Un trop lourd secret "Magie D'orient"

Chapitre 8

Mais Fakir ne lui donnait pas tâche facile, après avoir réussi à ramener les cinq jeunes femmes, elles étaient passées une à une devant lui et tout ce qu'il avait réussi à faire, c'était de leurs faire peur et se montrait hostile.

- à quoi tu joue enfin !

- elles ne pas sont intéressantes Dit-il en haussant les épaules.

- comment tu peux le savoir tu t'es montré froid et tu leur fait peur avec ton armes, range la enfin ! Tu crois que c'est le moment de la nettoyer.

D'un sourire diabolique, il avait tourné sa tête vers elle tout en retirant la cartouche.

- pourtant elles devraient se sentir en sécurités un homme avec un armes c'est censé rassurer une femme non ?

- pas quand l'homme en question la pointe sur elle !

D'un coup sec, il avait replacé le chargeur en la fixant, Selena avala avec difficulté tant son regard était comme un crépuscule ombrageux.

- laquelle tu préfère ?

- aucune.

- Fakir tu ne fais aucun effort, je commence à me demander si je dois pas me payer un billet d'avion.

- je t'interdit de faire ça !

Outrée, Selena avait croisé les bras en le considérant la bouche ouverte.

- tu n'as pas le droit de m'interdire quoi que ce soit ! J'ai besoin de cet argent et tu prends mon travail comme un amusement !

Il s'était redressé en posant son arme sur la table de conférence.

La salle était si spacieuse que leurs voix raisonnaient.

- tu as des problèmes d'argents, je sais tu n'aurais pas du aller trop vite.

Selena avait rougi de honte.

- tu as fouillé dans ma vie !

- c'est exactement ça Selena j'ai fouillé dans ta vie. Affirma-t-il froidement.

Elle se leva d'un bond pour que son geste soit imité par l'homme avec violence.

- tu n'as pas le droit de faire ça je.....

- j'ai tout les droits et je te conseille de changer de ton avec moi ma patience à des limites !

La tête en arrière pour pouvoir atteindre ses yeux, Selena se sentait faiblir encore et toujours.

- ou sinon tu vas me faire quoi ? Me donner la fessée ?

Selena regretta immédiatement ses propos quand il s'était avancé un sourire ténébreux aux lèvres.

- c'est une idée qui me tente. Dit-il d'une voix rauque.

Plus il avançait plus elle se retrouva penché sur la table, obligée de poser ses mains à plat sur la texture en bois massif pour le fuir.

- laquelle tu veux revoir Fakir ? Insista Selena en basculant sur la table.

Fakir posa ses paumes sur la table en penchant son corps sur le siens, son désir se décuplait peu à peu de la voir ainsi penchée pour le fuir.

- détache tes cheveux et je fais un effort.

Farouchement opposée à son désir, il avait pu voir ses lèvres frémir.

- je te demande pardon ?

- j'en ai marre de les voir attaché avec se ruban détache les et j'accepte d'en revoir une.

Fakir ne pouvait s'empêcher d'admirer sa bouche sensuelle.

De ses doigts frêles, elle avait tiré sur le ruban en laissant ses long et soyeux cheveux tombaient en cascade.

- satisfait ?

Fakir s'était écarté d'elle pour la regarder secouer ses cheveux.

Les voir retomber le long de ses fesses, lui avait arraché un faible grognement étouffé dans sa gorge.

Au prix d'un effort surhumain il avait repris son arme.

- dit à la troisième de me rejoindre dans mon bureau, je vais faire un effort à mon tour mais je ne te garanti rien.

Fakir était parti à grandes enjambées pour s'éloigner de cette tentation qu'il n'arrivait pas à dompter.

Selena s'était retrouvée toute seule le reste de la journée, elle s'efforçait pour ne pas relever les yeux sur le balcon qui donnait sur le bureau de Fakir.

Assise sur le banc en bouquinant, elle le savait en ce moment même en compagnie de la jeune femme, un sentiment de jalousie la submergeait un peu plus chaque heure. Après maintes efforts pour combattre ses sentiments, elle se sentait dorénavant épuisée de ne pas trouver la force suffisante pour les effacer.

Encore plus idiote qu'elle ne l'était déjà, elle sentait maintenant sa tête tourner, le soleil l'avait battu si bien qu'elle avait du se tenir aux plantes exotiques pour marcher, sa vue c'était brouillée au fur et à mesure de ses pas faibles.

Elle s'était tenue la tête pour parvenir à calmer ses battements de cœur avant de se sentir soulever dans le air.

D'un faible regard, elle avait réussi à croiser le regard de Fakir avant de sombrer.