Chapitre 16 : une mère compliquée...

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Pdv Anna

Oli: Tu veux vraiment savoir qui est ma mère?
Moi: Oui j'aimerais bien mais si tu ne veux pas en parler c'est pas grave.
Oli: Si, je vais te le dire, de toute façon tu finirais bien par le savoir.

Je me rapproche de lui et lui frotte le dos pour le rassurer et pour qu'il sache qu'il peut se confier à moi.

Oli: Mes parents se sont séparés lorsque j'avais 12 ans. Mon père a obtenu notre garde et ma mère est partie. On a plus eu de nouvelles d'elle pendant des années! Ça a été un vrai déchirement pour mon frère et moi, on ne comprenait pas pourquoi elle était partie sans nous et surtout sans nous revoir par la suite. J'avais déjà 16 ans quand elle est réapparue. Un jour, elle a sonné à la maison, elle voulait nous parler paraît-il... Je n'ai pas voulu l'écouter et elle a commencé à pleurer. Elle nous a dit que notre père et elle s'etaient séparés car elle avait rencontré quelqu'un d'autre. Après leur séparation, elle était allée vivre avec cette homme à Lyon et avait même eu une petite fille avec lui, sans que nous soyons au courant ! J'essayais de contenir ma colère, mon frère je pense, faisait la même chose que moi. Mais après plusieurs minutes où elle ne cessait pas de pleurer en nous suppliant de lui pardonner, j'ai fermé la porte en lui disant Adieu, elle est repartie "chez elle" et ça fait treize ans que je n'ai pas entendu parler d'elle. Je ne sais même pas si elle est encore en vie ou si elle habite encore en France ! C'est triste à dire mais la mère est une lâche. Elle nous a abandonné et ça, je ne lui pardonnerais jamais !!

A la fin de son récit émouvant qui avait réussi à nous faire pleurer tout les deux, Olivier se tourne vers moi et me fixe intensément ses prunelles bleues embuées, me faisant comprendre que je ne suis pas la seule à avoir des problèmes de famille.

Moi: Et ton frère, tu le vois toujours?
Oli: Oui on est super proches malgré nos 9 ans de difference, il faudra que je te le présente.

Son sourire réapparaît petit à petit jusqu'à ce que son visage soit lumineux.

Oli: Mais au fait, c'était à moi de poser la question ! Quelle sera ta punition ? Laisse moi réfléchir...

Il me fixe du coin de l'oeil et l'embrasse passionnément tout en me serrant dans ses bras. J'adore quand il fait ça, j'ai l'impression qu'il m'aime plus que tout au monde. Je lui rends son baiser de la même fougue que le sien.

Moi: J'aime ce genre de punition !
Oli: Je vois ça !

On déconnecte nos lèvres, il me prend les mains et plonge son regard dans le mien.

Oli: Je t'aime Anna, viens avec moi à Londres !
Moi : Oli, je... je ne sais pas quoi dire, tu n'as pas à faire tout ça pour moi ! On se connaît depuis quelques jours...
Oli: Et alors ?! Ca ne change rien à l'amour que je te porte! Et plus on restera ensemble plus on apprendra l'un de l'autre. Et je ne veux pas que tu épouses ce "Charles" et toi non plus tu n'en as pas envie, pas vrai ?
Moi: Je ne me marierai jamais avec ce gars là ! Mais que vont dire mes parents quand je leur dirai que je suis partie à l'étranger pour leur échapper et finir mes études de lettre avec un footballeur que je connais d'il y a une semaine !
Oli: Tu rigoles là? Tu te fous de la gueule? Après ce qu'ils ont voulu te faire faire, tu trouves encore de la pitié à leur égard! Et l'Angleterre est le meilleur endroit au monde pour faire des études d'anglais, non ?
Moi: Tu as raison, cette future vie n'apporte que des avantages.

Il change de tête, son air suppliant.

Oli: C'est un oui ??

Je laisse sa question en suspense durant quelques secondes puis j'attache mes mains derrière sa nuque et me rapproche de son oreille.

Moi : Effectivement, on peut considérer ça comme un oui...
Oli: J'avais oublié de préciser un truc.

Je me détache de lui, les sourcils froncés, il a son air de "oupps, je vais me faire engueuler", ce qui n'est pas DU TOUT bon signe...

Moi: Dis moi au moins que ce n'est pas grave !
Oli: Non je t'inquiète pas, c'est juste que le déménagement est prévu dans une semaine dans un faudra que toutes tes affaires soient chez moi d'ici...nous sommes mercredi...il faudra qu'elles soient à la maison lundi. Tu es fâchée?
Moi: Non pas fâchée mais tu aurais pu me prévenir avant, tu ne sais pas tout ce qu'une fille peut entasser dans son appart au bout de 3 ans !
Oli: désolé bébé...
Moi: J'aime bien quand tu m'appelles comme ça.
Oli: Sérieux? Moi je connais quelqu'un qui, il y a encore 3 jours, me disait...

Il prend une posture hautaine et imite ma voix.

Oli: "Arrête de m'appeler comme ça!"

Je ris devant son imitation exagérée de moi et lui balance un coussin.

Oli: Madame aime les batailles de polonchon ! Mais je suis sûre que tu aimes ça parce qu'à la fin tu finis toujours dans mes bras.

Il me relance le coussin que je lui renvoie rapidement.

Oli: Et si on allait droit au but ?

Il me tend les bras dans lesquels je me réfugie et je tombe dans le sommeil après que l'on ait mangé une pizza préparée par mon amoureux.

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Au prochain chapitre, on parlera du déménagement et des problèmes qui vont avec (parents d'Anna...). Le chapitre 17, je pense sera intéressant donc j'espère que vous serez dans les lecteurs du prochain épisode dans lequel il y aura différents points de vue !😉

Bisous 😙
Anna💚

P.S : Un ÉNORME merci pour les 1,56k de vue 😄🎉🎉 on espérant que ca ne fasse que progresser !❤❤

Je Sais Que Tu M'aimes... Där berättelser lever. Upptäck nu