Chapitre 23 « Le bonheur à l'horizon... »

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- C'est normal, c'est l'impression fantôme...

- Oh...d'accord !

Il se mit à lui mettre la prothèse. Elle ne savait pas combien il était nerveux. Il la touchait pour les exercices, mais être aussi près d'elle, de ses parties intimes...

Elle aussi frissonnait intérieurement de le sentit si proche d'elle. Elle sentait la chaleur de la proximité de Mac. Sa main si près....Elle retint sa respiration. Il ne savait pas le plaisir qu'il lui faisait rien qu'en étant près d'elle.

Lorsqu'il eut finalement terminé il s'éloigna d'elle et dit ;

- D'accord, Susanna, maintenant essaye de te lever... doucement, doucement, ça y est, ne presse pas... vas-y...

Susanna se leva doucement en s'appuyant d'abord sur son fauteuil roulant, et ensuite lâcha d'abord le bras gauche et ensuite le bras droit. Elle était debout sans l'aide de béquilles !

- Ok, Susanna dit Mac, maintenant essaye de marcher... doucement, ne te presse pas, on a tout le temps

Susanna essaya de faire encore un pas. La prothèse appuyée sur son moignon était une drôle de sensation. Elle fit un pas.... Et un autre.... Encore un autre...jusqu'à ce qu'elle arriva où se tenait Mac. Elle était tellement heureuse qu'elle se jeta à son cou spontanément. Mac lui rendit son étreinte, trop heureux de l'avoir dans ses bras.

- Merci, merci Mac, dit-elle avec des larmes de joie dans les yeux, merci infiniment

- Non, Susanna, c'est toi qui as fait tout le travail

- Mais je n'y serai jamais arrivé sans toi... dit-elle en élevant sa tête de son épaule.

Mac bougea sa tête au même moment et leurs lèvres se rencontrèrent au même moment. Mac l'embrassa passionnément. Susanna surprise pour une fraction de seconde, répondit au baiser avec la même ardeur. Le baiser sembla durer une éternité. Susanna sentit toutes ses sens exploser. Mac ne voulait pas en profiter, mais c'était plus fort que lui. Il s'excuserait plus tard se dit-il. Quand ils s'arrêtèrent enfin, ils étaient essoufflés tous les deux. Il la lâcha doucement et elle alla s'asseoir sur le divan. Il y eut un silence tendu.

- Susanna, je m'excuse, dit finalement Mac

- Tu t'excuses ? dit-elle surprise

- De t'avoir embrassé....

- Tu n'as pas aimé... ? demanda-t-elle tristement

- Si mais...

- « Mais » quoi ? Tu ne veux pas d'une unijambiste ?

- Susanna ! Ne dis plus jamais ça ! Je ne veux pas être ton prix de consolation...

- Mon prix de consolation ?

- Quand je suis arrivé, tu pleurais et j'ai vu l'article sur Grandchester...

- Oh... tu crois que je pleurais pour Terry ?

- Ce n'était pas le cas ?

- Non. Ma mère venait de me dire qu tu ne voudrais pas de moi parce que je suis...je suis...

Mafc poussa un juron. Comment une mère pouvait-elle rabaisser ainsi sa propre fille ? Il s'approcha d'elle et s'accroupit.

- Susanna, regarde-moi. Tu es la plus belle femme, que je n'ai jamais vu...

Susanna retint sa respiration. Avait-elle bien entendu ?

- Je n'arrête pas de penser à toi. Je me disais que tu étais toujours amoureuse de Grandchester. Les docteurs doivent éviter de tomber amoureux de leur patientes, mais...

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