Drive, baby. Drive.

Chapitre XIV

*Pdv de Nick*

"Pourquoi tu m'as réveillé ? Je dormais bien pour une fois !"-m'incendia ma petite soeur en insistant sur ses derniers mots.

"Il fallait que je te parle. Seul à seul."-répondis-je, en attranpant la tasse de café fumante posé sur la table en face de moi.

Elle leva les yeux au ciel, tout en attrapant à son tour son verre de jus de fruits.

Nous étions dans la salle à mangé de l'hôtel depuis à peine cinq minutes et je savais que Lydia avait déjà envie de partir de cette table pour rejoindre la chambre.

"Bon ok."-dit-elle sèchement.

"Tu sais ...il va falloir que je retourne travailler."

"Et alors, tu es partis pendant deux ans sans laisser de nouvelles, ni dire où tu étais. Pourquoi me dire cela ?"

"Car j'aurais besoin que vous m'y conduissiez toi et Stiles. Je n'ai plus de moyens de transports depuis hier, ils ont détruit ma moto."

"Oh pauvre petit, tu voudrais que je te plaigne?"-ironisa-t-elle avec une pointe de provocation dans la voix.

"Tu pourrais au moins m'être reconnaissant. Je vous ai sauvé la vie quand même!"-soufflais-je énervé par son comportement.

"Je sais que j'ai fais de nombreuses erreurs dans ma vie, mais partir n'en était pas une. J'espère qu'un jour tu comprendras et que tu me pardonnera."-continuais-je, le poings sur la table.

Elle me fusilla du regard, puis elle soupira.

"Parlons d'autre chose."- proposais-je ne voulant pas envenimer la situation.

"Tu veux parler de quoi, de ta réussite fulgurante ou de ma vie ratée ?"

"Lydia s'il te plait. J'aimerais vraiment me rattraper et savoir tout ce que j'ai manqué."-dit-je essayant de rester calme.

"Tu m'étonnes Nick, vraiment, tu as changé ...avant tu te serais déjà mis à me crier dessus."-lança-t-elle en me détaillant du regard, comme si elle essayait de re-apprendre à me connaître.

"Toi aussi tu as changés. Bien-sûr tu es toujours la même chieuse et mon insouciante petite sœur, mais ton regard a changé il n'est plus le même tu semble sereine, moins craintive, plus forte, je pourrais même dire quasiment heureuse."-avouais-je.

"Heureuse ?"-m'interrogea-t-elle étouffant un rire.

"Oui, avant d'aller te réveiller je t'ai observé entrain de dormir dans ce lit à côté de ce garçon. Tu souriais, tu semblais si calme, apaisais. Je t'avais rarement vu comme ça, alors si c'est lui le bon, fonce."

Elle ne disait rien mais elle savait très bien que j'avais raison, je connaissais trop bien son regard.  Je savais également qu'elle avait un faible pour ce garçon, je dirais même un énorme coup de cœur. Vous voulez savoir comment je le sais et bien c'est très simple. Lydia n'est pas une personne qui montre beaucoup ses sentiments, et là je vous avouerez que je ne l'avais jamais vu comme ça. Ce garçon arrive à la faire sourire et rire, je le sais car je les ai entendu hier soir avant de rentrer dans la chambre. Et à cet instant, j'avais l'impression de retrouver ma Lydia celle que j'ai toujours connu, la fille rigolote et pleine de vie et non cette fille triste et méfiante qu'elle est devenu avec le temps.
Vous allez me dire que cela fait deux ans que je ne l'ai pas revu, mais je la connaît elle avait déjà changé avant que je parte, et je sais que la mort de maman n'a rien arrangé.
Alors si ce Stiles arrive à faire revivre ma Lydia, je lui en serait infiniment reconnaissant.

*Pdv de Stiles*

M'étant réveillait seul ce matin, j'avais décider de partir à la recherche des frères et sœurs. Espérant ne pas les retrouver entrain de s'entre tuer. Heureusement  ils étaient entrain de déjeuner tranquillement, comme deux personnes tout à fait civilisé. Je m'approchais d'eux, Nick me salua accompagné d'un grand sourire, quant à Lydia, son regard fuyait le mien, plus j'approchais plus j'avais l'impression que je la déstabilisait ou du moins j'avais l'impression d'avoir interrompu une conversation importante.
Je m'asseyais à leurs côtés commandant un café à la serveuse. Celle-ci me souriait de toutes ses dents, elle était plutôt mignonne. A la table personne ne parlait, je me sentais un peu mal à l'aise, ayant vraiment le sentiment d'avoir interrompu quelque chose.