission n'était pas de tout repos. Sa réussite en était imminente. Ils ont sauvé le monde ainsi que June.
Retournés en prison à leur activités, une seule personne n'avait pas réellement la tête à vivre de nouveau sans son être cher.
H...
La douce rosée du matin s'empara des feuillages noirs de Gotham, laissant s'y ternir l'unique rayon de soleil, apparent à cette aube. Au loin, dans un appartement, noirci par les fumées noirâtres de la ville, sur un lit, s'étend, un être à la chevelure blonde, laissant place à de belles mèches bleues d'un côté, et roses de l'autre, lui apportant cet air candide si faux. La silhouette, se tenait, allongée dans son lit incandescent. Puis,dérangée par ce soupçon de rayon de soleil, se redressa lentement, ses cheveux en batailles tombants sur ses douces et pâles épaules.
"Poussin ?"
Gémit-elle les yeux encore à moitié fermés. Mais aucune réponse ne lui vint à l'oreille.
"Poussin ?!"
Hurla-T-elle cette fois d'un ton beaucoup moins suave. N'ayant pour réponse, qu'un vent toxique sur ses joues, Harley se leva, et, commença à chercher dans toutes les pièces son Poussin, de peur que Batman ne l'ai saisit.
"Poussin ?? Mais où es-tu ?!"
Lorsque elle arriva jusque la porte vitrée de la terrasse noircie de poussière, elle reconnut la chevelure verte de son chéri. Il était assit sur sa chaise pliante en train de fumer un Havane (cigare cubain). L'observant de dos, elle vit à travers lui cette même personne aux cheveux bruns dont elle rêvait à nouveau. Un poussin aimant, ses traits graciles bien visibles, sans ce visage blafard au regard sadique et pathétique.
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Elle percevait en lui cette douceur le nimbant d'un halo*(l'entourant de lumière)....Ce dont elle rêvait de voir en lui depuis quelques temps, était d'une bénignité si profonde et si dangereuse, qu'elle reprit ses esprits aussitôt, éradiquant totalement cette image de son esprit, un soupir s'échappant de ses douces et rouges lèvres. Il avait à nouveau les cheveux verts, et cet air mesquin qu'il avait toujours possédé.... J observait la ville devenant de plus en plus claire, au fil des minutes. L'aube était de courte durée à Gotham. La jeune femme ouvrit la porte en verre, et, s'approcha de Joker positionné sur sa chaise devant elle. Harley lui caressa le cou de ses mains frêles, et, se pencha à son oreille avant de n'y lui chuchoter :
"Je t'ai trouvé, poussin."
Joker plongea aussitôt son regard au travers de celui de la belle Harley Quinn et lui ordonna presque :
"Pose ta tête au creux de mon cou, poupée..."
Un air triste au visage. Harley obéit et se lova contre son cou, avant de ne poser ses petites fesses sur les jambes de monsieur J.
