Je n'ai jamais cessé de t'aimer || Aguslina

Chapitre 3

PDV Agustin.
J'étais dans mon appartement, lorsque mon téléphone sonnait pour une notification. Carolina venait de publier la photo que j'attendais. J'ouvrais la page, et ne fut pas déçu. Elle avait toujours un énorme talent pour la photographie, ce que j'appréciais. Je sentais que, malgré cette histoire avec Sydney et les histoires semblables qui se sont passé avant, j'avais enfin retrouver ce qui me manquait. J'ignorais encore exactement ce que je ressentais pour Carolina, je savais simplement que c'était très fort. Et à présent je regrettais tout ce qu'il s'était passé.

FLASHBACK
J'étais entrain d'écrire un mail à ma mère lorsque Carolina rentrait dans la chambre et s'asseyait sur le fauteuil en fasse du lit. La journée venait d'être dure, et nous n'avions fait que nous disputer. Je fermais mon ordinateur portable et la fixait.
- Je crois qu'on doit parler Agus. On peut plus passer des journées comme ça.
- je pense la même chose.
- je sais que tu adores ce que tu fais et je veux que tu accomplisses tes rêves. Je veux pas que tu choisisses entre moi et ton métier vraiment. Je t'aime plus que tout, mais je n'en peux plus.
- Caro non écoutes!
- Non Agus..on doit se séparer. C'est mieux pour nous deux.
Sur ces mots, elle m'embrassait comme au premier jour et je sentais ses larmes couler. Elle reculait et partait.
FIN FLASHBACK.

Je tentais d'oublier cette scène, de me concentrer sur autre chose. Mais rapidement ce fut impossible. Mon téléphone se mit à sonner. Un appel de Raoul, mon manager. J'hésitais à décrocher, ses propos pendant la soirée m'ayant fortement énervé. Je le fis après l'avoir laissé patienter.
- Allo?
- Agustin, enfin tu décroches!
- Qu'est ce qu'il se passe de si grave ?
- c'est ta notation, elle est remontée !
- d'accord. Autre chose ?
- ça ne te fais pas plaisir ?
- Bonne nuit.
Je lui raccrochais au nez avant qu'il ait le temps de répliquer quoique ce soit. J'étais sur mon canapé, et pris ma guitare pour jouer quelques notes comme ça, pour le plaisir. Je songeais sérieusement à faire une pause dans cette carrière. Ou alors à changer de Manager, je n'en savais rien mais quelque chose devait changer. Mon métier, ou les personnes qui m'entourent, clairement. C'est sur cette pensée que j'allais dormir, puisque demain nous faisions des photos en pleine rue donc la journée allait être vraiment remplie.
Ellipse de la nuit.
Je me réveillais à 6:00 et me préparais. Je devais être à 7:30 à la boutique afin qu'on me prépare et de 8:00 à 11:00 nous allions dans les rues de Los Angeles. Je savais que c'était une demande personnelle de Carolina, et je reconnaissais bien la sa marque. Elle n'avait jamais été à prendre des photos en studio comme on lui avait toujours demandé, et preuve en est qu'elle avait raison de faire cela, la vente de ses photos explosait tous les records. Je terminais de me préparer et pris ma voiture pour aller jusqu'à la boutique et pour une fois, je n'étais pas en retard, j'étais même en avance. J'entrais sans me poser de questions, et beaucoup de monde était déjà là si bien qu'ils me préparaient bien avant l'heure prévue. Je n'avais croiser ni mon manager, ni Sydney, ni Carolina et je crois qu'il valait mieux, je me serais énervé dans deux cas sur trois. Alex terminait son maquillage puis mon manager entrait avec Sydney et Carolina, qui semblait déjà être là depuis un bout de temps, arrivait par une autre porte.
Mais mon manager ne m'avait pas vu.
- il est où encore celui-là? Ah si c'était mon fils je l'aurais déjà giflé ...
Carolina me regardait en écarquillant les yeux. Et le pire c'est que Raoul ne s'apercevait toujours de rien alors que j'étais debout derrière lui.
- il m'énerve vraiment avec ses caprices de gosse là, "non je ferais pas ce que tu dis gnagnagna " disait-il en m'imitant.
Carolina mettait fin à cette scène.
- C'est vous qui êtes en retard, pas lui.
Raoul se retournait. En me voyant il fit un sourire d'hypocrite c'était visible, puis fit comme si il devait passer un coup de fil et Sydney le suivait. Je me tournais vers Carolina en soupirant.
- Je crois que tu as un soucis avec tes managers...
- Ou alors je suis vraiment capricieux ... C'est à voir.
Elle rigolait légèrement. Bref on va où aujourd'hui?
- se promener. Je ne connais pas vraiment Los Angeles et on verra où tous les chemins nous mènent.
- c'est bizarre , mais sympa, j'aime beaucoup.
Je lui esquissais un sourire et son téléphone sonnait. Elle s'éloignait pour répondre et je débranchais le mien du fil de recharge. Une fois qu'elle revenait, nous partions dehors, les autres nous rattraperaient.
- okay, chef on fait quoi?
- marche et ça ira va.
Elle rigolait. Alors que je marchais devant elle.
- Apparement tu vas te marier ?
Je me retournais brusquement, choquée et elle me prit en photo.
- c'était juste pour la photo désolée.
Elle souriait.
- il n'y a pas genre un café ou un truc comme ça pas loin?
- si pourquoi?
- j'ai besoin enfin tu as besoin d'un verre de ce que tu veux.
- tu as des fois des idées que je ne comprends pas mais d'accord.
- merci!
On entrait dans un café. J'entendais parler.
- Mais c'est pas Agustin Bernasconi?
- si je crois si!
- AGUSTIN!!!!!!!!!!
Je me retournais. Des fans. Je leur fis un sourire pendant que Caro était partie commander ce qu'elle voulait.
- on peut prendre une photo?
- évidemment !
Elles sortaient leurs smartphones et nous prenions je ne sais combien de selfies.
- Agus tu vas bientôt faire une tournée ?
- je ne sais pas encore ! Mais promis je le mettrais sur Twitter dès que j'en saurais plus!
- trop cooooool! Et c'est vrai que tu sors avec Sydney, parce que nous on pense que non!
- Vous avez raison, croyez moi. Je suis célibataire.
Elles hurlaient et Carolina revenait.
- désolé les filles, mais je dois vous laisser, j'ai du travail qui m'attends!
- merci pour tout Agus!
- avec plaisir! Et tweetez moi vos photos surtout!
Nous partions dans les rues, moi, faisant tout ce que Carolina m'ordonnait de faire. C'était assez drôle.
- Sydney n'est pas censée venir aussi?
- Je ne sais pas.
Je sortais mon téléphone.
- Elle préfère faire les photos au studio d'après Raoul.
- quelle horreur. Je déteste qu'on m'impose ça, mon dieu. Enfin, les photos que j'ai prise là sont vraiment bien. Ça va leur plaire, je te le promets.