Sexfriend with M.Y [T.1] [Bientôt édité]

6éme nuit [Réécrit]

Cela fait trois jours que je ne dors presque pas à me lamenter sur mon sort. Trois jours que je ne sors pas, même pour aller travailler tant ma douleur est forte et insoutenable, de plus, YoonGi n'arrange rien, très remonté contre moi car je ne me tiens pas à sa disposition ces derniers jours. NamJoon et SeokJin ont prit de mes nouvelles par message, ils sont tellement gentils, au moins eux s'inquiètent vraiment pas comme l'autre blond qui ne prends même pas la peine de me demander comment je vais. Jimin aussi n'a pas pris de mes nouvelles, il est occupé en ce moment mais lui je ne lui en veut pas.

Ah ? Vous voulez savoir ce qu'il s'est passé le soir où il a découvert cette marque sur mon cou ? Installez-vous confortablement vous risquez de ne pas en croire vos oreilles ! Également surprise par ce suçon, mon incompréhension me sauva la mise, en effet ! Jimin a remarqué ma surprise donc quand j'ai inventé que je ne savais pas comment cette trace était arrivée là, le naïf m'a cru. J'ai louée le ciel, fort contente de ne pas m'en être aperçue avant, j'aurais peut-être moins bien réagi. En plus mignon comme il est il a lui même trouvé une justification à ce suçon en supposant que j'avais dû me faire piquer par un affreux moustique. Délirant, n'est-ce pas ?

Et ma chef, qui m'envoie un mail à 22h54. Comme si j'avais envie d'entendre parler d'elle. Bon, je ne prends pas la confiance bien longtemps car le contenu du mail n'est franchement pas de bon augure :

« Suite à vos absences et votre manque d'assiduité récurant, le corps administratif et moi-même vous prions de bien vouloir justifier vos absences dans un délai de deux jours après votre retour, sans quoi nous vous inviterons à préparer vos cartons.

Cordialement.

Park Boram.»

Super... Ce n'est pas de ma faute si la douleur est si atroce ! Quoi, vous n'avez pas compris ce que j'avais ? C'est simple chers amis, je suis indisposé et pas à moitié ! Lorsqu'elle sont là toute la motivation et le peu de bonne volonté que je possède prennent congé. Vous connaissez cette douleur qui vous tord en deux, ce mal que même un médicament ne peut apaiser, celle qui vous donne l'impression que vos ovaires prennent part à des festivités à la Projet X. Enfin vous voyez ce que je veux dire.

C'est pour cela que je ne peux pas aller travailler, pas dans ces conditions, même si le duo de fiancés montrent clairement leurs mécontentement.

En trois jours d'absence, le blond m'a envoyé deux messages très « C'est moi qui commende, tu dois obéir même s'il faut que tu rampes pour me rejoindre », j'exagère un peu mais il pourrais presque me dire ça ! Son premier message m'indiquait de le rejoindre à ce fameux hôtel, celle qui abrite la chambre 255 dont j'ai la clef. Le deuxième a suivit le premier à une heure d'intervalle, un magnifique « connasse. » que je reçus car je ne pointais pas le bout de mon nez. Il m'a également appelé hier, vendredi, toujours pour... eh bien vous savez. Je lui ai dis que j'étais malade, je ne sais pas s'il m'a cru parce qu'il a raccroché sans en savoir plus. Quel homme capricieux.

23h20. Quand on parle du loup on en voit la queue ! -sans mauvais jeu de mot-. À peine ai-je décroché qu'un « descend. » retentit. Je n'en ai vraiment pas envie, je suis bien dans mon lit, au chaud. J'ai pensé à lui dire de partir mais vu qu'il s'est déplacé jusqu'ici et que j'ai un minimum de bon sens je réponds que s'il tiens tant que ça à me voir il n'a qu'à monter et bien sûr, après un de ses habituels « pff » il a raccroché. Cet homme parle en bruitage, c'est fou !

Peu de temps après je l'entends qui toque à la porte, surprise qu'il soit finalement monté je m'en vais lui ouvrir et l'inviter à entrer. Calmement -pour une fois-, le blond vêtus d'un ensemble décontracté qui, j'avoue, lui sied bien, pénètre mon salon en retirant sa veste qu'il pose sur l'accoudoir avant de prendre place sur le canapé. Je m'assois à mon tour sous son regard imperturbable.