Chapitre 30

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[ZAKIA]

Je souris et regarde Hanae avec de grands yeux. Ça fait depuis 2 ans déjà qu'on rêve d'être parents, mais on essaie de ne pas se mettre la pression. Ça faisait bientôt 3 ans de mariage et aucun bébé à l'horizon, heureusement la mère de Salim n'est pas chiante à ce sujet.

Moi: Le médecin m'a dit que la prise de sang montrait que j'étais enceinte depuis 4 mois, je suis juste trop heureuse.

Hanae: T'as grossi en plus, j'osais pas te le dire. -rire-

Moi: Putain Hanae, je suis trop heureuse ! -pleurs de joie-

Hanae: OUAIS !

Elle me donne un câlin, puis je me rassied à côté d'elle.

Elle: Tu vois je te l'avais dis, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Tu te prenais trop la tête à vouloir un bébé, en voilà un. Fallait juste patinter. J'avoue que tu me rendais un peu folle avec ça. -rire-

Moi: Ouais j'suis casse cou parfois, mais ça fait presque 3 ans qu'on est mariés et qu'on utilise aucun moyen de contraception,je commençais à paniquer hein. -rire soulagé-

Elle: Al Hamdoulillah.

Moi: Faut que je l'annonce à Salim, un truc grandiose.

Elle: Bonne idée, j'ai quelques idées si tu veux...

[...]

Deux jours plus tard.

Il va être tellement content, j'ai enfin l'occasion de lui donner ce dont tout homme rêve, la vie.

Ce bébé, c'est un magnifique cadeau d'Allah. C'est un petit être qui nous représentera, qui fera en sorte de garder notre histoire intacte, notre histoire à Salim et moi. Il fera de nous, ladeux parents comblés, deux parents fiers. Il fera de nous, une petite famille.

Je retire le plat du four et prépare la table.

Moi: Venez manger !

Issam, Ramzy et Najim sont chez eux, ou plutôt chez mes parents. Ils n'aiment pas rester trop souvent chez moi, ils ont peur de nous déranger. Alors que pas du tout, Salim et moi on aime bien quand il y a du monde à la maison, quand c'est vivant.

Jassim: Mmh mon plat préféré !

Moi: -rire- Bsahtek mon cœur.

Il sourit désespérément suite au petit surnom, puis on se met à manger.

Une fois fini, Jassim s'en va se brosser les dents et dormir. Je me retrouve donc seule avec Salim, qui avait l'air de mauvaise humeur.

Moi: Ça va pas ?

Lui: Nan, j'suis pété en ce moment. Le chef il casse la tête w'Allah, mais Hamdoulillah quand même hein.

Je souris et me lève pour me placer derrière lui. Je commence à lui masser le dos, pour le détendre.

À chaque fois que j'ouvrais la bouche pour essayer de lui annoncer la nouvelle, je la refermais et souriais comme une enfant. Je n'osais pas, c'était une trop grande nouvelle. 😄

Maman, je n'aime que toi [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant