Partie finale

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[ZAKIA]

Ça fait déjà quelques semaines que j'ai entamé cette thérapie et ça me fait du bien pour être honnête.

Salim et moi ça va un peu mieux, faut dire qu'il est sacrément patient, comparé à n'importe quel autre homme. Certains auraient étés voir ailleurs, mais Al Hamdoulillah mon mari ne fait pas parti de ce genre d'hommes.

Il avait perdu son travail à cause de nos épreuves, mais il a fini par aller travailler avec son oncle et son grand-père et contre toute attente, ça se passe extrêmement bien. Il a même un meilleur poste que celui qu'il avait avant.

Des disputes il y en a des centaines, il n'y a pas un jour où l'on parle calmement, il y a même des moments où il fini par dormir chez sa mère pour ne pas se prendre la tête.

En parlant de sa mère, c'est un sucre, une belle-mère de rêve. Elle ne me prend pas la tête, comme le feraient d'autres, elle est compréhensive.

Ma mère va bientôt retourner au Maroc et j'avoue que ça me fait peur. C'est elle qui m'aide à surmonter tout ça et sans elle on va retourner au point de départ.

Si seulement je pouvais avoir un enfant, uniquement un. Il ne remplacerait en aucun cas notre petit ange, mais il nous aidera à panser nos blessures.

Salim: Zakia ?

Moi: Hmm ?

Lui: Tu penses à quoi ?

Moi: Un bébé.

Il me regarde avec ses sourcils froncés, puis m'attrape et me serre contre lui.

Lui: Une petite sœur pour Souheyla.

Moi: Souheyla...

Lui: On en a pas besoin, j'ai besoin que de toi bébé. En me relevant sur mes genoux.

Moi: Je... Pleurs Moi j'en ai besoin mon cœur...

Il sourit puis me resserre contre lui, je m'agrippe à lui puis balade ma main sur ses pectoraux.

Moi: Je...je suis folle de toi w'Allah, je t'aime à en mourir, mais j'ai pas envie de te retirer le droit d'avoir tes propres enfants...

Lui: Où tu veux en venir ?

Moi: Si tu veux te remarier Salim, je te retiens pas. Pleurs. Aucun homme au monde aimerait être privé d'enfants.

Il me regarde de façon à me cerner. Il insiste dans mon regard, puis me resserre à la taille.

Lui: Je veux que toi, jamais je serai heureux avec une autre.

Je ne suis pas persuadée, je me rallonge et me retourne sur ma droite.

Lui: Tu me demande souvent si je t'aime toujours. Mais la question est: Est-ce que toi tu m'aime toujours ?

Moi: pleurs Ouais, bien-sûr, c'est claire ! Je t'aime, je t'aime à en crever. Tu sais quand j'ai lu ta lettre, j'ai compris à quel point tu m'aimais et j'ai compris aussi à quel point moi je t'aimais. J'ai besoin de toi Salim, jusqu'à la fin.

Maman, je n'aime que toi [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant